đŸ«€đŸ§ âœŠ A propos de nous : Un groupe de personnes handicapĂ©es pleines d’entrain

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Home/đŸ«€đŸ§ âœŠ A propos de nous : Un groupe de personnes handicapĂ©es pleines d’entrain

▶ Table des matiĂšres

  1. Table des matiĂšres
  2. Administrivia
  3. Directeurs et membres du conseil d’administration
    1. Ryan Boren(il/ils), cofondateur, directeur crĂ©atif, secrĂ©taire du conseil d’administration
    2. Inna Boren(elle/il), Co-fondatrice, Directrice financiĂšre, PrĂ©sidente du conseil d’administration
    3. Chelsea Adams (she/her), Directrice exécutive
    4. Becky Hicks(elle/il), membre du conseil d’administration
    5. Norah Hobbs,(elle/il), Directrice du programme
  4. Volontaires
    1. Kristina Brooke Daniele(elle/il)
    2. Adriel Jeremiah Wool(il/elle)
    3. Helen Edgar(elle/il)
    4. Betsy Selvam(elle/il)
    5. Brandi Cerna(elle/il)
    6. Heike Blakley(elle/il)
    7. Kyle Duce(il/elle)
  5. Ce qui nous différencie fait toute la différence du monde.
  6. ✊ Nous sommes un groupe dynamique de personnes neurodivergentes et handicapĂ©es
  7. â›ș Nous sommes une NeurodiVenture
  8. 🎾 We’re Punk Rock Canaries
  9. Nous faisons le travail vraiment essentiel
  10. đŸ«€ We Ain’t Special
  11. 🆔 Nous prĂ©fĂ©rons le langage identitaire
  12. đŸ—Łïž La langue est un lieu de lutte.
  13. đŸ–Œïž Nous recadrons, car nous ne sommes pas brisĂ©s.
  14. đŸ–Šïž Nous allons réécrire les rĂ©cits
  15. 💔 Nous n’allons pas bien.
  16. 💀 Vous nous tuez.
  17. Nous savons qui ils sont et ce qu’ils ont fait Ă  notre peuple.
  18. 🔩 Nous trouvons nos collaborateurs
  19. 🌈🌈 We’re A Double Rainbow All the Way
  20. đŸ—ïž Nous reconstruisons ce que vous dĂ©truisez
  21. â€ïžâ€đŸ”„ Nous servons ceux que nous aimons pour pouvoir continuer Ă  vivre malgrĂ© les assauts.
    1. Je sais que
    2. Je recadre
    3. Centre I
    4. Je vais
  22. 🔆 Nous sommes ici pour allumer la lumiùre.

Et roule ton rouleau

Un homme blanc d'Ăąge moyen, vĂȘtu d'un pantalon violet et d'un manteau de couleur vive, portant des lunettes de soleil, un bonnet et un masque, est assis dans un fauteuil roulant Ă©lectrique.
Ryan dans son fauteuil roulant Ă©lectrique qu’il appelle “le Stimroller”.

Table des matiĂšres

Administrivia

Avant d’en venir aux mains, voici quelques pages administratives.

D’accord, c’est l’heure de la bagarre.

Directeurs et membres du conseil d’administration

Ryan Boren(il/ils), cofondateur, directeur crĂ©atif, secrĂ©taire du conseil d’administration

Inna Boren(elle/il), Co-fondatrice, Directrice financiĂšre, PrĂ©sidente du conseil d’administration

Une femme blanche aux cheveux gris et aux lunettes pose devant un cactus de figue de Barbarie.

Inna est passĂ©e de chef de projet dans le domaine de la haute technologie Ă  assistante familiale. Ses compĂ©tences en matiĂšre de gestion d’équipes de logiciels et de matĂ©riel informatique sont aujourd’hui utilisĂ©es pour gĂ©rer des Ă©quipes de mĂ©decins, de personnel soignant et d’éducateurs. Elle est notre force motrice alors que nous “luttons contre le courant pour nager en amont”.

Chelsea Adams (she/her), Directrice exécutive

Une femme blanche aux cheveux courts et aux lunettes transparentes sourit à la caméra.

Chelsea a servi comme infirmiĂšre de combat dans l’armĂ©e amĂ©ricaine pendant 6 ans. AprĂšs avoir quittĂ© l’armĂ©e en 2014, elle est retournĂ©e Ă  l’école dans le but d’obtenir son diplĂŽme d’infirmiĂšre. Pendant cette pĂ©riode, elle a travaillĂ© Ă  l’étage d’oncologie de St. Davids South Austin. Elle a dĂ©cidĂ© de changer d’orientation professionnelle et poursuit actuellement une activitĂ© Ă  but non lucratif. Son objectif est de poursuivre sa passion en aidant les gens.

des airs décontractés et joyeux

Becky Hicks(elle/il), membre du conseil d’administration

Norah Hobbs,(elle/il), Directrice du programme

Une femme blanche aux cheveux bruns sourit Ă  l'appareil photo.

Norah a toujours eu la passion d’aider les autres. Elle possĂšde une expĂ©rience en matiĂšre de soins directs aux patients et une licence en sĂ©curitĂ© et santĂ© au travail.

Son objectif principal est de promouvoir la gentillesse, l’inclusion et l’accessibilitĂ© pour tous.

Pendant son temps libre, Norah sauve les “sous-chiens” de divers endroits et situations afin qu’ils puissent eux aussi faire l’expĂ©rience de la mĂȘme gentillesse, de l’inclusion et de l’accessibilitĂ©.

Une femme blanche aux cheveux bruns sourit Ă  l'appareil photo en tenant un chien.

Volontaires

Kristina Brooke Daniele(elle/il)

A Black woman with dark glasses and a colorful head wrap smiles at the camera with a cover in "Cvil Rights Then & Now" in the background

Kristina Brooke Daniele est une mĂšre noire, queer et neurodivergente qui fait l’école Ă  la maison, une Ă©ducatrice, une Ă©pouse et l’auteur de deux livres(Civil Rights Then and Now et I wandered, lost : poems). Kristina travaille comme Ă©ducatrice depuis plus de 15 ans, d’abord comme enseignante, puis comme enseignante Ă  domicile, et aujourd’hui comme consultante en Ă©ducation. Elle se passionne pour les projets de collaboration axĂ©s sur la crĂ©ation et le maintien d’espaces sĂ»rs pour ceux qui ont Ă©tĂ© trop longtemps mis Ă  l’écart. Au cours de sa carriĂšre chez Automattic, Kristina a Ă©tĂ© le fer de lance de la crĂ©ation du groupe de ressources pour les employĂ©s, Cocoamattic, destinĂ© aux employĂ©s noirs de l’entreprise.

Kristina aime lire de la fiction spĂ©culative, Ă©crire des histoires d’amour, construire des maisons et concevoir des appartements dans Les Sims 4, communier paisiblement avec d’anciennes terres dans Age of Empires, s’adonner Ă  divers arts et artisanats et passer du temps avec sa famille.

Adriel Jeremiah Wool(il/elle)

Helen Edgar(elle/il)

Helen a été diagnostiquée autiste tardivement et est mÚre de deux enfants neurodivergents.

Helen a Ă©tudiĂ© l’histoire de l’art et la littĂ©rature anglaise avant d’obtenir son diplĂŽme d’enseignante au Royaume-Uni.

Elle a 20 ans d’expĂ©rience dans l’accompagnement des personnes souffrant de troubles profonds et multiples de l’apprentissage en tant qu’enseignante dans la petite enfance et dans l’enseignement primaire.

Helen a créé Autistic Realms en 2022 et se spĂ©cialise aujourd’hui dans la dĂ©fense de l’autisme, de l’éducation et de la santĂ© mentale.

Elle a publié des articles et crée des ressources pour les jeunes et leurs familles, ainsi que pour les personnes qui les soutiennent.

Ses centres d’intĂ©rĂȘt actuels : Monotropisme, burnout autistique et thĂ©orie Neuroqueer.

Passions : Des taniĂšres sensorielles, des bois, de la mousse et de l’eau, des images et des pensĂ©es avec des motifs en cercle et en spirale. Soundscape music et Aurora.

Collectionneur de théories, de recherches, de mots et de choses liées aux fées

Betsy Selvam(elle/il)

Betsy Selvam est une artiste originaire de Vellore, dans le sud de l’Inde. Betsy, qui poursuit actuellement son doctorat, a toujours Ă©tĂ© passionnĂ©e par la littĂ©rature et l’art. En tant qu’artiste neurodivergente, Betsy espĂšre utiliser l’art et l’écriture pour un changement positif. Son travail a Ă©tĂ© publiĂ© dans The Blue Marble Review, Oyster River Pages et Door is a Jar, entre autres.

Une femme Ă  la peau brune et aux cheveux noirs courts sourit Ă  l'appareil photo.

Brandi Cerna(elle/il)

Heike Blakley(elle/il)

Kyle Duce(il/elle)

Ce qui nous différencie fait toute la différence du monde.

Randimales

Nos amis de Randimals ont un dicton,

Ce qui nous différencie fait toute la différence du monde.

Randimales

Nous sommes d’accord.

Il y a de nombreuses annĂ©es, un ami a surnommĂ© Ryan “Bearmouse” (Souris de l’ours), en raison d’une partie de son profil neurodivergent hĂ©rissĂ©.

Dessin d'une souris-ours : combinaison ours + souris
Souris d’ours

Il existe un consensus sur le fait que certaines maladies neurodĂ©veloppementales sont classĂ©es comme des neurominoritĂ©s, avec un “profil en dents de scie” de difficultĂ©s des fonctions exĂ©cutives juxtaposĂ©es Ă  des forces neurocognitives en tant que caractĂ©ristique dĂ©terminante.

NeurominoritĂ©s, profils en dents de scie et modĂšle biopsychosocial Ă  l’Ɠuvre

Inna a choisi Bunnybadger et Chelsea a choisi Pandillo. Leurs Randimals indiquent également leurs profils neurodivergents.

Bunnybadger
Pandillo

Crédit photo: Becky Hicks

Nos Randimals illustrent notre anxiĂ©tĂ© d’exposition, notre anxiĂ©tĂ© sociale, notre dysphorie sensible au rejet, nos coups de soleil Ă©motionnels, nos trĂšs grandes Ă©motions, notre sensibilitĂ© Ă  la justice et d’autres traits neurodivergents.

Pour en savoir plus sur les Randimals, les profils hĂ©rissĂ©s, l’apprentissage du terroir, le pluralisme neurologique et la Weird Pride, consultez notre page“DiffĂ©rents“.

Personne n’est personne et tout le monde est bizarre comme toi et moi !

Le Monde Extraordinaire de Gumball – Personne n’est personne

Nos esprits corporels divergents ne sont pas les seules différences entre nous. Nous sommes différents de la plupart des organisations de personnes autistes et handicapées parce que nous sommes dirigés par des personnes autistes et handicapées. Nous utilisons un langage différent, un cadrage différent, et nous avons peu de patience pour la respectabilité.

La politique de respectabilitĂ© ne m’a pas sauvĂ© Ă  l’époque, et elle ne sauvera pas non plus notre communautĂ© ou notre mouvement aujourd’hui ou Ă  l’avenir.

Notre mouvement, cependant, n’a pas besoin de politique de respectabilitĂ©. Accepter – concĂ©der, se rendre, se soumettre – cela ne fera qu’éroder notre mouvement jusqu’à ce qu’il s’effondre complĂštement. La politique de respectabilitĂ© est ce qui nous a amenĂ©s Ă  dĂ©pendre des fondations et des organisations Ă  but non lucratif, des Ă©lus et des bureaucrates, ainsi que des politiques et des programmes qui ne profitent qu’aux membres les plus privilĂ©giĂ©s et les mieux lotis de nos communautĂ©s, au dĂ©triment direct des plus marginalisĂ©s. La colĂšre radicale et militante – et l’espoir radical et militant, les rĂȘves radicaux et fous, et l’amour radical et actif – c’est ce qui nous permettra de surmonter les machines de mort que sont le capacitisme, le capitalisme, la suprĂ©matie blanche, les lois et les institutions qui font des heures supplĂ©mentaires pour nous tuer.

Autistic Hoya – Un blog de Lydia X. Z. Brown : Le mouvement de la neurodiversitĂ© a besoin de se dĂ©chausser et de lever le poing.

✊ Nous sommes un groupe dynamique de personnes neurodivergentes et handicapĂ©es

Photo au niveau du torse de trois personnes noires et handicapées (une personne non-binaire tenant une canne, une personne non-binaire dans un fauteuil roulant électrique, et une femme sur une chaise pliante) levant le poing sur le trottoir devant un mur blanc.
SolidaritĂ© – HandicapĂ©s et ici
Cette photo a été prise par Chona Kasinger.

L’indignation des personnes handicapĂ©es est nĂ©cessaire et libĂ©ratrice ; elle rĂ©vĂšle les fissures de la sociĂ©tĂ© et les consĂ©quences de l’oppression structurelle. Elle provient d’une blessure et d’une injustice. C’est une rĂ©sistance Ă  l’effacement.

Outrage aux handicapĂ©s et #PodSaveJon – Disability Visibility Project
The neurodiversity movements needs its shoes off, and fists up.

Nous avons des manifestations Ă  organiser, alimentĂ©es par notre juste colĂšre. Nous avons des discours Ă  prononcer, rĂ©digĂ©s Ă  partir des appels Ă  l’action de nos traumatismes individuels et collectifs, et de nos rĂȘves les plus fous de joie, de libertĂ© et d’amour. Nous devons réécrire les rĂ©cits culturels parce qu’ils nous haĂŻssent vraiment et qu’ils vont vraiment nous tuer, et si nous voulons réécrire les rĂ©cits, nous devons le faire. nous réécrivons les rĂ©cits, alors il n’y a aucune raison de nous empĂȘcher de faire les réécritures les plus radicales et les plus provocantes. alors il n’y a aucune raison de nous empĂȘcher de procĂ©der aux réécritures les plus radicales et les plus provocantes. Nous avons des enfants autistes qui ont besoin que nous les soutenions en tant qu’architectes de leur propre libĂ©ration contre les Ă©coles, les cliniciens, les institutions, la police et les procureurs qui voudraient les Ă©craser et les dĂ©truire.

Nous aurons besoin de notre colÚre et de nos célébrations publiques de la stimulation et de notre moi compliqué, imparfait et désordonné pour ce long et difficile chemin, parce que nous avons besoin de nous tous, et de toutes nos tactiques et stratégies, pour maintenir un mouvement en marche et, en fin de compte, pour gagner.

Autistic Hoya – Un blog de Lydia X. Z. Brown : Le mouvement de la neurodiversitĂ© a besoin de se dĂ©chausser et de lever le poing.

Moi, Victoria Lin Tanner, je suis l’une des nombreuses personnes qui ont dĂ©couvert, aprĂšs une vie de lutte, que j’étais autiste. Ce livre raconte mon voyage Ă  la dĂ©couverte de moi-mĂȘme. C’est aussi un cri dans le vide froid et noir oĂč il n’y a pas d’aide pour les gens comme moi. Les enfants autistes deviennent des adultes autistes, alors pourquoi n’y a-t-il pas de soutien pour nous ? Je suis ici pour mettre en lumiĂšre les manquements de la sociĂ©tĂ© Ă  l’égard des adultes autistes. Pour la plupart des plus de 5 millions d’autistes amĂ©ricains et des quelque 75 millions d’autistes dans le monde, la vie serait bien plus facile Ă  gĂ©rer et, franchement, plus heureuse, si nos luttes Ă©taient soutenues de maniĂšre significative plutĂŽt que par des retweets et des produits dĂ©rivĂ©s en forme de piĂšces de puzzle.

Nous sommes ici, nous sommes en colĂšre, et nous ne ferons que nous faire entendre davantage.

Les adultes autistes ne sont pas acceptables.

Les adultes autistes ne sont pas d’accord – Victoria Lin Tanner, Autistic Adults Not Okay, Autistic Visibility Project

Nous ne sommes pas d’accord. Je dis cela avec la plus grande compassion. Vous avez une valeur intrinsĂšque, mĂȘme si votre travail invisible passe souvent inaperçu et n’est pas rĂ©compensĂ©. Vous mĂ©ritez de vivre, de vous reposer et d’ĂȘtre remarquĂ©. Il est triste de constater que nous, les autistes, avons dĂ» faire la plus grande partie du travail de plaidoyer, mais ceux qui ne comprennent pas notre combat ne sont tout simplement pas assez motivĂ©s pour faire avancer les choses. Nous ne pouvons pas permettre que la voix de la majoritĂ© soit celle des guĂ©risseurs qui nous gouvernent. Alors, soyez plus bruyants. Se mettre en colĂšre. C’est notre mouvementet nous avons besoin de plus que de visibilitĂ©. Nous avons besoin d’un soutien accessible et significatif.

Les adultes autistes ne sont pas acceptables – par Lin Tanner, Victoria
Because every single thing you hate about us, you will hate about yourself. And becoming us is a lot easier than you think it is.

DĂšs l’instant, ou presque, oĂč vous devenez handicapĂ©, vous cessez d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un narrateur fiable de votre propre histoire par tout le monde, Ă  l’exception des personnes handicapĂ©es.

Tous les stĂ©rĂ©otypes discriminatoires que vous avez entendus toute votre vie et que vous n’avez jamais Ă©valuĂ©s seront le prisme Ă  travers lequel les autres vous verront, y compris les personnes qui vous connaissent.

C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les gens doivent lutter contre l’incapacitĂ©. Parce que chaque chose que vous dĂ©testez chez nous, vous la dĂ©testerez chez vous. Et nous rejoindre est beaucoup plus facile que vous ne le pensez.

Imani Barbarin, MAGC | Crutches&Spice
This is what disability advocates have said all along, not that it usually sinks in: The able and the disabled aren’t two different kinds of people but the same people at different times.

C’est ce que les dĂ©fenseurs des personnes handicapĂ©es ont toujours dit, mĂȘme si cela n’est pas toujours bien compris : Les personnes valides et les personnes handicapĂ©es ne sont pas deux types de personnes diffĂ©rentes, mais les mĂȘmes personnes Ă  des Ă©poques diffĂ©rentes.

Le mystĂšre mĂ©dical de Tom Scocca : L’annĂ©e oĂč mon corps s’est dĂ©sintĂ©grĂ©

Nous sommes la seule communauté minoritaire que tout le monde peut rejoindre à tout moment.

11 militants des droits des personnes handicapĂ©es expliquent oĂč en est la lutte pour la justice | Teen Vogue

Le handicap a toujours été et sera toujours un élément naturel de la condition humaine.

Simple forme de variation humaine, le handicap est universellement prĂ©sent au-delĂ  des frontiĂšres de la race, du sexe, de l’ñge et de la situation socio-Ă©conomique. En outre, le handicap reprĂ©sente le seul groupe minoritaire auquel tout le monde peut adhĂ©rer Ă  tout moment et, si l’on tient compte de toutes les dĂ©ficiences humaines, les personnes handicapĂ©es constituent de loin le groupe minoritaire le plus important aux États-Unis.

ÉlĂ©ments et principes essentiels de l’ADA
They don’t take Disability Studies classes. They don’t socialize with us. They don’t listen to us.

CW : traumatisme médical, ableisme médical

Je me souviens d’ĂȘtre restĂ© allongĂ© et de m’ĂȘtre dit que cette expĂ©rience ressemblait aux autres fois oĂč j’avais failli mourir.

Et je sens que ma vie m’échappe.

Est-ce que cela vaut la peine pour moi d’appeler et d’avoir quelqu’un qui me sauve ?

C’est dire Ă  quel point j’ai Ă©tĂ© traumatisĂ©e par le fait d’ĂȘtre dans les hĂŽpitaux et dans les milieux mĂ©dicaux.

Et j’ai besoin que les mĂ©decins et les professionnels de la santĂ© comprennent que beaucoup d’entre nous sont traumatisĂ©s de la sorte.

Il n’est pas anormal que des personnes comme moi qui souffrent de maladies chroniques, de cancer, et qui ont beaucoup de contacts et d’interactions avec des professionnels de la santĂ©, se sentent traumatisĂ©es, se demandent si cela vaut la peine pour moi d’aller chercher de l’aide pour cette expĂ©rience que je vis, pour la possibilitĂ© que quelque chose d’important ne va pas.

Parce que pour certains d’entre nous, attendre de voir vaut la peine de risquer de mourir.

C’est dire Ă  quel point nous ne sommes plus prĂȘts Ă©motionnellement Ă  nous rendre Ă  l’hĂŽpital.

C’est dire Ă  quel point l’expĂ©rience physique est mauvaise pour certains d’entre nous.

Tinu Abayomi-Paul – YouTube
J’ai dĂ» me battre chaque jour pour ĂȘtre entendue et comprise et pour obtenir de meilleurs soins.

Au cours de mon sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital, j’ai Ă©tĂ© confrontĂ©e au racisme et au sexisme.

Le premier mĂ©decin que j’ai eu Ă©tait fantastique, mais il a Ă©tĂ© remplacĂ©.

Pendant le reste de mon expĂ©rience, j’ai dĂ» me battre chaque jour pour ĂȘtre entendue et comprise et pour obtenir de meilleurs soins.

Mes maladies chroniques n’ont pas Ă©tĂ© correctement prises en compte, aucune de mes neurodiversitĂ©s n‘a Ă©tĂ© prise en considĂ©ration, pas plus que mon confort.

L’expĂ©rience a Ă©tĂ© infernale jusqu’à la fin.

Et j’ai finalement dĂ©cidĂ© qu’il fallait que je sorte de lĂ .

Tinu Abayomi-Paul – YouTube

#MedTwitter est choquĂ© que les personnes handicapĂ©es et les malades chroniques s’identifient Ă  leurs pathologies parce qu’ils n’ont jamais Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  nous, sauf dans les manuels mĂ©dicaux et les cliniques. Ils ne suivent pas de cours d’études sur le handicap. Ils ne nous frĂ©quentent pas. Ils ne nous Ă©coutent pas.

Karrie Higgins

Ce qui signifie qu’ILS nous rĂ©duisent Ă  “rien d’autre que nos conditions” bien plus que nous ne le faisons. #MedTwitter Mais bon, je ne voudrais pas dire aux bons mĂ©decins qu’ils sont ignorants.

Karrie Higgins

Les personnes que la sociĂ©tĂ© considĂšre comme les plus qualifiĂ©es pour aider sont celles qui sont le moins Ă  mĂȘme de comprendre.

Comment les mentors autistes peuvent aider les Ă©lĂšves autistes “à problĂšmes” Ă  rĂ©ussir Ă  l’école – THINKING PERSON’S GUIDE TO AUTISM

L’ensemble de notre systĂšme mĂ©dical, de la racine Ă  la pointe, est eugĂ©nique.

Imani Barbarin sur Instagram : “Ce qui est triste, c’est que
 je n’ai mĂȘme pas un peu tort. #ushealthcare #childfree #disability”
Bodies par Rabbit Junk
Les corps chevauchent les vagues
Quelqu'un devra payer
Des corps, vivant sur le rivage dans leurs chĂąteaux de sable
Corps, la mer devient houleuse et les murs s'entrechoquent
Les corps viennent avec la marée
Il n'y a plus d'endroit oĂč se cacher
Organes
Organes

Un millier de pensées se baladent sur les vagues
Je ne peux sauver personne, j'arrive trop tard
Corps, 
  personne ne se soucie
 de la derniĂšre bataille qui s'annonce
Des corps, des wavДs qui s'écrasent et que l'océan engloutit
Organes
OĂč allez-vous cacher les corps ?
Organes
Hey-oh-hey-oh
Sur le rivage, vivre dans des chĂąteaux de sable
Personne ne se soucie de la derniĂšre bataille Ă  venir
La mer devient agitée et les murs claquent
Les vagues déferlent et l'océan les engloutit
Organes
Organes

--Corps par Rabbit Junk
Our movement needs nothing of respectability politics.

La politique de respectabilitĂ© ne m’a pas sauvĂ© Ă  l’époque, et elle ne sauvera pas non plus notre communautĂ© ou notre mouvement aujourd’hui ou Ă  l’avenir.

Notre mouvement, cependant, n’a pas besoin de politique de respectabilitĂ©. Accepter – concĂ©der, se rendre, se soumettre – cela ne fera qu’éroder notre mouvement jusqu’à ce qu’il s’effondre complĂštement. La politique de respectabilitĂ© est ce qui nous a amenĂ©s Ă  dĂ©pendre des fondations et des organisations Ă  but non lucratif, des Ă©lus et des bureaucrates, ainsi que des politiques et des programmes qui ne profitent qu’aux membres les plus privilĂ©giĂ©s et les mieux lotis de nos communautĂ©s, au dĂ©triment direct des plus marginalisĂ©s. La colĂšre radicale et militante – et l’espoir radical et militant, les rĂȘves radicaux et fous, et l’amour radical et actif – c’est ce qui nous permettra de surmonter les machines de mort que sont le capacitisme, le capitalisme, la suprĂ©matie blanche, les lois et les institutions qui font des heures supplĂ©mentaires pour nous tuer.

Autistic Hoya – Un blog de Lydia X. Z. Brown : Le mouvement de la neurodiversitĂ© a besoin de se dĂ©chausser et de lever le poing.
More quotes from the movie “Crip Camp: A Disability Revolution”

Le Crip Camp dĂ©bute en 1971 au Camp Jened, un camp d’étĂ© Ă  New York dĂ©crit comme un “camp libre et dĂ©contractĂ© conçu pour les adolescents handicapĂ©s”. Avec Larry Allison, Judith Heumann, James LeBrecht, Denise Sherer Jacobson et Stephen Hofmann, le film se concentre sur ces campeurs qui se sont transformĂ©s en activistes pour le mouvement des droits des personnes handicapĂ©es et suit leur combat pour une lĂ©gislation sur l’accessibilitĂ©.

Crip Camp – Wikipedia

Ce que nous avons vu dans ce camp, c’est que nos vies pouvaient ĂȘtre meilleures. Le fait est qu’il n’y a pas de but Ă  atteindre si l’on ne sait pas qu’il existe.

Jimmy Lebrecht
Profil d'un jeune homme blanc aux longs cheveux blonds

J’ai dĂ» essayer de m’adapter. Je devais m’intĂ©grer dans ce monde qui n’était pas fait pour moi.

Jimmy Lebrecht
Une photo de groupe de jeunes adultes de différentes races avec, au centre, un homme blanc en fauteuil roulant.

Si je dois me sentir reconnaissant d’avoir des toilettes accessibles, quand pourrai-je ĂȘtre Ă©gal dans la communautĂ© ?

Judith Heumann
Une jeune femme blanche aux longs cheveux noirs et aux lunettes rondes parle dans un microphone.

Regarder Crip Camp.

CRIP CAMP : A DISABILITY REVOLUTION | Full Feature | Netflix
Dear Problem Patients
Chers patients à problÚmes : Une lettre ouverte à tous ceux qui se sont sentis rejetés par leur médecin
  • Nous vous croyons.
  • Vous n’ĂȘtes pas seul.
  • L’industrie du bien-ĂȘtre vous Ă©claire au gaz.
  • Ce n’est pas de votre faute.
  • Vous ĂȘtes digne de compassion.
  • La partialitĂ© mĂ©dicale est rĂ©elle.
  • La façon dont nous voyons la mĂ©decine Ă  la tĂ©lĂ©vision est un fantasme.
  • Nous pensons que vous avez un problĂšme.
  • Nous sommes Ă©galement en colĂšre et en deuil.
  • Parler Ă  d’autres personnes qui savent ce que nous ressentons a tout changĂ© pour nous.
  • C’est normal de ressentir de la joie quand on a mal au corps.
  • Le fait de ressentir de la joie ne remet pas en cause l’ampleur de la lutte que vous menez.
  • Ce n’est pas grave si vous n’avez pas du tout trouvĂ© de joie dans votre lutte.
  • Votre histoire n’a pas besoin d’une fin nette et prĂ©cise.
  • Quelqu’un aspire Ă  une histoire comme la vĂŽtre, qui parle honnĂȘtement de la douleur ou peut-ĂȘtre de la joie et qui se termine dans un endroit incertain et dĂ©sordonnĂ©.
  • Votre histoire est importante.
  • Nous voulons connaĂźtre votre histoire.
  • Nous voulons vous aider Ă  trouver les histoires dont vous rĂȘvez.
Chers patients Ă  problĂšmes : Lettre ouverte Ă  tous ceux qui se sont sentis rejetĂ©s par leur mĂ©decin – Pas de fin en vue

â›ș Nous sommes une NeurodiVenture

NeurodiVenture NeurodiVenture est une organisation inclusive et non hiĂ©rarchique, gĂ©rĂ©e par des personnes neurodivergentes, qui offre un environnement sĂ»r et stimulant pour la pensĂ©e divergente, la crĂ©ativitĂ©, l’exploration et la construction collaborative de niches.

NeurodiVentures | Collaboration avec les autistes

Nous sommes une NeurodiVenture et une organisation Teal fonctionnant sur :

Nous le faisons en tenant compte des traumatismes et de la neurodiversité, en utilisant la théorie polyvagale et la neuroscience de la communauté.

NeurodiVentures crĂ©e des espaces sĂ©curisĂ©s pour les groupes d’autistes et autres neurodivergents afin de partager les connaissances, de cultiver l’intelligence collective et d’offrir leurs dons au monde sous la forme de services vĂ©ritablement innovants et uniques.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Par dĂ©finition, le but principal de l’existence d’une NeurodiVenture est la crĂ©ation d’un espace communautaire Ă©galitaire et psychologiquement sĂ»r pour les personnes neurodivergentes.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Qu’est-ce que cela signifie ?

In other words


Une idée par ligne

  • NeurodiVenture est une organisation dirigĂ©e par des personnes neurodivergentes.
  • Il offre un environnement sĂ»r et stimulant pour la pensĂ©e divergente, la crĂ©ativitĂ©, l’exploration et la construction collaborative de niches.
  • Il est inclusif et non hiĂ©rarchique.
  • Il s’appuie sur des principes tels que le processus de conseil, la sĂ©curitĂ© psychologique, la thĂ©orie de l’autodĂ©termination, le cadre prosocial, la confiance mutuelle, la construction collaborative de niches, les sources ouvertes, les pratiques rĂ©paratrices et la justice transformatrice.
  • Il s’appuie sur les traumatismes et la neurodiversitĂ©, sur la thĂ©orie polyvagale et sur les neurosciences de la communautĂ©.
  • NeurodiVentures crĂ©e des espaces sĂ©curisĂ©s pour les groupes d’autistes et de personnes neurodivergentes.
  • Ces espaces permettent de partager des connaissances, de cultiver l’intelligence collective et d’offrir au monde des services uniques et innovants.

RĂ©sumĂ© d’un paragraphe

NeurodiVenture est une organisation dirigĂ©e par des personnes neurodivergentes. Il vise Ă  crĂ©er un environnement sĂ»r et favorable aux diffĂ©rents modes de pensĂ©e, Ă  la crĂ©ativitĂ©, Ă  l’exploration et au travail en commun sur des sujets spĂ©cifiques. Ils utilisent diverses mĂ©thodes et thĂ©ories, telles que le processus de conseil, la sĂ©curitĂ© psychologique, la thĂ©orie de l’autodĂ©termination, le cadre prosocial, la confiance mutuelle, la construction collaborative de niches, l’open source, les pratiques rĂ©paratrices, la justice transformative, les approches fondĂ©es sur les traumatismes et les approches fondĂ©es sur la neurodiversitĂ©. L’objectif est de fournir un espace oĂč les autistes et autres personnes neurodivergentes peuvent se rĂ©unir, partager leurs connaissances et utiliser leurs compĂ©tences et talents uniques pour crĂ©er des services innovants et utiles pour le monde.

Résumé détaillé

NeurodiVenture est une organisation gĂ©rĂ©e par des personnes neurodivergentes qui vise Ă  crĂ©er un environnement sĂ»r et stimulant pour la pensĂ©e divergente, la crĂ©ativitĂ©, l’exploration et la construction collaborative de niches. Il s’agit d’une organisation inclusive qui valorise les contributions et les perspectives des personnes neurodivergentes.

L’organisation suit les principes des organisations Teal, qui mettent l’accent sur l’autogestion et la prise de dĂ©cision distribuĂ©e. Ils utilisent le processus de conseil, oĂč les dĂ©cisions sont prises en demandant l’avis des personnes qui seront affectĂ©es par la dĂ©cision, plutĂŽt qu’en s’appuyant sur une structure hiĂ©rarchique.

La sĂ©curitĂ© psychologique est un aspect essentiel de NeurodiVenture, qui veille Ă  ce que les individus se sentent en sĂ©curitĂ© pour s’exprimer et partager leurs idĂ©es sans craindre d’ĂȘtre jugĂ©s ou critiquĂ©s. Cela favorise un environnement propice Ă  une communication ouverte et Ă  la collaboration.

L’organisation suit Ă©galement les principes de la thĂ©orie de l’autodĂ©termination, qui met l’accent sur le soutien de l’autonomie, de la compĂ©tence et des relations des individus. Cela signifie que les individus ont la libertĂ© de faire des choix, de dĂ©velopper leurs compĂ©tences et d’établir des relations significatives au sein de l’organisation.

NeurodiVenture opĂšre dans un cadre prosocial, qui encourage les comportements qui profitent aux autres et Ă  la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. Ce cadre encourage la coopĂ©ration, l’empathie et la compassion entre les membres de l’organisation.

La confiance mutuelle est un autre aspect important de NeurodiVenture. La confiance se construit grĂące Ă  une communication ouverte et honnĂȘte, Ă  la fiabilitĂ© et au respect des perspectives et des contributions de chacun.

La construction collaborative de niches est un concept qui implique de crĂ©er et de façonner des environnements qui s’alignent sur les forces et les capacitĂ©s uniques des personnes neurodivergentes. Cela leur permet d’apporter au monde leurs services innovants et uniques.

L’organisation adhĂšre Ă©galement aux principes de l’open source, ce qui signifie que les connaissances, les informations et les ressources sont partagĂ©es ouvertement et librement. Cela favorise une culture de collaboration et d’apprentissage continu.

Les pratiques rĂ©paratrices et la justice transformatrice sont des approches utilisĂ©es par NeurodiVenture pour rĂ©soudre les conflits et rĂ©tablir les relations au sein de l’organisation. Ces approches se concentrent sur la rĂ©paration des dommages, la comprĂ©hension et la promotion de la guĂ©rison.

NeurodiVenture adopte une approche tenant compte des traumatismes et de la neurodiversitĂ©, reconnaissant et prenant en compte les besoins et expĂ©riences uniques des personnes ayant subi des traumatismes ou Ă©tant neurodivergentes. Cela permet de s’assurer que l’organisation est sensible Ă  leurs besoins et qu’elle leur offre un environnement favorable.

La thĂ©orie polyvagale et la neuroscience de la communautĂ© sont utilisĂ©es pour comprendre et soutenir le bien-ĂȘtre social et Ă©motionnel des individus au sein de NeurodiVenture. Ces thĂ©ories permettent de comprendre comment le systĂšme nerveux rĂ©agit aux interactions sociales et comment crĂ©er des environnements qui favorisent les liens et l’appartenance.

Dans l’ensemble, NeurodiVenture est une organisation collaborative et inclusive qui valorise les contributions des personnes neurodivergentes. Il leur offre un environnement sĂ»r et stimulant pour partager leurs connaissances, cultiver l’intelligence collective et offrir des services innovants et uniques au monde.

AI Disclosure : Les rĂ©sumĂ©s ci-dessus ont Ă©tĂ© créés avec l’aide de l’assistant AI Elephas.

Il faut un village.

Whānau = famille Ă©largie, groupe familial, terme familier dĂ©signant un certain nombre de personnes – l’unitĂ© Ă©conomique principale de la sociĂ©tĂ© traditionnelle Māori. Dans le contexte moderne, le terme est parfois utilisĂ© pour inclure des amis qui n’ont pas nĂ©cessairement de liens de parentĂ© avec d’autres membres.

There is the saying that “It takes a village to raise a child.” The Autistic translation of this saying is “For an Autistic person it takes an Autistic whānau to feel loved and alive.” Without the support of an Autistic whānau, Autistic life feels like a life in continuous emergency mode.

Whānau : famille Ă©largie, groupe familial, terme familier dĂ©signant un certain nombre de personnes – l’unitĂ© Ă©conomique principale de la sociĂ©tĂ© traditionnelle Māori. Dans le contexte moderne, le terme est parfois utilisĂ© pour inclure des amis qui n’ont pas nĂ©cessairement de liens de parentĂ© avec d’autres membres.

Les Whānau ne sont pas mus par l’adrĂ©naline, mais par l’amour et l’entraide. La plupart des autistes ne sont pas nĂ©s d’un whānau autiste sain.

Takiwātanga Le terme takiwātanga signifie littĂ©ralement “dans leur propre espace et leur propre temps “.

Nous devons co-crĂ©er notre whānau dans notre propre espace et notre propre temps. Dans de nombreuses cultures indigĂšnes, les enfants dotĂ©s de qualitĂ©s uniques sont reconnus, reçoivent des mentors adultes dotĂ©s de qualitĂ©s tout aussi uniques et grandissent pour remplir des rĂŽles uniques au sein de leur communautĂ© locale, en contact avec d’autres personnes dotĂ©es de connaissances et d’idĂ©es uniques, peut-ĂȘtre mĂȘme au sein d’autres communautĂ©s. Si nous sommes intĂ©grĂ©s dans une Ă©cologie de soins, nous pouvons prospĂ©rer et partager la douleur et la joie de la vie.

Whānau est bien plus que la notion occidentale de “famille”. Il s’agit d’une connexion profonde, d’un lien dans lequel vous ĂȘtes nĂ© et que personne ne peut vous enlever.

Un whānau autiste pourrait ĂȘtre conceptualisĂ© comme une tribu d’ñmes, il ne s’agit pas d’une communautĂ© autiste mondiale amorphe, mais plutĂŽt d’une Ă©cologie de soins Ă  l’échelle humaine, composĂ©e de relations autistiques entre des Ăąmes sƓurs qui sont liĂ©es par des expĂ©riences partagĂ©es et un travail en commun.

Whanaungatanga : relation, parentĂ©, sentiment d’appartenance Ă  une famille – une relation fondĂ©e sur le partage d’expĂ©riences et le travail en commun, qui donne aux personnes un sentiment d’appartenance. Elle se dĂ©veloppe en fonction des droits et des obligations de la parentĂ©, qui servent Ă©galement Ă  renforcer chaque membre du groupe. Elle s’étend Ă©galement aux personnes avec lesquelles on dĂ©veloppe une relation familiale, amicale ou rĂ©ciproque.

Whakawhanaungatanga : processus consistant à établir des relations, à avoir de bonnes relations avec les autres.

Dans une culture saine, les enfants autistes sont aidĂ©s Ă  co-crĂ©er leur whānau autiste unique, mais dans notre “civilisation”, cette connaissance culturelle a Ă©tĂ© perdue et est supprimĂ©e. Dans la sociĂ©tĂ© dominante, les gens ne comprennent pas comment les autistes se soutiennent, s’aiment et prennent soin les uns des autres d’une maniĂšre qui va bien au-delĂ  de l’imagination neuronormative culturellement dĂ©ficiente.

Les autistes dĂ©pendent de l’aide d’autrui d’une maniĂšre qui diffĂšre de la norme culturelle – et qui est pathologisĂ©e dans les sociĂ©tĂ©s hypernormatives. Cependant, les nombreuses façons dont les personnes non autistes dĂ©pendent des autres sont considĂ©rĂ©es comme “normales”. Les chaĂźnes sans fin du traumatisme doivent ĂȘtre brisĂ©es.

On dit qu ‘”il faut un village pour Ă©lever un enfant”. La traduction autiste de ce dicton est “Pour une personne autiste, il faut un whānau autiste pour se sentir aimĂ© et vivant”.

Le fondement de notre whakapapa est l’ocĂ©an et les montagnes. Par le biais du soutien par les pairs des traumatismes au tistiques, nous nous lançons dans la cocrĂ©ation d’un whānau et d’une culture autistique sains dans le monde entier.

Autistique féral autonome | Collaboration autistique

Une NeurodiVenture est une organisation inclusive non hiĂ©rarchique gĂ©rĂ©e par des personnes neurodivergentes qui offre un environnement sĂ»r et stimulant pour la pensĂ©e divergente, la crĂ©ativitĂ©, l’exploration et la construction collaborative de niches.

En Te Reo Māori, le concept NeurodiVenture se traduit par Neurodivergent whānau. Les langues indigÚnes comme le Te Reo Māori possÚdent des mots importants pour désigner des concepts qui ont été supprimés par le colonialisme.

Sans le soutien d’un whānau autiste, la vie des autistes ressemble à une vie en mode d’urgence permanente.

Autistes – Le systĂšme immunitaire culturel des sociĂ©tĂ©s humaines
Many Artistic & Autistic people are unemployable by organisations that operate hierarchical structures. There is an urgent need to catalyse and co-create NeurodiVentures (worker co-ops) and healthy A♟tistic whānau all over the world. 

Nombreux artistiques et autistes sont inemployables dans les organisations qui fonctionnent selon des structures hiĂ©rarchiques. Il est urgent de catalyser et de cocrĂ©er des NeurodiVentures (coopĂ©ratives de travailleurs) et des whānau A♟tistiques sains dans le monde entier. Les A♟tistes dĂ©pendent de l’assistance des autres d’une maniĂšre qui diffĂšre de la norme culturelle – et qui est pathologisĂ©e dans les sociĂ©tĂ©s hypernormatives. Cependant, les nombreuses façons dont les personnes non a♟tistiquesdĂ©pendent des autres sont considĂ©rĂ©es comme “normales”. Les chaĂźnes sans fin du traumatisme doivent ĂȘtre brisĂ©es.

La niche Ă©cologique des peuples a♟tistiques | Autistic Collaboration

Les technologies que nous dĂ©veloppons et utilisons tendent Ă  reflĂ©ter le niveau de collaboration et de compĂ©titivitĂ© de notre culture. En tant que concepteurs conscients de la technologie, les ĂȘtres humains ont la possibilitĂ© d’influencer profondĂ©ment le niveau de collaboration dans notre culture, en particulier dans un monde numĂ©rique fortement interconnectĂ©.

Les NeurodiVenture Non seulement le modĂšle de fonctionnement fait de la neurodiversitĂ© une prĂ©occupation de premier plan pour une bonne entreprise, mais en imposant une limite stricte Ă  la taille du groupe (dans le cas de la S23M (conformĂ©ment aux statuts de l’entreprise), il garantit Ă©galement que chaque membre de l’équipe dispose d’une capacitĂ© cognitive suffisante pour Ă©tablir et maintenir des relations de confiance avec le monde extĂ©rieur, tout en encourageant la crĂ©ativitĂ© et l’innovation dans la gestion des ressources humaines. la collaboration pour la vie.

Organiser la collaboration neurodivergente | Autistic Collaboration

Au-delĂ  de l’élimination des structures hiĂ©rarchiques formelles, le modĂšle NeurodiVenture supprime Ă©galement toutes les incitations Ă  l’émergence de structures informelles de “pouvoir” grĂące Ă  la transparence de tous les rĂ©seaux de compĂ©tences individuels au profit de tous les membres de l’entreprise. C’est peut-ĂȘtre l’idĂ©e la plus radicale du modĂšle NeurodiVenture.

La transparence des rĂ©seaux de compĂ©tences individuelles permet aux mĂ©taconnaissances (qui possĂšde quelles connaissances et qui confie Ă  qui des questions ou des besoins relatifs Ă  des domaines de connaissances spĂ©cifiques) de circuler librement au sein d’une organisation.

La conceptualisation des flux de mĂ©taconnaissances par le biais de rĂ©seaux de compĂ©tences individuels facilite la coordination des activitĂ©s par le biais du processus de conseil dĂ©crit ci-dessus et des ateliers rĂ©guliers de l’Open Space, et agit comme un frein efficace aux hiĂ©rarchies informelles qui peuvent facilement affecter les organisations hiĂ©rarchiques et “non hiĂ©rarchiques”.

Organiser la collaboration neurodivergente | Autistic Collaboration

Les NeurodiVentures sont un exemple concret d’une espĂšce culturelle Ă©mergente qui offre des environnements sĂ»rs et stimulants pour la pensĂ©e divergente, la crĂ©ativitĂ©, l’exploration et la construction collaborative de niches.

Les NeurodiVentures reposent sur des principes intemporels et minimalistes de coordination et de collaboration de confiance qui datent d’avant l’émergence de la civilisation. Tous les membres s’engagent Ă 

  1. Accorder visiblement la confiance aux personnes, afin de desserrer le frein Ă  main de la collaboration.
  2. Débloquer les connaissances tacites au sein du groupe.
  3. Offrir un espace de liberté créative.
  4. Aider à réparer les relations effilochées.
  5. Remplacez la peur par le courage.
La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Au niveau des petits groupes (Ă  l’échelle humaine), le modĂšle NeurodiVenture fournit un ensemble de principes de base pour une collaboration crĂ©ative qui peut ĂȘtre mise en Ɠuvre de maniĂšre appropriĂ©e pour rĂ©pondre aux besoins locaux. Les principes prosociaux (Atkins et al., 2019) qui font partie du modĂšle NeurodiVenture ne fournissent pas seulement des orientations pour la collaboration au sein du groupe, mais aussi pour la collaboration avec d’autres groupes, et ils ouvrent ainsi la voie au dĂ©veloppement de rĂ©seaux biorĂ©gionaux collaboratifs de NeurodiVentures et d’autres groupes Ă  l’échelle humaine.

Le fait que des systĂšmes d’exploitation sociaux Ă  l’échelle humaine puissent ĂȘtre construits Ă  partir d’une infrastructure corrompue est un message puissant.

En nous concentrant sur l’échelle humaine Ă  l’extĂ©rieur du théùtre, nous pouvons nous reconnecter Ă  la niche physique et Ă©cologique qui soutient nos besoins humains. Plus l’environnement culturel environnant sera collaboratif, Ă©galitaire et favorable Ă  la diversitĂ© culturelle, moins les NeurodiVentures seront perçues comme inhabituelles et plus les personnes neurodivergentes pourront passer du temps en dehors des Ăźlots de sĂ©curitĂ© fournis par une NeurodiVenture sans se sentir dĂ©passĂ©es.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Le modĂšle de fonctionnement de NeurodiVenture pour les entreprises dĂ©tenues par leurs employĂ©s consiste en un ensemble de principes de base qui peuvent ĂȘtre adaptĂ©s aux besoins uniques d’une Ă©quipe spĂ©cifique de personnes neurodivergentes. Il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre directif sur la maniĂšre de crĂ©er et de gĂ©rer une NeurodiVenture, car il n’y a pas de bonne ou de meilleure maniĂšre.

Les personnes autistes dotĂ©es de talents et de compĂ©tences complĂ©mentaires sont idĂ©alement placĂ©es pour concevoir, dĂ©velopper et proposer conjointement des produits et des services uniques, sans avoir besoin de capitaux extĂ©rieurs ni d’un employeur ou d’un directeur.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Une NeurodiVenture offre la liberté de créer des produits et des services qui ne nécessitent pas une interaction continue avec le monde social humain neuronormatif.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Les technologies de communication et de collaboration numĂ©riques permettent Ă  NeurodiVentures d’agir comme un catalyseur pour une collaboration de confiance entre les groupes.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines
Chosen families are nonbiological kinship bonds, whether legally recognized or not, deliberately chosen for the purpose of mutual support and love.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se retrouvent en terrain inconnu alors qu’elles tentent de rĂ©concilier des relations chancelantes avec des parents de sang tout en crĂ©ant ce que l’on appelle communĂ©ment une “famille choisie”.

Selon la SAGE Encyclopedia of Marriage, Family, and Couples Counseling, “les familles choisies sont des liens de parentĂ© non biologiques, qu’ils soient lĂ©galement reconnus ou non, dĂ©libĂ©rĂ©ment choisis dans un but de soutien mutuel et d’amour”. Le terme est nĂ© au sein de la communautĂ© LGBTQ et a Ă©tĂ© utilisĂ© pour dĂ©crire les premiers rassemblements homosexuels tels que les Harlem Drag Balls de la fin du XIXe siĂšcle.

Les circonstances entourant la naissance des premiĂšres “familles choisies” – la solitude et l’isolement intenses auxquels sont confrontĂ©es les personnes rejetĂ©es par leur famille biologique – se poursuivent aujourd’hui. PrĂšs de 40 % des jeunes sans-abri d’aujourd’hui s’identifient comme homosexuels, et une Ă©tude rĂ©cente a rĂ©vĂ©lĂ© qu’environ 64 % des baby-boomers LGBTQ ont fondĂ© des familles choisies et continuent de s’appuyer sur elles.

Les “familles choisies” peuvent toutefois se former Ă  la suite d’une expĂ©rience de toute personne avec sa famille biologique qui laisse des besoins insatisfaits. Les amis qui deviennent votre famille de prĂ©dilection peuvent vous offrir un environnement familial plus sain que celui dans lequel vous avez Ă©tĂ© Ă©levĂ©, ou leur proximitĂ© peut vous permettre de compter sur eux lorsque votre famille biologique ne se trouve pas Ă  proximitĂ©. Une famille choisie peut faire partie du rĂ©seau croissant d’une personne et contribuer Ă  construire une large base de soutien qui continue Ă  se dĂ©velopper avec le temps.

La famille élue : un lien à trouver | Psychology Today

De nombreuses personnes dans le monde ne sont pas acceptĂ©es par leurs parents ou leur famille pour ce qu’elles sont.

Rina Sawayama : Tiny Desk (Home) Concert

Voici une interprĂ©tation de “Chosen Family” par Rina Sawayama (Ă  partir de 8:29).

Installez-vous, posez vos valises
Tu vas bien maintenant

Rina Sawayama – Famille Ă©lue
Racontez-moi votre histoire et je vous raconterai la mienne
Je suis tout ouĂŻe, prenez votre temps, nous avons toute la nuit.
Montrez-moi les riviÚres traversées, les montagnes escaladées
Montrez-moi qui vous a fait marcher jusqu'ici

Famille de choix peut sembler contradictoire, mais votre famille “choisie” est composĂ©e de ceux qui vous acceptent tel que vous ĂȘtes et qui veulent ce qu’il y a de mieux pour vous. Ils vous soutiennent dans les activitĂ©s que vous avez choisies, vous aident Ă  prendre des dĂ©cisions et vous avertissent lorsque vous ĂȘtes sur la mauvaise voie ! Comme dans toute autre famille, vous pouvez avoir des diffĂ©rends, mais ils sont toujours lĂ  pour vous. Si vous pouvez vous retrouver au sein d’une unitĂ© de supporters qui vous aiment inconditionnellement et vous offrent un espace qui vous permet d’ĂȘtre vous-mĂȘme, en toute sĂ©curitĂ© et sans obstacles, vous avez peut-ĂȘtre trouvĂ© votre famille “d’élection”. Cette famille n’est peut-ĂȘtre pas rĂ©unie au mĂȘme endroit.

Le guide de vie des autistes trans

Il y a quelque chose de trĂšs spĂ©cial dans le fait de nouer des relations avec des personnes qui vous comprennent et vous acceptent tel que vous ĂȘtes. Vous entendrez peut-ĂȘtre l’expression “famille choisie” utilisĂ©e par les personnes LGBTQIA+ pour dĂ©crire ces relations – des personnes qu’elles ont rencontrĂ©es, avec lesquelles elles ont tissĂ© des liens et qu’elles ont choisi d’avoir comme famille, sĂ©parĂ©ment de leur “vraie” famille.

Queerly Autistic : The Ultimate Guide For LGBTQIA+ Teens On The Spectrum (En anglais seulement)

Ces types de relations sont particuliĂšrement importants pour les personnes LGBTQIA+. Nous sommes depuis longtemps isolĂ©s de notre famille et de nos amis “officiels” en raison de notre sexualitĂ© et de notre genre. l’idĂ©e d’une famille “trouvĂ©e” ou “choisie” a une forte signification Ă©motionnelle au sein de la communautĂ©. Il existe encore aujourd’hui des personnes dont la famille rĂ©agit mal Ă  leur coming out (comme nous l’avons vu dans le chapitre sur le coming out), et les relations avec d’autres personnes de la communautĂ© LGBTQIA+ sont donc tout aussi importantes qu’elles l’ont toujours Ă©tĂ©.

MĂȘme si votre famille vous accepte et vous aime, les relations au sein de la communautĂ© peuvent ĂȘtre trĂšs importantes. C’est en tout cas ce qui s’est passĂ© pour moi.

Queerly Autistic : The Ultimate Guide For LGBTQIA+ Teens On The Spectrum (En anglais seulement)

Je dirai aussi ceci : Je ne l’ai jamais regrettĂ©, pas mĂȘme une seule seconde. Je n’ai jamais regrettĂ© d’avoir fait ce qu’il fallait ou de m’ĂȘtre battue pour la santĂ© et la plĂ©nitude des autres, mĂȘme si cela me causait de la peine et m’exposait Ă  des risques personnels importants. Je n’ai rien perdu de ce dont j’avais besoin, car j’avais tout en moi. Et les personnes qui sont devenues ma famille prĂ©cieuse et choisie sont des personnes que je n’aurais jamais rencontrĂ©es si je n’avais pas suivi ce chemin.

#ChurchToo : Comment la culture de la pureté soutient les abus et comment trouver la guérison

“Dans les contacts de mon tĂ©lĂ©phone, j’ai mis des Ă©mojis Ă  cĂŽtĂ© de leurs noms. J’ai mis des fraises Ă  cĂŽtĂ© des personnes qui Ă©taient trĂšs aimantes. J’ai mis des emojis de jeunes pousses Ă  cĂŽtĂ© des personnes qui m’ont appris des choses qui m’ont fait rĂ©flĂ©chir ou grandir”.

Dans l’annĂ©e qui a suivi ces changements dans sa vie, de nombreux “strawberry people” de Samuel sont devenus des membres de sa nouvelle famille. Ils l’ont soutenu pendant qu’il suivait une thĂ©rapie pour le syndrome de stress post-traumatique et qu’il se remettait de ses troubles alimentaires. Les gens de la fraise sont mĂȘme devenus amis les uns des autres – Samuel Ă©crit qu’ils parlent tous dans un seul chat de groupe.

DĂ©masquer l’autisme : DĂ©couvrir les nouveaux visages de la neurodiversitĂ©

J’ai finalement rĂ©alisĂ© que j’étais une gouine, et ce depuis des annĂ©es. Depuis lors, j’ai vĂ©cu parmi les digues et j’ai créé des familles et des foyers choisis, qui ne sont pas ancrĂ©s dans la gĂ©ographie, mais dans une passion, une imagination et des valeurs partagĂ©es.

Exil et fierté : Handicap, Queerness et Libération

🎾 We’re Punk Rock Canaries

Il suffit d’ĂȘtre punk rock. C’est ce que je dis.

Patty Schemel
“The troublemakers are the caged canaries.” “Their tendency to rebel against authority, was at the heart of what he called “autistic intelligence,” and part of the gift they had to offer society.” “Autistic people are best understood as the agents of a well functioning cultural immune system within human society.“


en mĂȘme temps, Asperger insistait sur le fait que la non-conformitĂ© de ses patients et leur tendance Ă  se rebeller contre l’autoritĂ© Ă©taient au cƓur de ce qu’il appelait “l’intelligence autistique” et faisaient partie du cadeau qu’ils avaient Ă  offrir Ă  la sociĂ©tĂ©.

THINKING PERSON’S GUIDE TO AUTISM : Hans Asperger, les nazis et l’autisme : Une conversation à travers les neurologies
Les ragots – Un obstacle au contrîle
Parce que nous nous opposons au contrĂŽle
Nous vivrons notre vie

Le contrĂŽle par les ragots

Nous sommes des canaris marginalisĂ©s dans une mine de charbon sociale et des baromĂštres rawlsiens de la moralitĂ© de la sociĂ©tĂ©. Il est profondĂ©ment subversif de vivre fiĂšrement tout en Ă©tant l’incarnation vivante des Ă©checs Ă©thiques de longue date de notre culture.

Notre refus d’obtempĂ©rer n’a pas pour but d’ĂȘtre rebelle. Nous n’acceptons tout simplement pas les choses qui nous nuisent. Mais comme un grand nombre de choses qui nous font du mal ne font pas de mal Ă  la plupart des personnes neurotypiques, nous sommes considĂ©rĂ©s comme des ĂȘtres sauvages qui ont besoin d’ĂȘtre remis sur le droit chemin.

THINKING PERSON’S GUIDE TO AUTISM : ON HANS ASPERGER, THE NAZIS, AND AUTISM : A CONVERSATION ACROSS NEUROLOGIES

Les autistes sont comme le canari dans la mine de charbon de la sociĂ©tĂ© dominante. Nous sommes parmi les premiers Ă  ĂȘtre affectĂ©s par des cultures pathologiquement hyper-compĂ©titives.

Ce que la société peut apprendre de la culture autistique | Autistic Collaboration

Je considĂšre les enfants qui font des bĂȘtises Ă  l’école comme des canaris de mineurs. Je veux que nous imaginions leurs comportements – qui sont certes perturbateurs, hypervisibles et problĂ©matiques – Ă  la fois comme le son fort de leur souffrance et comme un signal d’alarme pour le reste d’entre nous, indiquant qu’il y a du poison dans l’air que nous partageons. En d’autres termes, lorsqu’un enfant chante fort – et parfois de plus en plus fort, malgrĂ© nos demandes de silence – nous pourrions entendre cette chanson comme un signal que quelqu’un refuse d’entendre sa voix. Et nous pourrions apprendre Ă  l’écouter, en tenant compte de son avertissement et en cherchant dans l’air la toxine qui dĂ©clenche sa souffrance, le mal qui la rĂ©duit au silence et l’oblige Ă  crier.

Troublemakers : Leçons de libertĂ© des jeunes enfants Ă  l’école

Les fauteurs de troubles sont les canaris en cage, des enfants plus sensibles que leurs camarades Ă  l’environnement toxique de la salle de classe qui limite leur libertĂ©, leur coupe les ailes et Ă©touffe leur voix. Les chants des canaris nous mettent en garde contre les dangers – dangers pour l’apprentissage et le dĂ©veloppement des enfants, pour leur estime de soi, pour leur santĂ© physique et leur bien-ĂȘtre Ă©motionnel – alors que les enfants qui se comportent mal luttent pour ĂȘtre visibles et se faire entendre dans une institution qui s’efforce de les rendre invisibles ; alors qu’ils s’efforcent d’ĂȘtre acceptĂ©s par les communautĂ©s de leur classe mais se comportent de maniĂšre Ă  garantir leur exclusion ; alors qu’ils cherchent Ă  se faire entendre dans une institution qui s’efforce de les rendre invisibles ; alors qu’ils cherchent Ă  se faire entendre dans une institution qui s’efforce de les rendre invisibles. L’objectif est de crĂ©er un environnement propice Ă  l’interdĂ©pendance dans un cadre oĂč les normes d’indĂ©pendance prĂ©valent ; ils Ă©lĂšvent la voix de plus en plus fort dans l’espoir d’ĂȘtre entendus, mais ils savent qu’ils seront rĂ©duits au silence.

Shalaby reconnaĂźt que le fait de considĂ©rer les Ă©coles comme les principaux lieux d’enseignement de l’amour et d’apprentissage de la libertĂ© est contre-culturel, voire rĂ©volutionnaire, et s’oppose Ă  la maniĂšre dont les Ă©coles sont traditionnellement organisĂ©es, Ă  la maniĂšre dont les enseignants sont formĂ©s, Ă©valuĂ©s et rĂ©compensĂ©s, et Ă  la maniĂšre dont notre sociĂ©tĂ© perçoit les enfants et leur accorde de l’importance. Elle nĂ©cessite un recadrage radical des valeurs et des objectifs inscrits dans les dĂ©finitions de la rĂ©ussite et du succĂšs Ă  l’école, une refonte des rĂšgles, des rituels et des pĂ©dagogies de la classe, un redĂ©coupage des frontiĂšres de la communautĂ© et un remodelage des hiĂ©rarchies de pouvoir et d’autoritĂ© Ă  l’école. Shalaby sait, et nous prĂ©vient, que le travail de transformation de nos Ă©coles est difficile et beau, dur et gĂ©nĂ©reux. Il est rempli de champs de mines et d’incomprĂ©hensions, de percĂ©es et de rĂ©vĂ©lations. Il s’agit de rĂ©imaginer ce que pourrait ĂȘtre un lieu d’apprentissage libre et aimant, et les enfants sont la meilleure source pour commencer ce projet d’imagination et de libĂ©ration. Ils sont, aprĂšs tout, les grands imaginateurs : ils ouvriront la voie, les trublions en tĂȘte de file. Nous devons commencer par les Ă©couter.

Sara Lawrence-Lightfoot Emily Hargroves Fisher Professor of Education Harvard University in Troublemakers : Lessons in Freedom From Young Children at School (Les fauteurs de troubles : leçons de libertĂ© des jeunes enfants Ă  l’école)

ConsidĂ©rer ces enfants perturbateurs comme des canaris dans la mine n’est pas une idĂ©e qui m’est propre. Je l’ai appris de Thomas, le pĂšre d’un petit garçon de cinq ans qui ne pouvait et ne voulait pas se conformer aux attentes comportementales de son institutrice de maternelle.2 Les enseignants, les administrateurs scolaires, les mĂ©decins et les psychologues ont tous cherchĂ© une pathologie dans l’esprit et le corps de cet enfant. Ils partaient du principe que les dispositions prises Ă  l’école Ă©taient normales et bonnes, et que tout enfant incapable de tolĂ©rer ces dispositions devait ĂȘtre anormal et mauvais.

Bien que l’enfant souffre d’un trouble de l’humeur, une maladie cĂ©rĂ©brale pouvant ĂȘtre diagnostiquĂ©e, Thomas a contestĂ© l’hypothĂšse selon laquelle la maladie rendait son fils intrinsĂšquement mauvais ou cassant. Tout comme les poumons fragiles du canari, le cerveau de cet enfant le rend plus vulnĂ©rable aux mĂ©faits du poison. Il est plus sensible que la moyenne des enfants. Pourtant, le problĂšme est le poison, et non l’ĂȘtre vivant qui s’efforce de survivre malgrĂ© l’inhalation de ce poison. En effet, dans un air pur, les canaris respirent facilement.

GrĂące Ă  cette perspective, Thomas a dĂ©tournĂ© l’attention de son fils pour la porter sur l’air toxique de la vie dans les Ă©coles – les mĂ©faits quotidiens que les enfants moins sensibles peuvent respirer plus facilement : on leur dit quoi faire et exactement comment le faire toute la journĂ©e ; l’obligation de rester assis sans bouger pendant des heures ; la frustration de tĂąches acadĂ©miques ennuyeuses, dĂ©connectĂ©es et non pertinentes ; le manque choquant de temps pour les jeux libres ; et le peu d’occasions de construire des relations significatives dans la communautĂ© avec d’autres enfants et des adultes aimants. Telles Ă©taient les rĂ©alitĂ©s quotidiennes dont son fils se plaignait, auxquelles il rĂ©agissait Ă  l’extrĂȘme et qu’il refusait de tolĂ©rer. Pourtant, ils sont trop frĂ©quents dans la vie des Ă©coles, invisibles en raison de leur normalitĂ© quotidienne. Le fils de Thomas les a rendus visibles, signalant leur danger par ses rĂ©actions hypersensibles au mal. Il Ă©tait le canari des mineurs, nous avertissant tous des menaces qui pĂšsent sur la libertĂ© et que nous n’aurions pas pu voir autrement.

Le fait de considĂ©rer les enfants soi-disant brisĂ©s comme des canaris de mineurs attire notre attention sur les conditions sociales et culturelles toxiques des Ă©coles qui menacent et mettent en pĂ©ril l’espoir de libertĂ©. Notre travail en tant qu’éducateurs et parents doit devenir un effort pour purifier notre air au lieu de condamner les jeunes, de les forcer et de les entraĂźner activement Ă  tolĂ©rer le poison.

Troublemakers : Leçons de libertĂ© des jeunes enfants Ă  l’école

Les personnes neurodivergentes sont hypersensibles Ă  l’état d’esprit et Ă  l’environnement en raison d’un plus grand nombre de connexions neuronales. Ils prĂ©sentent Ă  la fois un risque plus Ă©levĂ© de traumatisme et une grande capacitĂ© de dĂ©tection de la sĂ©curitĂ©.

La neuroception et le cerveau en trois parties

L’hyperplasticitĂ© nous prĂ©dispose Ă  avoir de fortes rĂ©actions associatives aux traumatismes. Notre systĂšme d’apprentissage de la rĂ©ponse aux menaces est en Ă©tat d’alerte maximale. Le revers de la mĂ©daille de cette hyperplasticitĂ© est que nous nous adaptons rapidement Ă  des environnements qui ne sont pas vraiment sĂ»rs pour notre systĂšme nerveux.

Les stĂ©rĂ©otypes concernant les crises de colĂšre et l’automutilation chez les autistes viennent du fait que nous avons souvent des rĂ©actions de stress face Ă  des choses que les autres ne perçoivent pas comme pĂ©nibles. Parce que nos besoins uniques en matiĂšre de sĂ©curitĂ© ne sont pas largement compris, grandir avec des traumatismes importants est devenu notre dĂ©faut.

En raison de nos rĂ©ponses bio-sociales diffĂ©rentes aux stimuli, les personnes autistes ont d’importants obstacles Ă  surmonter pour accĂ©der Ă  la sĂ©curitĂ©.

DĂ©couverte d’une identitĂ© autistique positive fondĂ©e sur les traumatismes

La justice, l’égalitĂ©, l’équitĂ©, la misĂ©ricorde, la longanimitĂ©, le travail, la passion, la connaissance et surtout la vĂ©ritĂ©. Ce sont lĂ  mes principales Ă©motions.

De trĂšs grandes Ă©motions : Comment les autistes et les neurotypiques vivent les Ă©motions diffĂ©remment ” NeuroClastic

Imaginez que vous souffriez d’un handicap neurodĂ©veloppemental qui vous pose des problĂšmes de compĂ©tences sociales et, parfois, d’adhĂ©sion rigide Ă  des principes tels que la vĂ©ritĂ© et l’équitĂ©. Il y a de fortes chances que l’on vous ait dit, explicitement ou implicitement, que vous Ă©tiez pĂ©dant, grossier, brusque et que vous ne teniez pas suffisamment compte des points de vue des autres tout au long de votre vie.

J’ai surmontĂ© mon autisme et tout ce que j’ai obtenu, c’est ce trouble anxieux : A Memoir : Kurchak, Sarah : 9781771622462 : Amazon.com : Livres

C’est l’élĂ©ment dĂ©cisif. Vous devez respecter les normes autistiques d’honnĂȘtetĂ© si vous voulez nous convaincre de suivre une autre voie ou de changer d’avis.

Si vous n’ĂȘtes pas prĂȘt Ă  vous assurer que ce que vous nous demandez ou voulez nous faire croire est raisonnable, juste et vrai, vous n’aurez pas notre respect et la relation est vouĂ©e Ă  l’échec.

Les influences qui déforment la moralité de ceux qui nous entourent ne pénÚtrent tout simplement pas notre esprit conscient.

PensĂ©e autistique en noir et blanc
 Autisme et relations * MoralitĂ© et justice * – YouTube

Pour rester saines d’esprit, les personnes autistes s’opposent systĂ©matiquement Ă  la concurrence au sein du groupe, et elles en subissent souvent les consĂ©quences (Dexter 2020b).

Au sein des sociĂ©tĂ©s humaines, les personnes autistes contrebalancent ce que Steve Silberman a justement dĂ©crit comme le “dysfonctionnement de la vĂ©ritĂ©â€ chez les personnes non autistes.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

L’autisme est une variation humaine cruciale, vitale et urgente – un puissant correctif et un contrepoids Ă  la mentalitĂ© hiĂ©rarchique et dominatrice qui conduit actuellement la sociĂ©tĂ© humaine et la planĂšte hors des rails.

Les styles de pensĂ©e et de collaboration autistiques/neurodiverses ont un rĂŽle crucial Ă  jouer en tant qu’antidote Ă  l’approche neurotypique dominante de classement social/dominance – un rĂŽle crucial Ă  jouer pour ramener la sociĂ©tĂ© moderne Ă  une sorte d’équilibre durable, de fonctionnalitĂ©, de justice sociale et de santĂ© mentale.

La meilleure façon de comprendre les autistes est de les considĂ©rer comme les agents d’un systĂšme immunitaire culturel qui fonctionne bien au sein de la sociĂ©tĂ© humaine.

Les autistes sont essentiels à l’avenir de l’homo sapiens.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines

Il semble impossible de rendre un oiseau en cage responsable de sa propre mort dans une mine toxique, mais nous y parvenons pourtant.

Troublemakers : Leçons de libertĂ© des jeunes enfants Ă  l’école

L’autiste Freestone Wilson a suggĂ©rĂ© dans les annĂ©es 1990 que les autistes fonctionnent comme les ” canarisdes mineurs” de la civilisation. Lorsque l’air de la mine est empoisonnĂ©, nous n’empĂȘchons pas la naissance de canaris au cas oĂč ils souffriraient du poison et nous dĂ©rangeraient : nous purifions l’air ou fermons la mine.

Document de discussion sur l’eugĂ©nisme et la diversitĂ©

Nous sommes les canaris, et nous sommes punk rock Ă  ce sujet.

Nous sommes ici pour vous dire que l’air est empoisonnĂ©.

Nous sommes là pour mettre en avant ce qui est caché.

Nous sommes ici pour rappeler Ă  tous que nous avons des droits.

Droits, droits ? Vous avez des droits !

Double Dare Ya par Bikini Kill

Il s’agit d’un message d’intĂ©rĂȘt public
 avec guitare !

Know Your Rights, The Clash
Know Your Rights, These Are Your Rights

Nous pouvons vous aider Ă  connaĂźtre vos droits et Ă  vous dĂ©fendre. Voici quelques ressources gĂ©nĂ©rales et des ressources spĂ©cifiques aux États-Unis.

Ressources – Bienvenue dans la communautĂ© autiste

Nous avons travaillĂ© ensemble pendant de nombreuses annĂ©es et nous avons créé le mouvement de dĂ©fense des droits des personnes handicapĂ©es. Le mouvement de dĂ©fense des droits des personnes handicapĂ©es consiste Ă  lutter contre la discrimination fondĂ©e sur l’incapacitĂ©. Nous nous efforçons de faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ© pour qu’elle soit plus favorable aux personnes handicapĂ©es et nous luttons pour nos droits en tant que personnes handicapĂ©es.

L’autopromotion ne consiste pas seulement Ă  s’exprimer en son nom propre. Il peut Ă©galement s’agir de s’exprimer au nom de l’ensemble de la communautĂ©. Le mouvement de dĂ©fense des droits de l’homme, c’est lorsque nous nous exprimons tous ensemble. Le mouvement d’auto-assistance fait partie du mouvement de dĂ©fense des droits des personnes handicapĂ©es, dans le cadre duquel les personnes atteintes de dĂ©ficiences intellectuelles et de troubles du dĂ©veloppement se battent pour leurs droits.

Nous avons encore un long chemin Ă  parcourir, car les personnes handicapĂ©es sont toujours traitĂ©es de maniĂšre inĂ©quitable. Nous ne pouvons pas toujours choisir l’endroit oĂč nous vivons ou l’aide que nous recevons. Nous n’avons pas toujours le droit de vote. Il se peut que nous ne puissions pas choisir comment nous voulons dĂ©penser notre argent, ou que nous n’ayons pas le contrĂŽle sur les personnes qui s’occupent de nous. Mais nous continuons Ă  nous battre pour nos droits.

Bienvenue dans la communauté autiste

La devise du mouvement d’auto-assistance est “Rien sur nous, sans nous“. Beaucoup de gens parlent de nous sans nous laisser parler. Nous devrions toujours prendre part Ă  la conversation et ĂȘtre responsables de notre vie.

Bienvenue dans la communauté autiste

Via : Resource Library – Autistic Self Advocacy Network (RĂ©seau d’auto-dĂ©fense des autistes)

Le rĂ©seau Autistic Self Advocacy Network cherche Ă  faire progresser les principes du mouvement de dĂ©fense des droits des personnes handicapĂ©es en ce qui concerne l’autisme. L’ASAN estime que l’objectif de la dĂ©fense de l’autisme devrait ĂȘtre un monde dans lequel les personnes autistes jouissent de l’égalitĂ© d’accĂšs, de droits et d’opportunitĂ©s. Nous nous efforçons de donner aux personnes autistes du monde entier les moyens de prendre en main leur propre vie et l’avenir de notre communautĂ© commune, et nous cherchons Ă  organiser la communautĂ© autiste pour faire en sorte que nos voix soient entendues dans le dĂ©bat national qui nous concerne. Rien sur nous, sans nous !

RĂ©seau d’autodĂ©fense des autistes

Les personnes handicapĂ©es doivent elles-mĂȘmes Ă©laborer des politiques.
Nous devrions pouvoir utiliser nos histoires pour contribuer Ă  changer le monde.
Rien sur nous, sans nous !

PARTAGER SON HISTOIRE À DES FINS POLITIQUES

Dans un monde parfait, nous serions tous guidĂ©s par la prĂ©somption de compĂ©tence, non seulement en ce qui concerne le handicap, mais aussi dans toutes les interactions humaines. Mais nous ne vivons pas dans un monde parfait. Dans le monde rĂ©el, quelles que soient les compĂ©tences que j’acquiers – qu’elles soient sociales, Ă©motionnelles, physiques ou Ă©ducatives – il y aura un nombre important de personnes qui me considĂ©reront comme incompĂ©tent. PrĂ©parez-moi Ă  cela. Veiller Ă  ce que je connaisse mes droits. Faites-moi savoir encore et encore que je suis bien plus que la boĂźte dans laquelle une personne Ă  l’esprit Ă©troit souhaite me faire entrer. Pratiquez avec moi les outils interactifs dont j’ai besoin pour me tenir debout face Ă  ceux qui ne croient pas en moi.

Réseau des femmes autistes et non binaires. Cordialement, votre enfant autiste (p. 6). Beacon Press.

Nous faisons le travail vraiment essentiel

Nous aspirons à faire le “travail vraiment essentiel”.

Ce que Lorde et d’autres fĂ©ministes noires [
] ont compris, c’est que plus une personne appartient Ă  des groupes dĂ©shumanisĂ©s, plus son expĂ©rience l’oblige Ă  comprendre la façon dont la sociĂ©tĂ© est structurĂ©e : ce qu’elle tient pour acquis et qui elle tient pour acquis, les vĂ©ritĂ©s sur elle-mĂȘme qu’elle choisit d’ignorer, qui fait le travail vraiment essentiel.

Lettres Ă  mes sƓurs bizarres : Sur l’autisme et le fĂ©minisme

On nous fait honte et on nous culpabilise lorsque nous demandons l’aumîne, mais on attend aussi de nous que nous mendions.

C’est la raison pour laquelle la grande majoritĂ© des ressources philanthropiques continue d’aller aux mĂȘmes organisations bien Ă©tablies et bien dotĂ©es en ressources, qui n’ont gĂ©nĂ©ralement pas de comptes Ă  rendre aux communautĂ©s directement touchĂ©es et aux personnes qui ont le plus Ă  perdreconsidĂ©rant que les organisations qui travaillent en premiĂšre ligne, directement Ă  partir de la communautĂ©, ont infiniment moins de chances d’avoir accĂšs ne serait-ce qu’à une fraction des mĂȘmes sources de financement. et mĂȘme dans l’espace, en particulier dans le domaine de la philanthropie des personnes handicapĂ©es.

Lydia X.Z. Brown s’attaque avec force aux pratiques discriminatoires de la philanthropie

Le Prix David affirme que le processus de soumission “ne devrait pas prendre plus de 30 minutes”. Oui, 30 minutes”. À premiĂšre vue, l’application semble simple : dix questions, avec un maximum de 280 Ă  1 500 caractĂšres par rĂ©ponse. Mais c’est un processus qui aura un impact disproportionnĂ© sur de nombreuses personnes souffrant de maladies chroniques et racialisĂ©es, ainsi que sur les hommes non cis, qui recontextualiseront leurs idĂ©es pour plaire Ă  un philanthrope milliardaire. Alex et moi avons passĂ© environ 80 heures en deux semaines pour remplir le dossier de candidature. Ce type d’appel d’offres, a soulignĂ© Alex, crĂ©e des loteries temporelles, dans lesquelles la participation n’est pas de l’argent, mais du temps.

L’embourgeoisement philanthropique. Comment le Prix David transforme les activistes
 | par Liz Jackson | Medium

La philanthropie prĂ©tend souvent s’attaquer aux inĂ©galitĂ©s alors qu’elle les renforce, les perpĂ©tue et les exacerbe.

Lydia X.Z. Brown s’attaque avec force aux pratiques discriminatoires de la philanthropie

đŸ«€ We Ain’t Special

Chaque fois que l’on parle de mes besoins comme Ă©tant spĂ©ciaux, je dĂ©teste cela.

Pourquoi les besoins des personnes handicapĂ©es ne sont pas “spĂ©ciaux” – Life of a Blind Girl

Cette Ă©tude a identifiĂ©, sans surprise, que ce sont les parents et les professionnels qui se battent pour conserver le caractĂšre“spĂ©cial“, mais voici ce que je ne comprends vraiment pas : vous privez l’enfant de son appartenance Ă  une grande communautĂ©, accueillante, fantastique et solidaire en agissant de la sorte. Pourquoi ?

@mssinenomine
Our needs are human needs, not special needs.

Le mot “spĂ©cial” est utilisĂ© pour enjoliver la sĂ©grĂ©gation et l’exclusion sociĂ©tale – et son utilisation continue dans notre langage, nos systĂšmes Ă©ducatifs, nos mĂ©dias, etc. sert Ă  maintenir ces concepts “spĂ©ciaux” de plus en plus dĂ©suets qui ouvrent la voie Ă  une vie d’exclusion et d’attentes rĂ©duites.

“Il n’est pas spĂ©cial, c’est mon frĂšre” – Il est temps d’abandonner l’expression “besoins spĂ©ciaux” – Starting With Julius

Le terme “spĂ©cial” est le langage des patients captifs du complexe industriel du handicap. “La communautĂ© mĂ©dicale a trouvĂ© une maladie pour chaque diffĂ©rence humaine. Le DSM s’enrichit chaque annĂ©e de nouvelles façons d’ĂȘtre dĂ©fectueux, de nouvelles façons d’ĂȘtre diminuĂ©.” “Nous avons créé un systĂšme qui vous oblige Ă  vous soumettre, ou Ă  soumettre votre enfant, au statut de patient pour accĂ©der au droit d’apprendre diffĂ©remment. Le droit d’apprendre diffĂ©remment devrait ĂȘtre un droit humain universel qui ne dĂ©pend pas d’un diagnostic.” L’identitĂ© d’abord est le langage des agents. En remplaçant le terme “spĂ©cial” par le langage du modĂšle social, nous pouvons commencer Ă  passer du statut de patient Ă  celui d’agent.

Le terme “spĂ©cial” est la langue de la conformitĂ©. Les enfants handicapĂ©s “sont poussĂ©s Ă  se conformer, Ă  se conformer et Ă  se conformer. Elle les prive d’agence. Cela les expose Ă  des risques d’abus.” “Enseignez en prioritĂ© Ă  vos enfants le non-respect des rĂšgles et l’autonomie. Donner la prioritĂ© Ă  l’agence.” “La chose la plus importante qu’un enfant atteint de troubles du dĂ©veloppement doit apprendre est de savoir dire “non”. S’ils n’apprennent qu’une chose, que ce soit celle-lĂ .” “Il est d’une importance cruciale que la formation au respect du comportement ne soit pas au centre de la façon dont nous sommes parents, enseignants ou thĂ©rapeutes d’enfants autistes. En raison de la façon dont elle les rend vulnĂ©rables, non seulement en tant qu’enfants, mais aussi pour le reste de leur vie.“

“SpĂ©cial” est le langage de l’intimitĂ© forcĂ©e.

L’intimitĂ© forcĂ©e est la pierre angulaire du fonctionnement du capacitisme dans un monde suprĂ©matiste composĂ© de personnes valides. On attend des personnes handicapĂ©es qu’elles se “dĂ©shabillent” et qu’elles “montrent toutes leurs cartes” mĂ©taphoriquement afin d’obtenir l’accĂšs de base dont elles ont besoin pour survivre.

Intimité forcée : Une norme capacitiste | Leaving Evidence

Le terme “spĂ©cial” est la langue des abus. Les personnes “spĂ©ciales” peuvent ĂȘtre tourmentĂ©es et assassinĂ©es.

Changer de vocabulaire et de cadre. Utiliser le langage inclusif de la neurodiversitĂ© et le modĂšle social du handicap. Utilisez le pouvoir de la premiĂšre langue de l’identitĂ© pour donner aux enfants handicapĂ©s une identitĂ© et une tribu. Avec une fiertĂ© identitaire et un modĂšle social de tribu Ă  leurs cĂŽtĂ©s, les enfants peuvent mieux dĂ©velopper leur voix, leur capacitĂ© d’action et les outils de l’autodĂ©termination.

Les gens oublient que le terme “handicap” est associĂ© aux droits civils parce qu’il est codifiĂ© dans la loi. Les personnes “diffĂ©rentes”, “handicapĂ©es” et “à besoins spĂ©cifiques” ne le sont pas. C’est Ă©galement un mot que NOUS avons choisi lorsque nous avons nommĂ© l’ADA, et non un mot choisi par les personnes non handicapĂ©es pour se sentir mieux. #saytheword

@RebeccaCokley

L’heure est à l’inclusion du modùle social. Nos besoins sont des besoins humains, pas des besoins particuliers. La langue est importante.

Le droit d’une personne handicapĂ©e d’accĂ©der aux espaces publics n’est pas un besoin particulier.

Le rĂ©gime alimentaire d’une personne handicapĂ©e n’est pas un besoin particulier.

Le droit d’une personne handicapĂ©e Ă  l’information et Ă  la communication n’est pas un besoin particulier.

Le logement d’une personne handicapĂ©e n’est pas un besoin particulier.

Charis Hill | they/them sur Twitter
Je suis “spĂ©cial” ! // Langue de l’identitĂ© d’abord ou de la personne d’abord [CC]

Bien que la diversitĂ© humaine, le modĂšle social du handicap et l’inclusion en tant que concepts-cadres des droits de l’homme gagnent du terrain, pour une grande partie de la sociĂ©tĂ©, l’”histoire spĂ©ciale” se prĂ©sente toujours comme suit :

Un enfant ayant des “besoins spĂ©ciaux” prend le “bus spĂ©cial” pour recevoir une “assistance spĂ©ciale” dans une â€œĂ©cole spĂ©ciale” de la part d’”enseignants spĂ©cialisĂ©s” afin de le prĂ©parer Ă  un avenir “spĂ©cial” en vivant dans un “foyer spĂ©cial” et en travaillant dans un “atelier spĂ©cial”.

Cela vous semble-t-il “spĂ©cial” ?

Le mot “spĂ©cial” est utilisĂ© pour enjoliver la sĂ©grĂ©gation et l’exclusion sociĂ©tale – et son utilisation continue dans notre langage, nos systĂšmes Ă©ducatifs, nos mĂ©dias, etc. sert Ă  maintenir ces concepts “spĂ©ciaux” de plus en plus dĂ©suets qui ouvrent la voie Ă  une vie d’exclusion et d’attentes rĂ©duites.

La logique du lien entre “besoins spĂ©ciaux” et “lieux spĂ©ciaux [segregated] ” est trĂšs forte – elle n’a pas besoin d’ĂȘtre renforcĂ©e – elle doit ĂȘtre brisĂ©e.

En outre, l’étiquette “besoins spĂ©ciaux” Ă©tablit un modĂšle mĂ©dical de “soins” du handicap plutĂŽt qu’un modĂšle d’inclusion sociale du handicap. Elle rĂ©trĂ©cit et mĂ©dicalise la rĂ©ponse de la sociĂ©tĂ© Ă  la personne en suggĂ©rant que l’accent devrait ĂȘtre mis sur le “traitement” de ses “besoins spĂ©ciaux”, plutĂŽt que sur l’environnement de la personne qui rĂ©pond et s’adapte Ă  la personne – en l’incluant pour l’individu qu’elle est.

Le fait d’ĂȘtre Ă©tiquetĂ© (comme ayant ou Ă©tant) “à besoins spĂ©ciaux” a une autre consĂ©quence insidieuse mais grave. Cette Ă©tiquette implique qu’une personne ayant des “besoins particuliers” ne peut voir ses besoins satisfaits que par une aide “spĂ©ciale” ou des personnes “spĂ©cialement formĂ©es”, c’est-Ă -dire par des “spĂ©cialistes”. Cette implication est particuliĂšrement puissante et prĂ©judiciable dans nos systĂšmes scolaires traditionnels – elle empĂȘche les Ă©coles traditionnelles, les administrateurs et les enseignants de se sentir responsables, habilitĂ©s ou compĂ©tents pour adopter et pratiquer l’éducation inclusive dans les classes ordinaires, et perpĂ©tue par consĂ©quent la rĂ©sistance attitudinale Ă  la rĂ©alisation du droit humain Ă  l’éducation inclusive en vertu de l’article 24 de la Convention relative aux droits des personnes handicapĂ©es.

En d’autres termes, le langage des “besoins spĂ©ciaux” conduit Ă , et sert Ă  excuser, une attitude de “ne pas pouvoir faire” en tant que position par dĂ©faut de nombreux Ă©ducateurs gĂ©nĂ©raux – il prive effectivement l’éducation inclusive de son oxygĂšne nĂ©cessaire – une culture de classe propice Ă  la “possibilitĂ© de faire”.

“Il n’est pas spĂ©cial, c’est mon frĂšre” – Il est temps d’abandonner l’expression “besoins spĂ©ciaux” – Starting With Julius

L’étiquette “besoins spĂ©ciaux” est incompatible avec la reconnaissance du handicap comme faisant partie de la diversitĂ© humaine. Dans ce cadre social, aucun d’entre nous n’est “spĂ©cial”, car nous sommes tous des frĂšres et sƓurs Ă©gaux au sein de la famille diversifiĂ©e de l’humanitĂ©.

“Il n’est pas spĂ©cial, c’est mon frĂšre” – Il est temps d’abandonner l’expression “besoins spĂ©ciaux” – Starting With Julius
PAS DE BESOINS SPÉCIAUX | 21 MARS – JOURNÉE MONDIALE DU SYNDROME DE DOWN | #NOTSPECIALNEEDS – YOUTUBE

Besoins particuliers ?
Vraiment ?

Ce serait “spĂ©cial”
si les personnes atteintes du syndrome de Down
devaient manger des Ɠufs de dinosaures.
Ce serait spécial.

Si nous devions porter
une armure géante.
Ce serait spécial.

Ce serait spécial
si nous avions besoin d’ĂȘtre massĂ©s par un chat.

Si nous avions besoin d’ĂȘtre rĂ©veillĂ©s par une cĂ©lĂ©britĂ©.

Mais ce dont nous avons vraiment besoin, c’est

l’éducation, l’emploi, les opportunitĂ©s,
des amis et de l’amour.
Comme tout le monde.
Ces besoins sont-ils particuliers ?

Il n’y a pas de “normalitĂ©â€ ni de “besoins particuliers“. Il n’y a qu’une interdĂ©pendance.

Le handicap n’est pas fait pour les douzaines (ou les dĂ©mons) : 10 expressions racistes que les Noirs devraient retirer immĂ©diatement | par Talila “TL” Lewis | Medium

🆔 Nous prĂ©fĂ©rons le langage identitaire

Les mots ont le pouvoir de changer les attitudes Ă  l’égard des personnes autistes.

Keating et al, 2022
Il s'agit d'une personne atteinte d'autisme :

Dessin d'une personne à cÎté d'un sac contenant un arc-en-ciel.

Cette personne est sur le spectre autistique :

Dessin d'une personne se tenant au sommet d'un arc-en-ciel.

Il s'agit d'une personne autiste :

Dessin d'une personne aux couleurs de l'arc-en-ciel Ă  cĂŽtĂ© d'un cƓur aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Identité La premiÚre langue compte

La premiĂšre langue de l'identitĂ© est souvent prĂ©fĂ©rĂ©e dans la communautĂ© autiste, mais le choix personnel doit ĂȘtre respectĂ©.

Suivre @autisticrealms

Comme la plupart des communautĂ©s d’auto-assistance, de neurodiversitĂ© et de handicap, nous prĂ©fĂ©rons le langage de l’identitĂ© d’abord (IFL), et non celui de la personne d’abord (PFL).

  • Je suis autiste, pas une personne atteinte d’autisme.
  • L’autisme est une partie importante de mon identitĂ©.
  • Je suis une personne handicapĂ©e, pas une personne handicapĂ©e.
  • Le handicap est un Ă©lĂ©ment important de mon identitĂ©.

On vous a probablement appris Ă  utiliser PFL, alors que les aveugles, les sourds, les autistes et les handicapĂ©s prĂ©fĂšrent de loin l’IFL. Nous sommes fiers d ‘ utiliser l’IFL sur l’ensemble de notre site web.

L’étiquette “handicapĂ©â€ signifie beaucoup pour moi. Cela signifie que j’ai une communautĂ©. Cela signifie que j’ai des droits. Cela signifie que je peux ĂȘtre fier. Cela signifie que je peux m’affirmer face aux personnes handicapĂ©es. Cela signifie que je peux ĂȘtre moi-mĂȘme et bien plus encore.

@twitchyspoonie

La premiĂšre langue de l’identitĂ© est frĂ©quente chez les dĂ©fenseurs des droits des personnes neurodivergentes et handicapĂ©es. Dans les communautĂ©s de modĂšles sociaux, de neurodiversitĂ© et d’autonomie, l’identitĂ© d’abord est un meilleur choix que la personne d’abord.

Gardez Ă  l’esprit que plus il y a de culture autour d’un handicap, et plus ce handicap modifie les perceptions fondamentales d’une personne et ses interactions avec le monde, plus il est probable qu’un langage centrĂ© sur l’identitĂ© soit un meilleur pari.

Le langage centrĂ© sur la personne : Ce que c’est et quand ne pas l’utiliser ” NeuroClastic

Toutes les personnes autistes et handicapĂ©es de notre communautĂ© utilisent la premiĂšre langue de l’identitĂ©. Les mots autiste et handicapĂ© nous rattachent Ă  une identitĂ©, Ă  une communautĂ© et Ă  une culture. Ils nous aident Ă  dĂ©fendre nos intĂ©rĂȘts.

Les termes “handicap” et “personnes handicapĂ©es” sont des indicateurs de culture et d’identitĂ©. Ainsi, le terme “personne handicapĂ©e” est acceptĂ©.

Le langage centré sur la personne ne met pas toujours la personne au premier plan
Expand for infographic: Of the more than 800 self-advocates who completed the survey, 88.6% indicated a preference for identity-first language. There is a clear preference for identity-first language among our audience.

Sur plus de 800 auto-intervenants qui ont rĂ©pondu Ă  l’enquĂȘte, 88,6 % ont indiquĂ© une prĂ©fĂ©rence pour la langue d’origine. Lorsqu’on leur a demandĂ© de prĂ©ciser, ils ont rĂ©pondu par des idĂ©es telles que

  • Lorsqu’une publication utilise le mot “autiste”, je me sens vu et acceptĂ©.
  • “Mon autisme n’est pas un accessoire que je peux mettre de cĂŽtĂ©. Ce n’est pas quelque chose d’extĂ©rieur qui s’est accrochĂ© Ă  moi. Ce n’est pas une maladie que j’ai “attrapĂ©e”. C’est une partie fondamentale et insĂ©parable de moi et de ce que je suis.
  • “Je les utilise parfois de maniĂšre interchangeable et je ne m’offusque pas personnellement de l’un ou de l’autre. Cependant, avec l’autisme, j’essaie d’utiliser l’identitĂ© d’abord parce que c’est ce que la communautĂ© neurodivergente semble prĂ©fĂ©rer”.
1 000 personnes interrogĂ©es, l’enquĂȘte dit
 | Organization for Autism Research

Cette enquĂȘte a confirmĂ© ce que l’OAR soupçonnait. Les temps et les attitudes ont considĂ©rablement changĂ© Ă  cet Ă©gard. Notre public a une nette prĂ©fĂ©rence pour un langage qui donne la prioritĂ© Ă  l’identitĂ©. En rĂ©ponse, l’OAR a dĂ©cidĂ© d’adopter par dĂ©faut le langage “identitĂ© d’abord” : Ă  l’avenir, lorsque nous ferons rĂ©fĂ©rence aux personnes autistes en gĂ©nĂ©ral, nous utiliserons le langage “identitĂ© d’abord”.

1 000 personnes interrogĂ©es, l’enquĂȘte dit
 | Organization for Autism Research

đŸ—Łïž La langue est un lieu de lutte.

La langue est également un lieu de lutte.

Choisir la marge comme espace d’ouverture radicale, bell hooks

La langue est un lieu de lutte. La langue est importante. Nous avons l’obligation morale de nous rapprocher des communautĂ©s que nous servons et d’utiliser la langue qu’elles prĂ©fĂšrent. En savoir plus :

The oppressed struggle in language to recover ourselves, to reconcile, to reunite, to renew. Our words are not without meaning, they are an action, resistance. Language is also a place of struggle.

Souvent, lorsque la voix radicale parle de domination, elle s’adresse Ă  ceux qui dominent. Leur prĂ©sence change la nature et la direction de nos mots. La langue est aussi un lieu de lutte. Je n’étais qu’une jeune fille qui entrait lentement dans la fĂ©minitĂ© lorsque j’ai lu les mots d’Adrienne Rich : “C’est le langage de l’oppresseur, et pourtant j’en ai besoin pour vous parler”. Cette langue qui m’a permis de faire des Ă©tudes supĂ©rieures, de rĂ©diger une thĂšse, de prendre la parole lors d’entretiens d’embauche, porte un parfum d’oppression. La langue est Ă©galement un lieu de lutte.

La langue est Ă©galement un lieu de lutte. Nous sommes liĂ©s Ă  la langue, nous vivons dans les mots. La langue est Ă©galement un lieu de lutte. Oserais-je parler d’une mĂȘme voix Ă  l’opprimĂ© et Ă  l’oppresseur ? Oserais-je vous parler dans un langage qui dĂ©passera les limites de la domination – un langage qui ne vous liera pas, ne vous enfermera pas, ne vous retiendra pas. La langue est Ă©galement un lieu de lutte. Les opprimĂ©s luttent dans la langue pour se retrouver, se rĂ©concilier, se rĂ©unir, se renouveler. Nos paroles ne sont pas vides de sens, elles sont une action, une rĂ©sistance. La langue est Ă©galement un lieu de lutte.

Choisir la marge comme espace d’ouverture radicale, bell hooks
Ce que ressentent les professionnels du handicap lorsqu’ils prononcent le mot

“CentrĂ© sur la personne

Note : Il s’agit d’une satire.

đŸ–Œïž Nous recadrons, car nous ne sommes pas brisĂ©s.

Le bien-ĂȘtre et l’autonomisation Ă  long terme des autistes et des membres d’autres groupes neurocognitifs minoritaires dĂ©pendent de notre capacitĂ© Ă  crĂ©er un changement de paradigme – un passage du paradigme de la pathologie au paradigme de la neurodiversitĂ©.

JETER LES OUTILS DU MAÎTRE : SE LIBÉRER DU PARADIGME DE LA PATHOLOGIE
Redefining Autism Science with Monotropism and the Double Empathy Problem

Si nous avons raison, alors le monotropisme est l’une des idĂ©es clĂ©s nĂ©cessaires pour donner un sens Ă  l’autisme, avec le problĂšme de la double empathie et la neurodiversitĂ© . Le monotropisme donne un sens Ă  de nombreuses expĂ©riences autistiques au niveau individuel. Le problĂšme de la double empathie explique les malentendus qui surviennent entre des personnes qui perçoivent le monde diffĂ©remment, souvent confondus avec un manque d’empathie de la part des autistes. La neurodiversitĂ© dĂ©crit la place des personnes autistes et des autres “neurominoritĂ©s” dans la sociĂ©tĂ©.

Monotropisme – Bienvenue

Le monotropisme et le problĂšme de la double empathie sont deux des choses les plus importantes qui soient arrivĂ©es Ă  la recherche sur l’autisme. Dans les deux numĂ©ros prĂ©cĂ©dents du Guide du NeurodiVerse,“D’une tour d’ivoire construite sur du sable Ă  une recherche ouverte, participative, Ă©mancipatrice et activiste” et“SantĂ© mentale et justice Ă©pistĂ©mique“, nous avons abordĂ© certaines mauvaises tendances dans la science de l’autisme. Nous cĂ©lĂ©brons ici deux tendances qui ont su tirer leur Ă©pingle du jeu.

Le monotropisme est une thĂ©orie de l’autisme dĂ©veloppĂ©e par des personnes autistes, initialement par Dinah Murray et Wenn Lawson.

Les esprits monotropes ont tendance Ă  concentrer leur attention sur un nombre rĂ©duit d’intĂ©rĂȘts Ă  un moment donnĂ©, ce qui laisse moins de ressources pour d’autres processus. Nous soutenons que cela peut expliquer presque toutes les caractĂ©ristiques communĂ©ment associĂ©es Ă  l’autisme, directement ou indirectement. Cependant, il n’est pas nĂ©cessaire de l’accepter comme une thĂ©orie gĂ©nĂ©rale de l’autisme pour qu’elle constitue une description utile des expĂ©riences autistiques courantes et de la maniĂšre de les traiter.

Bienvenue – Monotropisme

En termes simples, le “problĂšme de la double empathie” fait rĂ©fĂ©rence Ă  une rupture de la comprĂ©hension mutuelle (qui peut se produire entre deux personnes) et donc Ă  un problĂšme auquel les deux parties doivent faire face, mais qui est plus susceptible de se produire lorsque des personnes aux dispositions trĂšs diffĂ©rentes tentent d’interagir. Dans le contexte des Ă©changes entre personnes autistes et non autistes, le problĂšme est traditionnellement considĂ©rĂ© comme rĂ©sidant dans le cerveau de la personne autiste. Il en rĂ©sulte que l’autisme est principalement considĂ©rĂ© comme un trouble de la communication sociale, alors que l’interaction entre les personnes autistes et non autistes est avant tout une question mutuelle et interpersonnelle.

Le “problùme de la double empathie” : dix ans aprùs – Damian Milton, Emine Gurbuz, Betriz Lopez, 2022

Ces deux vidĂ©os, d’une durĂ©e totale de moins de 10 minutes, constituent un excellent moyen de se familiariser avec la science moderne de l’autisme.

Introduction au problĂšme de la double empathie
Introduction au monotropisme

Comprendre le monotropisme et le problĂšme de la double empathie vous aidera Ă  faire les choses correctement, plutĂŽt que de vous tromper, lorsque vous interagirez avec des personnes autistes.

Si une personne autiste est sortie trop rapidement du flux monotrope, nos systÚmes sensoriels se dérÚglent.

Nous nous retrouvons alors rapidement dans un Ă©tat qui va du malaise au mĂ©contentement, Ă  la colĂšre, voire Ă  l’effondrement ou Ă  l’arrĂȘt des activitĂ©s.

Cette rĂ©action est souvent qualifiĂ©e de comportement difficile alors qu’il s’agit en rĂ©alitĂ© de l’expression d’une dĂ©tresse causĂ©e par le comportement des personnes qui nous entourent.

Comment vous pouvez vous tromper :

  • Ne pas se prĂ©parer Ă  la transition
  • Trop d’instructions
  • Parler trop vite
  • Ne pas tenir compte du temps de traitement
  • Utiliser un langage exigeant
  • Utilisation de rĂ©compenses ou de punitions
  • Environnements sensoriels inadĂ©quats
  • Environnements de communication mĂ©diocres
  • Formuler des hypothĂšses
  • Un manque de rĂ©flexion perspicace et informĂ©e de la part du personnel
Introduction au monotropisme – YouTube

Nous recadrons

Nous sortons des limites du modĂšle mĂ©dical et du paradigme de la pathologie pour entrer dans l’étendue respectueusement connectĂ©e du modĂšle biopsychosocial et du paradigme de la neurodiversitĂ©. Nous passons de l’idĂ©ologie du dĂ©ficit Ă  l’idĂ©ologie structurelle.

Nous, les stimpunks
Autism + environment = outcome. Understanding the sensing and perceptual world of autistic people is central to understanding autism.

J’ai Ă©crit ailleurs sur ce que j’appelle “l’équation en or”, qui est la suivante :

Autisme + environnement = résultats

Dans le contexte de l’anxiĂ©tĂ©, cela signifie que c’est la combinaison de l’enfant et de l’environnement qui est Ă  l’origine du rĂ©sultat (anxiĂ©tĂ©), et non pas le fait d’ĂȘtre autiste en soi. C’est Ă  la fois terriblement dĂ©primant mais aussi positif. C’est terriblement dĂ©primant parce que cela montre Ă  quel point nous faisons fausse route, mais c’est positif parce qu’il y a toutes sortes de choses que nous pouvons faire pour changer les situations environnementales afin d’attĂ©nuer l’anxiĂ©tĂ©.

Éviter l’anxiĂ©tĂ© chez les enfants autistes : Un guide pour le bien-ĂȘtre des autistes, Dr Luke Beardon

La comprĂ©hension du monde sensoriel et perceptif des personnes autistes est essentielle pour comprendre l’autisme.

“Ce n’est pas sorcier – NDTi

il est essentiel que tous les environnements auxquels votre enfant a frĂ©quemment accĂšs soient Ă©valuĂ©s d’un point de vue sensoriel afin de rĂ©duire au maximum le risque d’anxiĂ©tĂ©. TrĂšs souvent, dans le monde sensoriel, ce qui semble si mineur aux yeux des autres peut ĂȘtre la clĂ© de ce qui cause un problĂšme Ă  votre enfant.

Éviter l’anxiĂ©tĂ© chez les enfants autistes : Un guide pour le bien-ĂȘtre des autistes, Dr Luke Beardon

Tous ces exemples montrent que les problĂšmes sensoriels jouent un rĂŽle important dans la vie quotidienne de votre enfant. Il est impĂ©ratif d’en tenir compte dans le plus grand nombre d’environnements possible, afin de minimiser le risque d’anxiĂ©tĂ©.

Éviter l’anxiĂ©tĂ© chez les enfants autistes : Un guide pour le bien-ĂȘtre des autistes, Dr Luke Beardon

Les besoins sensoriels sont une nĂ©cessitĂ© absolue pour que votre enfant se sente Ă  l’aise (au sens propre comme au sens figurĂ©) Ă  l’école.

Éviter l’anxiĂ©tĂ© chez les enfants autistes : Un guide pour le bien-ĂȘtre des autistes, Dr Luke Beardon

Le plaisir sensoriel (qui pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le sentiment presque opposĂ© Ă  l’anxiĂ©tĂ©) peut ĂȘtre l’une des expĂ©riences les plus riches et les plus agrĂ©ables que connaisse la population autiste – et devrait ĂȘtre encouragĂ© Ă  chaque fois que l’occasion s’en prĂ©sente.

Éviter l’anxiĂ©tĂ© chez les enfants autistes : Un guide pour le bien-ĂȘtre des autistes, Dr Luke Beardon

L’une des dĂ©couvertes les plus importantes est que la plupart des autistes prĂ©sentent des diffĂ©rences sensorielles significatives par rapport Ă  la plupart des non-autistes. Le cerveau des autistes absorbe de grandes quantitĂ©s d’informations et nombre d’entre eux possĂšdent des atouts considĂ©rables, notamment la capacitĂ© de dĂ©tecter des changements qui Ă©chappent aux autres, un grand dĂ©vouement et une grande honnĂȘtetĂ©, ainsi qu’un sens profond de la justice sociale. Mais comme beaucoup ont Ă©tĂ© placĂ©s dans un monde oĂč ils sont submergĂ©s par les motifs, les couleurs, les sons, les odeurs, les textures et les goĂ»ts, ces forces n’ont pas eu l’occasion de se manifester. Au lieu de cela, ils sont plongĂ©s dans une crise sensorielle perpĂ©tuelle, qui conduit soit Ă  un comportement extrĂȘme – un effondrement – soit Ă  un Ă©tat extrĂȘme de retrait physique et de communication – une fermeture. Si l’on ajoute Ă  cela les malentendus liĂ©s Ă  la communication sociale avec les autres, il devient plus facile de voir comment les occasions d’amĂ©liorer la vie des autistes ont Ă©tĂ© manquĂ©es.

Prendre en compte et répondre aux besoins sensoriels des personnes autistes dans le logement | Local Government Association

Si nous voulons rĂ©ellement favoriser l’épanouissement des personnes autistes, nous devons prendre au sĂ©rieux leurs besoins sensoriels, dans tous les contextes. Les avantages qui en dĂ©coulent vont bien au-delĂ  des communautĂ©s autistes ; ce qui aide les personnes autistes aide souvent tout le monde.

Prendre en compte et répondre aux besoins sensoriels des personnes autistes dans le logement | Local Government Association

Enfin, la participation des personnes autistes Ă  l’examen et Ă  la modification de l’environnement sensoriel permettra d’identifier les Ă©lĂ©ments qui ne sont pas visibles ou audibles pour leurs homologues neurotypiques. Nous l’encourageons vivement Ă  le faire dans la mesure du possible.

Prendre en compte et répondre aux besoins sensoriels des personnes autistes dans le logement | Local Government Association

“Les petits changements qui peuvent facilement ĂȘtre apportĂ©s pour tenir compte de l’autisme s’additionnent vraiment et peuvent transformer l’expĂ©rience d’une jeune personne Ă  l’hĂŽpital. Cela peut vraiment faire toute la diffĂ©rence.

“Ce n’est pas sorcier – NDTi

Ce rapport prĂ©sente l’autisme vu comme une diffĂ©rence de traitement sensoriel. Il dĂ©crit certains des diffĂ©rents dĂ©fis sensoriels gĂ©nĂ©ralement causĂ©s par les environnements physiques et propose des ajustements qui permettraient de mieux rĂ©pondre aux besoins sensoriels dans les services d’hospitalisation.

“Ce n’est pas sorcier – NDTi

Nous avons cinq sens externes et trois sens internes. Tous ces Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre traitĂ©s en mĂȘme temps et ajoutent donc Ă  la “charge sensorielle”.

“Ce n’est pas sorcier – NDTi

L’autisme est considĂ©rĂ© comme un trouble du traitement sensoriel. Les informations provenant de tous les sens peuvent devenir Ă©crasantes et prendre plus de temps Ă  traiter. Cela peut entraĂźner un effondrement ou un arrĂȘt.

“Ce n’est pas sorcier – NDTi

Il est Ă©galement important de reconnaĂźtre que les personnes autistes modifient inĂ©vitablement les structures qu’elles habitent d’une maniĂšre unique parce qu’elles sont autistes et en dĂ©pit de toute tentative neurotypique de freiner leur tendance Ă  le faire. Si leur disposition autistique n’était pas ce qu’elle est, le monde neurotypique n’essaierait pas de la gĂ©rer et de la contrĂŽler. Exister en tant que personne autiste est donc presque une dĂ©monstration de force en matiĂšre d’agence.

Frontiers | Une approche rĂ©aliste critique de l’autisme : Implications ontologiques et Ă©pistĂ©mologiques pour la production de connaissances dans la recherche sur l’autisme | Psychologie
ADHD (Kinetic Cognitive Style) is not a damaged or defective nervous system. It is a nervous system that works well using its own set of rules.

Le TDAH ou ce que je prĂ©fĂšre appeler le style cognitif cinĂ©tique (KCS) est un autre bon exemple. (Nick Walker a inventĂ© ce terme alternatif). Le nom TDAH implique que les cinĂ©tiques comme moi ont un dĂ©ficit d’attention, ce qui pourrait ĂȘtre le cas d’un certain point de vue. D’un autre cĂŽtĂ©, une meilleure perspective, plus cohĂ©rente, est que les cinĂ©tiques rĂ©partissent leur attention diffĂ©remment. De nouvelles recherches semblent indiquer que la SCK Ă©tait prĂ©sente au moins Ă  l’époque oĂč l’homme vivait dans des sociĂ©tĂ©s de chasseurs-cueilleurs. En un sens, ĂȘtre un cinĂ©tique Ă  l’époque oĂč les humains Ă©taient nomades aurait Ă©tĂ© un grand avantage. En tant que chasseurs, ils auraient remarquĂ© plus facilement tout changement dans leur environnement et auraient Ă©tĂ© plus actifs et prĂȘts pour la chasse. Dans la sociĂ©tĂ© moderne, elle est considĂ©rĂ©e comme un trouble, mais lĂ  encore, il s’agit plus d’un jugement de valeur que d’un fait scientifique.

Biais : de la normalisation Ă  la neurodiversitĂ© – Neurodivergencia Latina
Jouet dur de Squigger, un Randimal qui combine un tigre et un écureuil
Squiger, un Randimal qui combine un tigre et un écureuil, est passionné et a un pouvoir de concentration intense. Squiger est devenu la mascotte de la communauté KCS/ADHD.

Je ne suis pas fan de l’étiquette “TDAH” car elle signifie “trouble du dĂ©ficit de l’attention avec hyperactivitĂ©â€, et les termes “dĂ©ficit” et “trouble” puent absolument le paradigme de la pathologie. J’ai souvent suggĂ©rĂ© de le remplacer par le terme Kinetic Cognitive Style (KCS) ; que cette suggestion soit adoptĂ©e ou non, j’espĂšre en tout cas que l’étiquette TDAH sera remplacĂ©e par quelque chose de moins pathologique.

Vers un avenir neuroqueer : Entretien avec Nick Walker | Autism in Adulthood

Presque tous mes patients veulent abandonner le terme “trouble dĂ©ficitaire de l’attention avec hyperactivitĂ©â€, parce qu’il dĂ©crit le contraire de ce qu’ils vivent Ă  chaque instant de leur vie. Il est difficile de qualifier une chose de dĂ©sordre lorsqu’elle comporte de nombreux aspects positifs. Le TDAH n’est pas un systĂšme nerveux endommagĂ© ou dĂ©fectueux. Il s’agit d’un systĂšme nerveux qui fonctionne bien selon ses propres rĂšgles.

Les secrets du cerveau du TDAH : Pourquoi nous pensons, agissons et ressentons les choses comme nous le faisons.

La premiĂšre chose, et c’est probablement l’élĂ©ment le plus important qui dĂ©finit le syndrome, est la composante cognitive du TDAH : un systĂšme nerveux basĂ© sur l’intĂ©rĂȘt.

Le TDAH est donc une difficultĂ© gĂ©nĂ©tique, neurologique et cĂ©rĂ©brale Ă  s’engager dans une situation donnĂ©e.

Les personnes atteintes de TDAH sont capables de s’engager et de voir leurs performances, leur humeur, leur niveau d’énergie dĂ©terminĂ©s par la perception momentanĂ©e de quatre choses :

  • IntĂ©rĂȘt (fascination)
  • DĂ©fi ou compĂ©titivitĂ©
  • NouveautĂ© (crĂ©ativitĂ©)
  • Urgence (gĂ©nĂ©ralement une date limite)
Les caractéristiques du TDAH que tout le monde néglige : TRS, hyperexcitation, etc. (avec Dr. William Dodson)

Glickman & Dodd (1998) ont constatĂ© que les adultes se dĂ©clarant atteints de TDAH obtenaient des rĂ©sultats plus Ă©levĂ©s que les autres adultes en ce qui concerne leur capacitĂ© Ă  se concentrer sur des “tĂąches urgentes”, telles que des projets ou des prĂ©parations de derniĂšre minute. Les adultes du groupe TDAH Ă©taient particuliĂšrement capables de remettre Ă  plus tard l’alimentation, le sommeil et d’autres besoins personnels et de rester absorbĂ©s par la “tĂąche urgente” pendant une pĂ©riode prolongĂ©e.

Du point de vue de l’évolution, l’”hyperfocalisation” Ă©tait avantageuse, car elle confĂ©rait d’excellentes aptitudes Ă  la chasse et permettait de rĂ©agir rapidement face aux prĂ©dateurs. En outre, les hominins ont Ă©tĂ© des chasseurs-cueilleurs pendant 90 % de l’histoire de l’humanitĂ© depuis le dĂ©but, avant les changements Ă©volutifs, la fabrication du feu et les innombrables percĂ©es dans les sociĂ©tĂ©s de l’ñge de pierre.

HypothĂšse du chasseur contre l’agriculteur – WikipĂ©dia

La caractĂ©ristique la plus importante est que l’attention n’est pas dĂ©ficitaire, mais incohĂ©rente.

“Si vous avez Ă©tĂ© capable de vous engager et de rester engagĂ© dans n’importe quelle tĂąche de votre vie, avez-vous dĂ©jĂ  trouvĂ© quelque chose que vous ne pouviez pas faire ?

Une personne atteinte de TDAH rĂ©pondra : “Non. Si je peux commencer et rester dans le flux, je peux faire n’importe quoi.

Omnipotentiel

Les personnes atteintes de TDAH sont omnipotentes. Ce n’est pas une exagĂ©ration, c’est la vĂ©ritĂ©. Ils peuvent vraiment faire n’importe quoi.

Les caractéristiques du TDAH que tout le monde néglige : TRS, hyperexcitation, etc. (avec Dr. William Dodson)

Les personnes atteintes de TDAH vivent en ce moment mĂȘme.

Les caractéristiques du TDAH que tout le monde néglige : TRS, hyperexcitation, etc. (avec Dr. William Dodson)
  • La performance est gĂ©nĂ©ralement le seul aspect recherchĂ© par la plupart des gens.
  • L’ennui et le manque d’engagement sont presque physiquement douloureux pour les personnes ayant un systĂšme nerveux TDAH.
  • Lorsqu’ils s’ennuient, les TDAH sont irritables, nĂ©gatifs, tendus,
    et n’ont pas d’énergie pour faire quoi que ce soit.
  • Les personnes souffrant de troubles de l’attention sont prĂȘtes Ă  faire presque n’importe quoi pour soulager cette dysphorie. L’automĂ©dication. Recherche de stimulants. “Chercher la bagarre”.
  • Lorsqu’ils sont engagĂ©s, les TDAH sont instantanĂ©ment Ă©nergiques, positifs et sociaux.
  • Ces changements d’humeur et d’énergie sont souvent interprĂ©tĂ©s Ă  tort comme des troubles bipolaires.
Les caractéristiques du TDAH que tout le monde néglige : TRS, hyperexcitation, etc. (avec Dr. William Dodson)

Les personnes atteintes de TDAH ne s’intùgrent dans aucun systùme scolaire.

Les caractéristiques du TDAH que tout le monde néglige : TRS, hyperexcitation, etc. (avec Dr. William Dodson)

Les personnes atteintes de TDAH vivent en ce moment mĂȘme. Ils doivent ĂȘtre personnellement intĂ©ressĂ©s, interpellĂ©s et trouver cela nouveau ou urgent Ă  l’instant mĂȘme, sinon rien ne se passe parce qu’ils ne peuvent pas s’engager dans la tĂąche.

La passion. Qu’est-ce qui donne un sens Ă  votre vie ? Qu’avez-vous hĂąte de vous lever et d’aller faire le matin ? Malheureusement, seule une personne sur quatre dĂ©couvre ce que c’est, mais c’est probablement le moyen le plus fiable de rester dans la zone que nous connaissons.

Les caractéristiques du TDAH que tout le monde néglige : TRS, hyperexcitation, etc. (avec Dr. William Dodson)

Les personnes qui ont un systÚme nerveux TDAH mÚnent une vie intense et passionnée. Les hauts sont plus élevés, les bas sont plus bas, toutes les émotions sont beaucoup plus intenses.

À tous les stades du cycle de vie, les personnes ayant un systĂšme nerveux TDAH mĂšnent une vie intense et passionnĂ©e.

Ils ressentent plus de choses que les neurotypiques.

Par consĂ©quent, toutes les personnes atteintes de TDAH, et en particulier les enfants, risquent toujours d’ĂȘtre submergĂ©es de l’intĂ©rieur.

Un guide du TDAH sur la dysrégulation émotionnelle et le rejet La dysphorie sensible (avec William Dodson, M.D.)

La dysphorie sensible au rejet (DSR) est une sensibilitĂ© Ă©motionnelle et une douleur extrĂȘmes dĂ©clenchĂ©es par la perception qu’une personne a Ă©tĂ© rejetĂ©e ou critiquĂ©e par des personnes importantes dans sa vie. Elle peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e par le sentiment de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, de ne pas rĂ©pondre Ă  ses propres exigences ou aux attentes des autres.

Comment le TDAH déclenche une dysphorie sensible au rejet

Nous avons deux chansons à thÚme pour KCS/DREAD/ADHD dans notre communauté : Guided by Angels par Amyl and the Sniffers et Monkey Mind par The Bobby Lees.

Guidés par les anges
Mais ils ne sont pas célestes
Ils sont sur mon corps
Et ils me guident célestement
Les anges me guident vers le ciel, vers le ciel
L'énergie, la bonne et la mauvaise
J'ai beaucoup d'énergie
C'est ma monnaie
Je dépense, je protÚge mon énergie, ma monnaie

Guided by Angels par Amyl and the Sniffers
Monkey Mind
C'est juste mon esprit de singe
Monkey Mind
C'est juste mon

Je le sors, puis je le fais asseoir
Je le regarde dans les yeux et n'en dis pas plus.
faire des tours de passe-passe
Maintenant tu regardes ici, tu vas me quitter
seul
Parce qu'il n'y a pas de place ici pour une petite
un singe dans ma maison

Monkey Mind
C'est juste mon esprit de singe
Monkey Mind
C'est juste mon
Cet esprit de singe, il aime se manger tout cru.
Il pense qu'il a fini, puis il prend une autre bouchée.
Maintenant tu vois, je dois apprendre Ă  ĂȘtre gentil
A mon esprit de singe, parce qu'il sera avec moi jusqu'Ă  ce que je meure

L'esprit du singe
C'est juste mon esprit de singe
Singe juste mon

Monkey Mind par The Bobby Lees

Recadrer ces Ă©tats d’ĂȘtre qui ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s de dĂ©ficiences ou de pathologies en les considĂ©rant comme des diffĂ©rences humaines.

Normal Sucks : L’auteur Jonathan Mooney explique comment les Ă©coles laissent tomber les enfants ayant des difficultĂ©s d’apprentissage
Vous pensez me connaĂźtre ?
Non, vous ne me connaissez pas
Ne m'enfermez pas, je veux ĂȘtre grand
Je veux faire partie de tout et de tous
Pas de clĂŽture autour de moi
Non, vous ne pouvez pas me limiter
Je suis entre les deux, votre ensemble de rĂšgles
N'essayez mĂȘme pas de vous adresser Ă  moi.

Bah ! binaires
Ce n'est que de la poudre aux yeux
Je veux faire partie de tout et de tous

Dont' Fence Me In par Amyl and the Sniffers

đŸ–Šïž Nous allons réécrire les rĂ©cits

Si nous avons appris une chose du mouvement des droits civiques aux États-Unis, c’est que lorsque d’autres parlent en votre nom, vous perdez.

Ed Roberts

💔 Nous n’allons pas bien.

Illustration d'une personne debout dans les flammes
Illustration d'une personne qui se cache derriĂšre une couverture tenue devant elle.
Une personne se fùche et casse en deux une flÚche qui lui traverse la main. D'autres flÚches sont plantées dans le dos de la personne.

Art par Marissa Paternoster de Screaming Females et Noun

Nous ne sommes pas d’accord. Je dis cela avec la plus grande compassion. Vous avez une valeur intrinsĂšque, mĂȘme si votre travail invisible passe souvent inaperçu et n’est pas rĂ©compensĂ©. Vous mĂ©ritez de vivre, de vous reposer et d’ĂȘtre remarquĂ©. Il est triste de constater que nous, les autistes, avons dĂ» faire la plus grande partie du travail de plaidoyer, mais ceux qui ne comprennent pas notre combat ne sont tout simplement pas assez motivĂ©s pour faire avancer les choses. Nous ne pouvons pas permettre que la voix de la majoritĂ© soit celle des guĂ©risseurs qui nous gouvernent. Alors, soyez plus bruyants. Se mettre en colĂšre. C’est notre mouvementet nous avons besoin de plus que de visibilitĂ©. Nous avons besoin d’un soutien accessible et significatif.

Les adultes autistes ne sont pas acceptables – par Lin Tanner, Victoria

💀 Vous nous tuez.

Les autistes doivent s’approprier le label de la mĂȘme maniĂšre que les autres minoritĂ©s dĂ©crivent leur expĂ©rience et dĂ©finissent leur identitĂ©. La pathologisation des maniĂšres d’ĂȘtre des autistes est un jeu de pouvoir social qui prive les personnes autistes de leur pouvoir d’action. Nos statistiques en matiĂšre de suicide et de santĂ© mentale sont le rĂ©sultat de la discrimination et non une “caractĂ©ristique” de l’autisme.

Une dĂ©finition commune des modes d’ĂȘtre autistiques
Decreased social standing leads to stigmatized minority groups being exposed to more stressful life situations, with simultaneously fewer resources to cope with these events. 

L’objectif principal du modĂšle de stress des minoritĂ©s est d’expliquer les disparitĂ©s de santĂ© entre les groupes majoritaires et les groupes minoritaires stigmatisĂ©s (Meyer 2003). La thĂ©orie du stress social repose sur l’idĂ©e que les dĂ©savantages sociaux peuvent se traduire par des disparitĂ©s en matiĂšre de santĂ© (Schwartz et Meyer 2010). Les chercheurs Ă©mettent l’hypothĂšse que la diminution du statut social conduit les groupes minoritaires stigmatisĂ©s Ă  ĂȘtre exposĂ©s Ă  des situations de vie plus stressantes, avec simultanĂ©ment moins de ressources pour faire face Ă  ces Ă©vĂ©nements. La structure sociale facilite ce processus par des actes de discrimination et d’exclusion sociale, qui sont des charges de stress supplĂ©mentaires auxquelles les groupes socialement favorisĂ©s ne sont pas exposĂ©s de la mĂȘme maniĂšre.

(PDF) Extension du modÚle de stress des minorités pour comprendre les problÚmes de santé mentale rencontrés par la population autiste

Au fur et Ă  mesure que nous comprenons mieux la dĂ©pression dans la communautĂ© transgenre, il apparaĂźt clairement que la cause principale est ce que l’on appelle le “stress des minoritĂ©s”, c’est-Ă -dire “les facteurs de stress induits par une culture hostile et homophobe, qui se traduit souvent par une vie de harcĂšlement, de mauvais traitements, de discrimination et de victimisation”.

Quand les mondes s’entrechoquent – La maladie mentale au sein de la communautĂ© trans – Lionheart

Le syndrome de stress d’adaptation prolongĂ© est ce qui se produit lorsque quelqu’un prĂ©tend ĂȘtre ce qu’il n’est pas au quotidien. C’est Ă©puisant et c’est un vĂ©ritable fardeau pour l’ñme. Cela contribue grandement au niveau Ă©levĂ© de maladies mentales dans la communautĂ© trans ou Ă  l’épuisement autistique dans la communautĂ© neurodiverse.

ysabetwordsmith | PoĂšme : “Type Integrity” (IntĂ©gritĂ© du type)

Pourquoi les personnes autistes appartenant à des groupes minoritaires sur le plan du genre subissent-elles un plus grand stress sur le plan de la santé mentale ? Pour citer le document de recherche,

“Les taux accrus de problĂšmes de santĂ© mentale dans ces populations minoritaires sont souvent la consĂ©quence de la stigmatisation et de la marginalisation liĂ©es au fait de vivre en dehors des normes socioculturelles dominantes (Meyer 2003). Cette stigmatisation peut conduire Ă  ce que Meyer (2003) appelle le “stress des minoritĂ©s”. Ce stress peut provenir d’évĂ©nements nĂ©gatifs externes qui, parmi d’autres formes de victimisation, peuvent inclure des insultes verbales, des actes de violence, des agressions sexuelles commises par une personne connue ou inconnue, des possibilitĂ©s rĂ©duites d’emploi et de soins mĂ©dicaux, et le harcĂšlement de personnes en position d’autoritĂ© (Sandfort et al. 2007)”.

Ann’s Autism Blog : Autisme, transgenre et Ă©viter les tragĂ©dies

Comme le montre le mouvement des minoritĂ©s handicapĂ©es, l’autisme est de plus en plus considĂ©rĂ© comme faisant partie de l’identitĂ© des personnes autistes. Les autistes constituent donc une minoritĂ© identitaire et peuvent ĂȘtre exposĂ©s Ă  un stress social excessif en raison de leur statut social dĂ©favorisĂ© et stigmatisĂ©. Cette Ă©tude teste l’utilitĂ© du modĂšle de stress minoritaire pour expliquer l’expĂ©rience des problĂšmes de santĂ© mentale au sein d’un Ă©chantillon d’autistes de haut niveau (N=111). Les facteurs de stress liĂ©s aux minoritĂ©s, notamment la discrimination quotidienne, la stigmatisation intĂ©riorisĂ©e et la dissimulation, sont des prĂ©dicteurs significatifs d’une moins bonne santĂ© mentale, mĂȘme si l’on tient compte de l’exposition gĂ©nĂ©rale au stress. Ces rĂ©sultats indiquent l’utilitĂ© potentielle du stress de la minoritĂ© pour expliquer l’augmentation des problĂšmes de santĂ© mentale dans les populations autistes. Les implications pour la recherche et les applications cliniques sont discutĂ©es.

(PDF) Extension du modÚle de stress des minorités pour comprendre les problÚmes de santé mentale rencontrés par la population autiste

Le modĂšle du stress des minoritĂ©s postule que le dĂ©savantage social et la marginalisation se traduisent par un fardeau accru, qui peut Ă  son tour entraĂźner des disparitĂ©s en matiĂšre de santĂ© mentale et physique (Meyer et al., 2002; Frost et al., 2015). Elle a surtout Ă©tĂ© utilisĂ©e pour Ă©tudier les disparitĂ©s en matiĂšre de santĂ© observĂ©es dans la communautĂ© homosexuelle. Le modĂšle de stress des minoritĂ©s s’éloigne de l’idĂ©e que les communautĂ©s LGBTQ+ ont quelque chose d’inhĂ©rent et se concentre plutĂŽt sur les expĂ©riences des minoritĂ©s sexuelles et de genre au sein de la sociĂ©tĂ©. Cela peut paraĂźtre clichĂ©, mais c’était un moment de lumiĂšre – c’était une lentille Ă  travers laquelle je pouvais rĂ©flĂ©chir Ă  toute une vie d’expĂ©riences et les rendre cohĂ©rentes pour une fois. Pourtant, en tant qu’idĂ©e, le stress des minoritĂ©s va Ă  l’encontre de la littĂ©rature qui associe les traits de l’autisme lui-mĂȘme Ă  la suicidalitĂ© (Mikami et al, 2009), centrĂ© sur la souffrance comme inhĂ©rente Ă  l’autisme (Baron-Cohen et Bolton, 1993), ou se concentrent sur les styles de pensĂ©e spĂ©cifiques des personnes autistes comme cause d’une mauvaise santĂ© mentale – comme si les personnes autistes existaient dans un trou noir sociĂ©tal, et souffriraient toujours en l’absence de l’ensemble de notre structure sociale.

Il n’est pas difficile de voir l’utilitĂ© potentielle du modĂšle de stress minoritaire lorsque l’on s’arrĂȘte et que l’on fait le point sur la façon dont les personnes autistes sont traitĂ©es dans la sociĂ©tĂ©. Le modĂšle du stress minoritaire rend compte d’une partie de la complexitĂ© de la vie d’un autiste. Les personnes autistes font l’objet de stĂ©rĂ©otypes, et la grande majoritĂ© d’entre eux sont nĂ©gatifs(Wood et Freeth, 2016). Les personnes autistes sont confrontĂ©es Ă  la discrimination dans l’emploi, Ă  un taux de chĂŽmage plus Ă©levĂ© et au sous-emploi, ainsi qu’à des brimades sur le lieu de travail(Shattuck et al., 2012; Baldwin et al., 2014). Les enfants autistes sont plus susceptibles d’ĂȘtre exclus des Ă©coles(Timpson et Great Britain, 2019). Au Royaume-Uni, un tiers des personnes autistes n’ont accĂšs ni Ă  l’emploi ni aux prestations sociales(Redman, 2009), tandis que 12 % des adultes autistes gallois dĂ©clarent ĂȘtre sans domicile fixe(Evans, 2011). Les statistiques montrent un usage disproportionnĂ© de la force Ă  l’encontre des personnes autistes et des personnes souffrant de troubles de l’apprentissage au Royaume-Uni (MinistĂšre de l’IntĂ©rieur, 2018), tandis qu’un tiers Ă  la moitiĂ© des incidents impliquant un usage excessif de la force par la police concerne une personne handicapĂ©e (Perry et Carter-Long, 2016) – des expĂ©riences qui seront Ă©videmment aggravĂ©es par le racisme institutionnel (Holroyd, 2015). Les personnes autistes sont plus susceptibles d’ĂȘtre victimes de (poly)victimisation, notamment en Ă©tant quatre fois plus susceptibles de subir des violences physiques et psychologiques de la part d’adultes lorsqu’elles Ă©taient enfants, 27 fois plus susceptibles d’ĂȘtre victimes de taquineries et sept fois plus susceptibles d’ĂȘtre victimes de violences sexuelles(Weiss et Fardella, 2018). À l’extrĂȘme de la victimisation, les enfants autistes sont plus susceptibles de mourir d’un filicide(Lucardie, 2005). La vie des autistes est marquĂ©e par un excĂšs de stress souvent stupĂ©fiant tout au long de la vie.

ConsidĂ©rant l’étude de Hirvikoski et al. (2016), J’ai choisi d’étudier la santĂ© mentale et le stress des minoritĂ©s parce que des gens comme moi mouraient (et meurent encore) en masse par suicide. Pour ĂȘtre clair, vouloir un meilleur avenir pour ma communautĂ© est une valeur, et mon travail l’a incarnĂ© dĂšs le dĂ©but. Ce sont les valeurs qui m’ont poussĂ© Ă  agir. Comment peut-on appartenir Ă  une communautĂ© qui souffre activement et ne pas vouloir l’amĂ©liorer dans la mesure du possible ?

J’ai dĂ©couvert que l ‘ exposition au stress d’une minoritĂ© permet de prĂ©dire un bien-ĂȘtre nettement moins bon et une dĂ©tresse psychologique plus importante dans la communautĂ© autiste. (Botha et Frost, 2020), y compris l’exposition Ă  la victimisation et Ă  la discrimination, la discrimination quotidienne, l’attente du rejet, l’attente du rejet, la rĂ©vĂ©lation (divulgation), la dissimulation (masquage de l’autisme), la stigmatisation intĂ©riorisĂ©e, et il explique une proportion importante et significative de la variance – en termes simples – la marginalisation constante des personnes autistes contribue Ă  des taux Ă©levĂ©s de mauvaise santĂ© mentale. Par ailleurs, j’ai remarquĂ© qu’en dĂ©pit d’une distribution normale (et de l’absence de valeurs aberrantes), le score moyen de dĂ©tresse psychologique Ă©tait supĂ©rieur au seuil indiquant une dĂ©tresse psychologique sĂ©vĂšre(Kessler et al., 2003). Entre la tristesse de ces rĂ©sultats et l’exposition Ă  tous ces rĂ©cits troublants sur l’autisme, j’ai envisagĂ© (bien que briĂšvement) d’abandonner le monde universitaire sans poursuivre mon doctorat.

FrontiĂšres | Universitaire, activiste ou dĂ©fenseur ? En colĂšre, enchevĂȘtrĂ©s et Ă©mergents : Une rĂ©flexion critique sur la production de connaissances sur l’autisme
We’re all burnt out from masking.

Le burn-out autistique est un Ă©tat de fatigue physique et mentale, de stress accru et de capacitĂ© rĂ©duite Ă  gĂ©rer les aptitudes Ă  la vie quotidienne, les donnĂ©es sensorielles et/ou les interactions sociales, qui rĂ©sulte d’annĂ©es d’efforts excessifs pour rĂ©pondre Ă  des demandes qui ne sont pas en phase avec nos besoins.

Burn-out autistique : “Mon corps physique et mon esprit ont commencĂ© Ă  s’éteindre”.

“Un Ă©tat d’épuisement gĂ©nĂ©ralisĂ©, de perte de fonction, d’augmentation des traits autistiques et de retrait de la vie qui rĂ©sulte du fait de dĂ©penser continuellement plus de ressources que l’on n’en a pour faire face Ă  des activitĂ©s et Ă  des environnements inadaptĂ©s Ă  ses capacitĂ©s et Ă  ses besoins. En d’autres termes, l’épuisement professionnel des autistes est le rĂ©sultat du fait qu’on leur demande de faire continuellement plus que ce dont ils sont capables, sans qu’ils disposent de moyens suffisants pour rĂ©cupĂ©rer.

THINKING PERSON’S GUIDE TO AUTISM : L’épuisement professionnel des autistes : Un entretien avec la chercheuse Dora Raymaker

J’ai connu plusieurs moments d’épuisement professionnel au cours de ma vie et de ma carriĂšre. Il est Ă©puisant d’ĂȘtre ce que je ne suis pas sur le plan neurologique . Porter le masque de la neurotypicitĂ© vide mes batteries et fait fondre mes cuillĂšres. Pendant longtemps, pendant des dĂ©cennies, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. Je ne comprenais pas les causes profondes de mes cycles d’épuisement professionnel. La dĂ©couverte en ligne de la communautĂ© ” Actually Autistic” m’a fait prendre conscience du concept d’épuisement professionnel des autistes. Lorsque j’ai dĂ©couvert l’écriture communautaire dont l’extrait figure ci-dessous, j’ai enfin compris une part importante de moi-mĂȘme. En repensant Ă  ma vie, j’ai reconnu ces pĂ©riodes oĂč les mĂ©canismes d’adaptation ont cessĂ© de fonctionner et se sont effondrĂ©s. J’ai reconnu mes phases et mes changements comme une adaptation fluide et continue.

Être autiste signifie une vie d’adaptation fluide. Nous maĂźtrisons quelque chose, nous dĂ©veloppons des stratĂ©gies de survie, nous nous adaptons et tout va bien. Si la vie change, nous avons souvent besoin de temps pour nous rĂ©adapter. Trouver le nouveau modĂšle. DĂ©finir les rĂšgles. Testez des stratĂ©gies pour voir ce qui fonctionne. Entre-temps, d’autres choses peuvent s’effondrer. Nous perdons des compĂ©tences. Nous nous efforçons de faire face Ă  des choses qui Ă©taient auparavant rĂ©alisables dans des conditions plus prĂ©visibles. Il ne s’agit pas d’une rĂ©gression Ă  un stade antĂ©rieur du dĂ©veloppement, mais d’un processus d’adaptation Ă  de nouveaux dĂ©fis, qui se dĂ©roule tout au long de la vie de l’autiste.

Régression autistique et adaptation fluide | Musings of an Aspie

Ces pĂ©riodes d’épuisement ont entraĂźnĂ© des problĂšmes Ă  l’école et au travail. Je perdrais mes fonctions exĂ©cutives et mes compĂ©tences en matiĂšre de soins personnels. Ma capacitĂ© de surcharge sensorielle et sociale s’est rĂ©duite Ă  presque rien. J’évitais de parler et je me retirais de la vie sociale. J’étais Ă©puisĂ©. Je ne pouvais plus maintenir la façade. J’ai dĂ» m’arrĂȘter et en payer le prix.

Les adultes autistes ont dĂ©crit les principales caractĂ©ristiques de l’épuisement autistique comme Ă©tant l’épuisement chronique, la perte de compĂ©tences et une tolĂ©rance rĂ©duite aux stimuli. Ils ont dĂ©crit l’épuisement professionnel comme Ă©tant dĂ» Ă  des facteurs de stress de la vie qui ajoutent Ă  la charge cumulative qu’ils subissent, et Ă  des obstacles au soutien qui crĂ©ent une incapacitĂ© Ă  obtenir un soulagement de la charge. Ces pressions ont fait que les attentes ont dĂ©passĂ© les capacitĂ©s, ce qui a entraĂźnĂ© un Ă©puisement professionnel chez les autistes.

“Avoir toutes ses ressources internes Ă©puisĂ©es au-delĂ  de toute mesure et ne pas avoir d’équipe pour nettoyer” : DĂ©finir le burnout autistique | L’autisme Ă  l’ñge adulte

Je me connais maintenant beaucoup mieux, ainsi que mon systĂšme d’exploitation autistique. Cette prise de conscience m’a beaucoup aidĂ©, mais je dois toujours vivre dans une sociĂ©tĂ© qui ne comprend pas. Être un autiste considĂ©rĂ© comme “de haut niveau” signifie que l’on doute de son identitĂ© et qu’on la remet en question. Les efforts Ă©puisants dĂ©ployĂ©s pour passer et masquer ne sont guĂšre reconnus. Ils sont mis de cĂŽtĂ© avec un “je fais ça aussi” et retenus contre nous dans les moments d’effondrement et d’épuisement oĂč nous ne pouvons plus faire semblant d’ĂȘtre neurotypiques. Les rĂ©compenses pour avoir rĂ©ussi sont les tropes capacitistes familiers du handicap invisible et l’attente de continuer Ă  rĂ©ussir, pour toujours.

Lorsque les autistes tentent de se fondre dans la masse, c’est pour Ă©viter de subir les consĂ©quences d’une non-conformitĂ© – et non pour gagner ou conserver un statut social.

S’approprier le label – Autistic Collaboration

Nous sommes tous épuisés par le masquage.

Nous savons qui ils sont et ce qu’ils ont fait à notre peuple.

En 2012, j’ai intĂ©grĂ© le programme d’éducation de l’UniversitĂ© d’État de Sonoma afin de rechercher dans la littĂ©rature sur l’éducation et les sciences sociales, et j’espĂ©rais rassembler des recherches sur l’application de la normalitĂ© qui dĂ©criraient et Ă©claireraient la dĂ©shumanisation quotidienne Ă  laquelle les personnes autistes sont confrontĂ©es. Cette dĂ©shumanisation ne se limite pas Ă  l’exclusion et aux brimades qui sont une caractĂ©ristique fiable de la vie sociale des personnes autistes ; elle est Ă©galement une caractĂ©ristique rĂ©guliĂšre des environnements cliniques, de la recherche universitaire, des livres sur les personnes autistes qui semblent faire autoritĂ©, des rapports des mĂ©dias, de l’éducation, des services sociaux, des rĂ©cits de collecte de fonds et de la formation aux compĂ©tences sociales pour les jeunes et les adultes autistes. Cette dĂ©shumanisation est si rĂ©pandue qu’elle semble ĂȘtre un aspect intrinsĂšque de la normalitĂ© – une maniĂšre acceptĂ©e et acceptable de considĂ©rer le corps, l’esprit et la vie des personnes autistes, ou de toute personne qui enfreint constamment les rĂšgles non Ă©crites de la normalitĂ©.

Interrogating Normal: Autism Social Skills Training at the Margins of a Social Fiction 

Soyons francs. Les prioritĂ©s des NT dans la recherche sur l’autisme et les organisations qui s’occupent de l’autisme ont foutu en l’air toute une gĂ©nĂ©ration d’autistes. C’est de la science et de l’éthique de merde. Il est temps d’arrĂȘter.

John Marble

Les chercheurs en autisme n’ont donnĂ© aux personnes autistes aucune raison de leur faire confiance, aprĂšs plus d’une dĂ©cennie de discours sur les remĂšdes, les Ă©pidĂ©mies et les flĂ©aux. Pour une raison quelconque, ĂȘtre chercheur dans le domaine de l’autisme signifie ne jamais avoir Ă  s’excuser.

Sara Luterman
Equity Literacy

Dans cette optique, mon objectif est d’affirmer que lorsqu’il s’agit de questions relatives Ă  la pauvretĂ© et Ă  la justice Ă©conomique, la prĂ©paration des enseignants doit ĂȘtre avant tout une entreprise idĂ©ologique, axĂ©e sur l’ajustement des comprĂ©hensions fondamentales non seulement sur les disparitĂ©s des rĂ©sultats Ă©ducatifs, mais aussi sur la pauvretĂ© en tant que telle. Je soutiens que ce n’est qu’en cultivant ce que j’appelle une idĂ©ologie structurelle de la pauvretĂ© et de la justice Ă©conomique que les enseignants deviennent compĂ©tents en matiĂšre d â€˜Ă©quitĂ© (Gorski 2013), capables d’imaginer les types de solutions qui constituent une vĂ©ritable menace pour l’existence de l’inĂ©galitĂ© de classe dans leurs classes et leurs Ă©coles.

La pauvretĂ© et l’impĂ©ratif idĂ©ologique : un appel Ă  se dĂ©tacher de l’idĂ©ologie du dĂ©ficit et de la graine et Ă  s’efforcer de mettre en place une idĂ©ologie structurelle dans la formation des enseignants

Le principe de la confrontation directe: le chemin vers l’équitĂ© passe par une confrontation directe avec l’iniquitĂ© – avec le racisme interpersonnel, institutionnel, culturel et structurel et d’autres formes d’oppression. Les approches “d’équitĂ©â€ qui n’identifient pas directement les inĂ©galitĂ©s et ne les combattent pas jouent un rĂŽle important dans leur maintien.

Principes de base de la culture de l’équitĂ©

Le principe de prioritĂ©: pour parvenir Ă  l’équitĂ©, nous devons donner la prioritĂ© aux intĂ©rĂȘts des Ă©lĂšves et des familles dont les intĂ©rĂȘts n’ont jamais Ă©tĂ© prioritaires. Chaque dĂ©cision en matiĂšre de politique, de pratique et de programme devrait ĂȘtre examinĂ©e Ă  la lumiĂšre de la question suivante : “Quel impact cela aura-t-il sur les Ă©tudiants et les familles les plus marginalisĂ©s ? Comment donnons-nous la prioritĂ© Ă  leurs intĂ©rĂȘts ?”

Principes de base de la culture de l’équitĂ©

Le principe “Corriger l’injustice, pas les enfants”: les disparitĂ©s en matiĂšre de rĂ©sultats scolaires ne sont pas le rĂ©sultat de dĂ©ficiences dans les cultures, les mentalitĂ©s ou la rudesse des communautĂ©s marginalisĂ©es, mais plutĂŽt d’iniquitĂ©s. Les initiatives en faveur de l’équitĂ© ne visent pas Ă  “rĂ©parer” les Ă©lĂšves et les familles marginalisĂ©s, mais Ă  transformer les conditions qui marginalisent les Ă©lĂšves et les familles.

Principes de base de la culture de l’équitĂ©

Éviter ces piùges en matiùre de fonds propres:

  1. Validation universelle – Toutes les idĂ©es et perspectives ne sont pas Ă©quitables. Nous ne voulons pas valider le point de vue raciste de quelqu’un. L’équitĂ© n’est pas une question de validation universelle.
  2. DĂ©tours de l’équitĂ© : Aborder les problĂšmes d’équitĂ© avec des solutions culturelles – Il n’y a pas de chemin vers l’équitĂ© qui n’implique pas une confrontation directe avec l’iniquitĂ©.
  3. Manque de leadership – Les personnes qui possĂšdent le plus de connaissances en matiĂšre d’équitĂ© doivent ĂȘtre celles qui ont le plus de pouvoir.
  4. Aller au rythme des plus rĂ©sistants – Nous donnons la prioritĂ© au confort des personnes les plus rĂ©sistantes au lieu de donner la prioritĂ© Ă  l’inconfort des personnes les plus marginalisĂ©es de l’institution.
  5. Faire ce qui est populaire au lieu de faire ce qui est efficace
  6. Adopter une idĂ©ologie du dĂ©ficit plutĂŽt qu’une idĂ©ologie structurelle – Si vos initiatives en matiĂšre d’équitĂ© visent Ă  rĂ©parer les personnes marginalisĂ©es plutĂŽt qu’à s’attaquer aux conditions qui les marginalisent, il n’y a aucun moyen d’atteindre l’équitĂ©.
Les piĂšges de l’équitĂ©

🔩 Nous trouvons nos collaborateurs

Je crois que toutes les personnes autistes ont besoin de se lier d’amitiĂ© avec d’autres personnes autistes. Sans ce contact, nous nous sentons Ă©trangers Ă  ce monde. Nous nous sentons seuls. Se sentir Ă©tranger est une mort lente. C’est la tristesse, la haine de soi, l’effort permanent pour ĂȘtre quelqu’un que l’on n’est pas. C’est se rĂ©veiller chaque jour et fonctionner dans le mensonge (French, 1993).

Des mains fortes : Les autistes, la parole
Often you don’t realize how lonely and frightened you’ve been the whole time, until you find your people.

Lorsque j’ai dĂ©couvert la communautĂ© autiste, j’ai eu l’impression de rentrer Ă  la maison aprĂšs 23 longues annĂ©es passĂ©es en mer. Souvent, on ne se rend pas compte Ă  quel point on a Ă©tĂ© seul et effrayĂ© pendant tout ce temps, jusqu’à ce que l’on trouve les gens que l‘on aime.

Community As Home – Portraits – Projet de visibilitĂ© du handicap
Illustration d'Ashanti Fortson reprĂ©sentant un phare lointain dirigeant son faisceau vers le spectateur et Ă©clairant un personnage aux cheveux courts assis seul dans un petit canoĂ«. Nous regardons le personnage de dos. Ils s'agrippent aux cĂŽtĂ©s du bateau et regardent avec impatience vers le phare et le rivage. Les eaux qui les entourent sont relativement calmes et les parties de l'image qui ne sont pas Ă©clairĂ©es par le phare sont d'un violet et d'un bleu sombres et profonds. Au-dessus de la ligne d'horizon de l'ocĂ©an, le ciel est sombre et nuageux, et en remontant l'image, les nuages font place Ă  une vue des vagues de l'ocĂ©an. Dans ces vagues houleuses, le mĂȘme personnage se trouve dans son canoĂ« Ă  gauche de l'image, mais il semble minuscule par rapport au reste de l'ocĂ©an. Entre la transition visuelle des nuages et des vagues, il y a une grande forme de nuage bleu gris qui sert de bulle de texte. À l'intĂ©rieur du nuage, on peut lire "Lorsque j'ai dĂ©couvert la communautĂ© autiste, c'Ă©tait comme si je rentrais enfin Ă  la maison aprĂšs 23 longues annĂ©es en mer. Souvent, vous ne rĂ©alisez pas Ă  quel point vous avez Ă©tĂ© seul et effrayĂ© pendant tout ce temps, jusqu'Ă  ce que vous trouviez les vĂŽtres. -CADENCE"
“Lorsque j’ai dĂ©couvert la communautĂ© autiste, c’était comme si je rentrais enfin Ă  la maison aprĂšs 23 longues annĂ©es en mer. Souvent, vous ne rĂ©alisez pas Ă  quel point vous avez Ă©tĂ© seul et effrayĂ© pendant tout ce temps, jusqu’à ce que vous trouviez les vĂŽtres. -CADENCE”

CrĂ©dit photo : Ashanti Fortson La communautĂ© comme foyer – Portraits – Disability Visibility Project

Les personnes autistes ont créé de nombreuses communautĂ©s de niche, Ă  la fois par nĂ©cessitĂ© et parce que nos centres d’intĂ©rĂȘt et nos modes de vie sont, eh bien, bizarres.

DĂ©masquer l’autisme : DĂ©couvrir les nouveaux visages de la neurodiversitĂ© (p. 218)

Les enfants autistes doivent avoir accĂšs Ă  des communautĂ©s d’autistes. Ils doivent avoir accĂšs Ă  des mentors autistes. Ils doivent savoir que les problĂšmes qu’ils rencontrent sont en fait communs Ă  beaucoup d’entre nous ! Ils ont besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Ils ont besoin de savoir qu’ils comptent et que des gens se soucient d’eux. Ils ont besoin de voir des adultes autistes dans le monde, accommodĂ©s, compris et respectĂ©s. Ils doivent apprendre Ă  comprendre leur propre alexithymie et leurs propres Ă©motions. Ils doivent ĂȘtre capables de se reconnaĂźtre dans les autres. Ils doivent pouvoir respirer.

AutisticSciencePerson

En Te Reo Māori, le mot qui dĂ©signe la façon d’ĂȘtre des autistes est Takiwātanga, ce qui signifie “dans leur propre espace et leur propre temps”. La plupart des autistes ne sont pas nĂ©s dans des familles autistes saines. Nous devons co-crĂ©er nos familles d’autistes dans notre propre espace et dans notre propre temps.

Une dĂ©finition commune des modes d’ĂȘtre autistiques

Jusqu’au jour oĂč l’on dĂ©couvre tout un monde de personnes qui comprennent.

L’internet a permis aux personnes autistes – qui peuvent ĂȘtre enfermĂ©es dans leur maison, incapables de parler Ă  voix haute ou de voyager de maniĂšre indĂ©pendante – de se rencontrer, de partager leurs expĂ©riences et de parler de leur vie Ă  des personnes qui partagent leurs sentiments.

Nous n’étions plus seuls.

7 aspects sympas de la culture autistique ” NeuroClastic


la tension centrale du punk rock : il s’est construit sur l’individualisme et une Ă©thique anti-hĂ©ros, tout en s’exprimant en tant que communautĂ©. La motivation du punk Ă©tait l’expression artistique individualiste, mais le ciment de la sous-culture Ă©tait l’expĂ©rience de trouver des marginaux partageant les mĂȘmes idĂ©es.

Nous t’acceptons, toi, l’un de nous
 : punk rock, communautĂ© et individualisme dans une Ă©poque incertaine, 1974-1985

Comment pouvons-nous cultiver des espaces oĂč chacun a le sentiment d’ĂȘtre inclus, oĂč nous pouvons avoir des conversations difficiles et significatives ?
Parce que tout le monde mĂ©rite l’abri et l’étreinte de l’espace crip, pour trouver ses semblables et s’enraciner dans un endroit qu’il peut appeler son chez-soi.

“La beautĂ© des espaces créés pour et par les personnes handicapĂ©es” par s.e. smith dans “Disability Visibility : Histoires Ă  la premiĂšre personne du 21e siĂšcle“

Omega hai foleet

Un jeune homme portant un sac Ă  dos regarde une rue de la ville, des bĂątiments ressemblant Ă  des dos de livres s'alignant de part et d'autre. Le texte se lit comme suit : Trouvez votre peuple
Un jeune homme portant un sac à dos regarde une rue de la ville, des bñtiments ressemblant à des dos de livres s’alignant de part et d’autre. Le texte se lit comme suit : Trouvez votre peuple
Crédit photo : Swamburger

Jusqu’au jour oĂč l’on dĂ©couvre tout un monde de personnes qui comprennent.

L’internet a permis aux personnes autistes – qui peuvent ĂȘtre enfermĂ©es dans leur maison, incapables de parler Ă  voix haute ou de voyager de maniĂšre indĂ©pendante – de se rencontrer, de partager leurs expĂ©riences et de parler de leur vie Ă  des personnes qui partagent leurs sentiments.

Nous n’étions plus seuls.

7 aspects sympas de la culture autistique ” NeuroClastic
Vive les portes ouvertes
Avez-vous déjà ressenti

Comme si vous n'étiez pas tout à fait à votre place

Tenez bon

Et va chercher ton peuple

Trouvez vos collaborateurs

Ouvrir des portes est devenu ma vocation

Bienvenue dans cette maison

All Hail Open Doors par Swamburger et Scarlet Monk de Mugs and Pockets

Bienvenue dans cette maison.

Omega Hai Foleet

Un personnage masquĂ© avec un cƓur dans un trou sur la poitrine pointe une soucoupe volante.
Par Swamburger et Scarlet Monk de Mugs and Pockets
Chosen families are nonbiological kinship bonds, whether legally recognized or not, deliberately chosen for the purpose of mutual support and love.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se retrouvent en terrain inconnu alors qu’elles tentent de rĂ©concilier des relations chancelantes avec des parents de sang tout en crĂ©ant ce que l’on appelle communĂ©ment une “famille choisie”.

Selon la SAGE Encyclopedia of Marriage, Family, and Couples Counseling, “les familles choisies sont des liens de parentĂ© non biologiques, qu’ils soient lĂ©galement reconnus ou non, dĂ©libĂ©rĂ©ment choisis dans un but de soutien mutuel et d’amour”. Le terme est nĂ© au sein de la communautĂ© LGBTQ et a Ă©tĂ© utilisĂ© pour dĂ©crire les premiers rassemblements homosexuels tels que les Harlem Drag Balls de la fin du XIXe siĂšcle.

Les circonstances entourant la naissance des premiĂšres “familles choisies” – la solitude et l’isolement intenses auxquels sont confrontĂ©es les personnes rejetĂ©es par leur famille biologique – se poursuivent aujourd’hui. PrĂšs de 40 % des jeunes sans-abri d’aujourd’hui s’identifient comme homosexuels, et une Ă©tude rĂ©cente a rĂ©vĂ©lĂ© qu’environ 64 % des baby-boomers LGBTQ ont fondĂ© des familles choisies et continuent de s’appuyer sur elles.

Les “familles choisies” peuvent toutefois se former Ă  la suite d’une expĂ©rience de toute personne avec sa famille biologique qui laisse des besoins insatisfaits. Les amis qui deviennent votre famille de prĂ©dilection peuvent vous offrir un environnement familial plus sain que celui dans lequel vous avez Ă©tĂ© Ă©levĂ©, ou leur proximitĂ© peut vous permettre de compter sur eux lorsque votre famille biologique ne se trouve pas Ă  proximitĂ©. Une famille choisie peut faire partie du rĂ©seau croissant d’une personne et contribuer Ă  construire une large base de soutien qui continue Ă  se dĂ©velopper avec le temps.

La famille élue : un lien à trouver | Psychology Today

De nombreuses personnes dans le monde ne sont pas acceptĂ©es par leurs parents ou leur famille pour ce qu’elles sont.

Rina Sawayama : Tiny Desk (Home) Concert

Voici une interprĂ©tation de “Chosen Family” par Rina Sawayama (Ă  partir de 8:29).

Installez-vous, posez vos valises
Tu vas bien maintenant

Rina Sawayama – Famille Ă©lue
Racontez-moi votre histoire et je vous raconterai la mienne
Je suis tout ouĂŻe, prenez votre temps, nous avons toute la nuit.
Montrez-moi les riviÚres traversées, les montagnes escaladées
Montrez-moi qui vous a fait marcher jusqu'ici

Famille de choix peut sembler contradictoire, mais votre famille “choisie” est composĂ©e de ceux qui vous acceptent tel que vous ĂȘtes et qui veulent ce qu’il y a de mieux pour vous. Ils vous soutiennent dans les activitĂ©s que vous avez choisies, vous aident Ă  prendre des dĂ©cisions et vous avertissent lorsque vous ĂȘtes sur la mauvaise voie ! Comme dans toute autre famille, vous pouvez avoir des diffĂ©rends, mais ils sont toujours lĂ  pour vous. Si vous pouvez vous retrouver au sein d’une unitĂ© de supporters qui vous aiment inconditionnellement et vous offrent un espace qui vous permet d’ĂȘtre vous-mĂȘme, en toute sĂ©curitĂ© et sans obstacles, vous avez peut-ĂȘtre trouvĂ© votre famille “d’élection”. Cette famille n’est peut-ĂȘtre pas rĂ©unie au mĂȘme endroit.

Le guide de vie des autistes trans

Il y a quelque chose de trĂšs spĂ©cial dans le fait de nouer des relations avec des personnes qui vous comprennent et vous acceptent tel que vous ĂȘtes. Vous entendrez peut-ĂȘtre l’expression “famille choisie” utilisĂ©e par les personnes LGBTQIA+ pour dĂ©crire ces relations – des personnes qu’elles ont rencontrĂ©es, avec lesquelles elles ont tissĂ© des liens et qu’elles ont choisi d’avoir comme famille, sĂ©parĂ©ment de leur “vraie” famille.

Queerly Autistic : The Ultimate Guide For LGBTQIA+ Teens On The Spectrum (En anglais seulement)

Ces types de relations sont particuliĂšrement importants pour les personnes LGBTQIA+. Nous sommes depuis longtemps isolĂ©s de notre famille et de nos amis “officiels” en raison de notre sexualitĂ© et de notre genre. l’idĂ©e d’une famille “trouvĂ©e” ou “choisie” a une forte signification Ă©motionnelle au sein de la communautĂ©. Il existe encore aujourd’hui des personnes dont la famille rĂ©agit mal Ă  leur coming out (comme nous l’avons vu dans le chapitre sur le coming out), et les relations avec d’autres personnes de la communautĂ© LGBTQIA+ sont donc tout aussi importantes qu’elles l’ont toujours Ă©tĂ©.

MĂȘme si votre famille vous accepte et vous aime, les relations au sein de la communautĂ© peuvent ĂȘtre trĂšs importantes. C’est en tout cas ce qui s’est passĂ© pour moi.

Queerly Autistic : The Ultimate Guide For LGBTQIA+ Teens On The Spectrum (En anglais seulement)

Je dirai aussi ceci : Je ne l’ai jamais regrettĂ©, pas mĂȘme une seule seconde. Je n’ai jamais regrettĂ© d’avoir fait ce qu’il fallait ou de m’ĂȘtre battue pour la santĂ© et la plĂ©nitude des autres, mĂȘme si cela me causait de la peine et m’exposait Ă  des risques personnels importants. Je n’ai rien perdu de ce dont j’avais besoin, car j’avais tout en moi. Et les personnes qui sont devenues ma famille prĂ©cieuse et choisie sont des personnes que je n’aurais jamais rencontrĂ©es si je n’avais pas suivi ce chemin.

#ChurchToo : Comment la culture de la pureté soutient les abus et comment trouver la guérison

“Dans les contacts de mon tĂ©lĂ©phone, j’ai mis des Ă©mojis Ă  cĂŽtĂ© de leurs noms. J’ai mis des fraises Ă  cĂŽtĂ© des personnes qui Ă©taient trĂšs aimantes. J’ai mis des emojis de jeunes pousses Ă  cĂŽtĂ© des personnes qui m’ont appris des choses qui m’ont fait rĂ©flĂ©chir ou grandir”.

Dans l’annĂ©e qui a suivi ces changements dans sa vie, de nombreux “strawberry people” de Samuel sont devenus des membres de sa nouvelle famille. Ils l’ont soutenu pendant qu’il suivait une thĂ©rapie pour le syndrome de stress post-traumatique et qu’il se remettait de ses troubles alimentaires. Les gens de la fraise sont mĂȘme devenus amis les uns des autres – Samuel Ă©crit qu’ils parlent tous dans un seul chat de groupe.

DĂ©masquer l’autisme : DĂ©couvrir les nouveaux visages de la neurodiversitĂ©

J’ai finalement rĂ©alisĂ© que j’étais une gouine, et ce depuis des annĂ©es. Depuis lors, j’ai vĂ©cu parmi les digues et j’ai créé des familles et des foyers choisis, qui ne sont pas ancrĂ©s dans la gĂ©ographie, mais dans une passion, une imagination et des valeurs partagĂ©es.

Exil et fierté : Handicap, Queerness et Libération

🌈🌈 We’re A Double Rainbow All the Way

Les libérations queer et neurodivergentes sont intimement liées.

Neurodiversité et genre : La libération queer et neurodivergente est intimement liée
A double rainbow over a field of sunflowers

C’est un double arc-en-ciel sur toute la ligne.

Yosemitebear

Members of the neurodiversity movement adopt a position of diversity that encompasses a kaleidoscope of identities that intersects with the queer kaleidoscope.

Les membres du mouvement de la neurodiversitĂ© adoptent une position de diversitĂ© qui englobe un kalĂ©idoscope d’identitĂ©s qui recoupe le kalĂ©idoscope LGBTQIA+ en reconnaissant les traits neurodivergents, y compris, mais sans s’y limiter, les suivants TDAH, AutismeDyscalculie, DyslexieDyspraxie, SynesthĂ©sie, Syndrome de Gilles de la Tourette – comme des variations naturelles de la cognition, des motivations et des modĂšles de comportement au sein de l’espĂšce humaine.

La beautĂ© de la collaboration Ă  l’échelle humaine : Les modĂšles intemporels des limites humaines
LGBTQI+ people with an Autistic diagnosis have two separate rainbows — and two separate coming out stories.

Les personnes LGBTQI+ diagnostiquĂ©es autistes ont deux arcs-en-ciel distincts – et deux histoires distinctes de coming out. Il arrive qu’un autiste ne se dĂ©clare pas LGBTQI+, et vice-versa. Les dĂ©fis pour chaque groupe minoritaire sont importants, et le fait d’ĂȘtre une minoritĂ© doublement sociale peut ĂȘtre particuliĂšrement difficile. L’éducation et le soutien des pairs contribuent grandement Ă  surmonter ces difficultĂ©s et Ă  faciliter le voyage sur l’autoroute sociale.

À propos de nous – Twainbow
The impulse to repress transgender people from expressing their true identity is rooted in the same impulse that makes people want to stop Autistic people from flapping.

À bien des Ă©gards, la volontĂ© d’empĂȘcher les personnes transgenres d’exprimer leur vĂ©ritable identitĂ© est ancrĂ©e dans la mĂȘme volontĂ© que celle qui pousse les gens Ă  empĂȘcher les #ActuellementAutistes de battre des mains.

Eric Michael Garcia sur Twitter
Autistic individuals can offer novel insights into gender as a social process.

En raison de leur capacitĂ© Ă  dĂ©naturaliser les normes sociales et de leurs diffĂ©rences neurologiques, les personnes autistes peuvent offrir de nouvelles perspectives sur le genre en tant que processus social. L’examen du genre d’un point de vue autistique met en Ă©vidence certains Ă©lĂ©ments socialement construits qui pourraient autrement sembler naturels et permet de comprendre que le genre est fluide et multidimensionnel.

Gender Copia : Perspectives rhĂ©toriques fĂ©ministes sur un concept autistique de sexe/genre : Women’s Studies in Communication : Vol 35, No 1
Plenty of autistic people are queer and experience a double portion of discrimination.

...de nombreuses personnes autistes sont LGBTQ et subissent une double discrimination. Le dĂ©sir d’éliminer les traits qui rendent les personnes autistes uniques est enracinĂ© dans la mĂȘme impulsion que celle qui consiste Ă  empĂȘcher les gens d’affirmer leur identitĂ© de genre ou leur sexualitĂ©.

Nous ne sommes pas brisĂ©s : Changer le discours sur l’autisme
Prolonged Adaptation Stress Syndrome is what happens when someone pretends to be something they’re not on an everyday basis.

Le syndrome de stress d’adaptation prolongĂ© est ce qui se produit lorsque quelqu’un prĂ©tend ĂȘtre ce qu’il n’est pas au quotidien. C’est Ă©puisant et c’est un vĂ©ritable fardeau pour l’ñme. Cela contribue grandement au niveau Ă©levĂ© de maladies mentales dans la communautĂ© trans ou Ă  l’épuisement autistique dans la communautĂ© neurodiverse.

ysabetwordsmith | PoĂšme : “Type Integrity” (IntĂ©gritĂ© du type)
A brief thread about why the fates of LGBTQ+ and people are intertwined (to say nothing of LGBTQ+ autistic people). This right here is Ole Ivar Lovaas, the father of modern-day Applied Behavioral Analysis.

Pour la premiĂšre semaine de : un bref fil de discussion sur les raisons pour lesquelles les destins des personnes LGBTQ+ et sont entremĂȘlĂ©s (sans parler des personnes LGBTQ+ autistes). Il s’agit d’Ole Ivar Lovaas, le pĂšre de l’analyse comportementale appliquĂ©e moderne. 1/

Ole Ivar Lovas, un homme blanc d'ùge moyen, souriant, aux cheveux blonds sablonneux et à la barbe grise et blonde. Il porte une chemise bleue, une veste de costume en velours et une montre avec les bras croisés.

Lovaas dirigeait une clinique Ă  l’UCLA, oĂč les enfants autistes Ă©taient giflĂ©s et recevaient une thĂ©rapie de choc. Le magazine LIFE a prĂ©sentĂ© ses pratiques en 1965, montrant comment une jeune fille avait Ă©tĂ© emmenĂ©e dans une “salle de choc” lorsqu’elle n’avait guĂšre progressĂ©.

Lorsque les enfants se comportaient bien, ils recevaient de la nourriture et de l’affection. Au dĂ©but, les enfants ne recevaient pas de repas rĂ©guliers et n’avaient droit qu’à des cuillerĂ©es de nourriture.

Lovaas avait une trĂšs mauvaise opinion de ses patients autistes. Dans une interview datant de 1974, il a dĂ©nigrĂ© les autistes qui stimulent (ce qui, nous le savons aujourd’hui, est un moyen d’apaisement). Il les a Ă©galement qualifiĂ©s de “petits monstres”.

Lovaas : Oui. Ils font des crises de colĂšre, et croyez-moi, ce sont des monstres, de petits monstres. Ils passent beaucoup de temps Ă  adopter des comportements rĂ©pĂ©titifs que nous appelons des comportements d'autostimulation. Par exemple, ils se balancent d'avant en arriĂšre ou tournent en rond. Tous les enfants font des crises de colĂšre et ont des comportements d'autostimulation, mais chez les enfants autistes, c'est extrĂȘme ; ils peuvent le faire pendant des heures. Avant de pouvoir dĂ©velopper des comportements sociaux normaux, il faut Ă©liminer ces comportements aberrants. Certains d'entre eux mordent d'autres personnes ou se blessent. On ne peut pas apprendre Ă  un enfant Ă  parler s'il se blesse ou mord son professeur. Dans notre clinique, ils ne mordent pas souvent leurs professeurs.

Mais la pratique de Lovaas ne s’est pas arrĂȘtĂ©e aux enfants autistes. Comme l’écrit @stevesilberman dans son livre , il a Ă©galement participĂ© au Feminine Boy Project de l’UCLA, qui visait Ă  guĂ©rir les garçons d’une sexualitĂ© atypique, y compris de l’homosexualitĂ©.

Lovaas a collaborĂ© avec un chercheur nommĂ© George Rekers et a cosignĂ© quatre articles sur l’homosexualitĂ© et d’autres comportements. L’un de leurs principaux sujets de test Ă©tait un garçon nommĂ© Kirk Murphy, qu’ils appelaient “Craig”.

Les pratiques de Lovaas et Rekers prĂ©sentent des similitudes frappantes avec les pratiques de Lovaas sur les enfants autistes. Les parents du pauvre Kirk ont reçu l’ordre d’utiliser des jetons de poker. Les jetons de poker bleus Ă©taient utilisĂ©s comme rĂ©compense pour obtenir des bonbons, tandis que les jetons rouges signifiaient qu’il recevrait une fessĂ©e.

Suicide de CW :
Les jetons de poker rouges Ă©taient donnĂ©s lorsqu’il avait un comportement fĂ©minin. Les coups de fouet Ă©taient si insupportables que le frĂšre de Kirk cachait les chips rouges. Kirk a ensuite rejoint les forces armĂ©es amĂ©ricaines avant de se suicider.

Pendant tout ce temps, les recherches de Rekers et Lovaas ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour dĂ©montrer que la thĂ©rapie de conversion fonctionnait. Rekers a cofondĂ© le Family Research Council, qui s’oppose aux droits des personnes LGBTQ+. Pour en savoir plus sur la fin tragique de Kirk, cliquez ici.

Le pauvre Kirk Murphy et Pamela, la jeune fille qui a Ă©tĂ© soumise Ă  une thĂ©rapie de choc, ont connu le mĂȘme sort parce que les adultes qui Ă©taient en charge d’eux les ont punis pour ce qu’ils Ă©taient.

On peut se demander pourquoi moi, hĂ©tĂ©rosexuel cisgenre de la banlieue sud de la Californie, j’ai inclus l’histoire des homosexuels dans un livre sur l’autisme. VoilĂ  pourquoi. Les mĂȘmes personnes qui veulent empĂȘcher les enfants homosexuels d’ĂȘtre eux-mĂȘmes sont les mĂȘmes qui veulent m’empĂȘcher de battre des mains.

À l’inverse, lorsque j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Washington, la communautĂ© gay m’a ouvertement accueilli et le fait de connaĂźtre des homosexuels m’a aidĂ© Ă  me dĂ©barrasser de ma propre homophobie ET de mon capacitisme intĂ©riorisĂ©. C’est pourquoi la transphobie me dĂ©range tant.

La dĂ©couverte de l’ADN commun de la thĂ©rapie de conversion gay et de l’ABA a rĂ©affirmĂ© ce que Martin Luther King Ă©crivait en 1963 : “Nous sommes pris dans un rĂ©seau inĂ©luctable de mutualitĂ©, attachĂ©s dans un mĂȘme vĂȘtement de destin”.

Eric Michael Garcia sur Twitter

Le placard ne peut que vous empĂȘcher d’ĂȘtre vu. Il n’est pas Ă  l’abri de la honte.

Et c’est ce qui se passe lorsque vous plongez un enfant dans la honte et que vous donnez à un autre la permission de haïr.

Hannah Gadsby : Nanette
Why the ‘treatment’ of autism is a form of conversion therapy. The only government-funded therapy for autistic children is called Applied Behaviour Analysis, an approach developed in tandem with discredited anti-LGBTQ2S+ practises.

La thĂ©rapie de conversion homosexuelle et l’ABA sont toutes deux fondĂ©es sur le bĂ©haviorisme, la croyance scientifique selon laquelle le comportement humain est dĂ©terminĂ© par le conditionnement de notre environnement immĂ©diat et doit ĂȘtre contrĂŽlĂ© par la manipulation de cet environnement. La psychologie comportementaliste a toujours considĂ©rĂ© les identitĂ©s queer et autistiques comme dĂ©viantes, et les pathologies qui les entourent ont donc Ă©tĂ© construites en mĂȘme temps et Ă  partir du mĂȘme corpus de recherche. C’est pourquoi de nombreux autistes affirment aujourd’hui que l’ABA est en fait sa propre forme de thĂ©rapie de conversion.

Pourquoi le “traitement” de l’autisme est une forme de thĂ©rapie de conversion | Xtra Magazine

La nouvelle et l’ancienne ABA partagent le mĂȘme objectif et le mĂȘme rĂ©sultat final : convertir les traits autistiques. Et ce faisant, l’ABA agit Ă©galement comme une forme de conversion queer, dit Negrazis, car ” [
][autistic] Les genres et les sexualitĂ©s sont intrinsĂšquement pathologisĂ©s et considĂ©rĂ©s comme anormaux”. Cela signifie que l’ABA considĂšre les enfants autistes non conformes comme Ă©tant socialement confus quant Ă  la façon de s’habiller ou de jouer, et vise Ă  les conditionner en fonction du genre qui leur a Ă©tĂ© assignĂ©.

“Il s’agit de contrĂŽler les corps indisciplinĂ©s”, explique M. Negrazis. “Lovaas a activement construit la divergence de genre et de sexualitĂ© comme un handicap, ce qui a créé un handicap inhĂ©rent Ă  l’émergence des identitĂ©s queer”.

Lovaas lui-mĂȘme a fait cette comparaison dans ses Ă©crits sur le Feminine Boy Project, qualifiant les hommes gays ou non conformes au genre d’”individus socialement handicapĂ©s”. Il a parlĂ© de l’homosexualitĂ© et de la transsexualitĂ© qui ont “de graves consĂ©quences invalidantes pour les adultes 
 [that] peut aller de l’interfĂ©rence avec des relations hĂ©tĂ©rosexuelles normales Ă  un sentiment permanent de honte et de peur”.

Pourquoi le “traitement” de l’autisme est une forme de thĂ©rapie de conversion | Xtra Magazine

Tout comme les personnes homosexuelles et transgenres, les autistes ne sont pas atteints d’une maladie qui doit ĂȘtre traitĂ©e. Au lieu de cela, dit Negrazis, “[autistics] a besoin d’un soutien pour l’aider Ă  identifier l’impact du traumatisme sur son apprentissage, ses relations, sa capacitĂ© Ă  travailler et mĂȘme son image de soi”.

Pourquoi le “traitement” de l’autisme est une forme de thĂ©rapie de conversion | Xtra Magazine

“L’industrie de la psychologie a fait beaucoup de mal aux deux [autistic and queer] personnes”, affirment-ils. “Les fondements mĂȘmes de la psychologie et du conseil doivent ĂȘtre dĂ©mantelĂ©s et reconstruits par les personnes homosexuelles et autistes elles-mĂȘmes.

Pourquoi le “traitement” de l’autisme est une forme de thĂ©rapie de conversion | Xtra Magazine

ConformĂ©ment Ă  l’approche de la justice pour les personnes handicapĂ©es, l’un des dĂ©veloppements rĂ©cents les plus positifs est la thĂ©orie et la pratique du neuroqueering. Issu des travaux de Nick Walker et Remi Yergeau, le neuroqueering se concentre sur l’adoption de potentiels Ă©tranges au sein de l’espace neurocognitif de chacun, et sur la transformation des comportements quotidiens en formes de rĂ©sistance. Cela a fourni un nouvel outil pour combattre la neuronormativitĂ© Ă  partir des contraintes imposĂ©es par l’histoire et les conditions matĂ©rielles actuelles. En modifiant le monde social, de nouvelles possibilitĂ©s se dessinent pour l’avenir, ce qui nous aide non seulement Ă  remettre en question certains aspects de l’ordre actuel, mais aussi Ă  commencer Ă  imaginer collectivement ce que pourrait ĂȘtre un monde diffĂ©rent.

L’empire de la normalitĂ© : NeurodiversitĂ© et capitalisme par Robert Chapman
In other words


Une idée par ligne

  • Les libĂ©rations queer et neurodivergentes sont liĂ©es.
  • Les personnes LGBTQI+ atteintes d’autisme vivent des expĂ©riences uniques.
  • RĂ©primer les transgenres et empĂȘcher les autistes de s’exprimer procĂšdent de la mĂȘme impulsion.
  • Les autistes peuvent nous Ă©clairer sur le genre en tant que processus social.
  • Les personnes autistes sont souvent confrontĂ©es Ă  la discrimination et Ă  une double discrimination si elles sont Ă©galement homosexuelles.
  • Le syndrome de stress d’adaptation prolongĂ© survient lorsqu’une personne prĂ©tend ĂȘtre quelqu’un qu’elle n’est pas.
  • Le placard ne peut que cacher quelqu’un, il n’enlĂšve pas la honte.
  • Le traitement de l’autisme est comparĂ© Ă  la thĂ©rapie de conversion.
  • L’analyse comportementale appliquĂ©e, la thĂ©rapie financĂ©e par le gouvernement pour les enfants autistes, est associĂ©e Ă  des pratiques anti-LGBTQ2S+ discrĂ©ditĂ©es.
  • La neuro-ingĂ©nierie, basĂ©e sur les travaux de Nick Walker et Remi Yergeau, englobe les capacitĂ©s neurocognitives uniques et transforme les comportements quotidiens en rĂ©sistance.
  • En modifiant le monde social, de nouvelles possibilitĂ©s sont créées pour un avenir diffĂ©rent.
  • Embrasser nos Ă©tranges potentiels et ĂȘtre fiers de ce que nous sommes.

RĂ©sumĂ© d’un paragraphe

Les libĂ©rations queer et neurodivergentes sont Ă©troitement liĂ©es, formant un double arc-en-ciel d’identitĂ©s. Le mouvement de la neurodiversitĂ© reconnaĂźt les traits neurodivergents, tels que le TDAH, l’autisme, la dyslexie et le syndrome de Gilles de la Tourette, comme des variations naturelles de la cognition, des motivations et du comportement. Les personnes LGBTQIA+ ayant reçu un diagnostic d’autisme sont confrontĂ©es Ă  des dĂ©fis uniques et ont des histoires de coming out diffĂ©rentes. RĂ©primer les transgenres et empĂȘcher les autistes de pratiquer la stimulation relĂšvent de la mĂȘme volontĂ© de rĂ©primer l’expression de soi. Les personnes autistes offrent un aperçu prĂ©cieux du genre en tant que processus social, en soulignant sa fluiditĂ© et sa multidimensionnalitĂ©. Les personnes autistes qui sont homosexuelles sont victimes de discrimination de la part des deux communautĂ©s. PrĂ©tendre ĂȘtre ce que l’on n’est pas au quotidien conduit au syndrome du stress d’adaptation prolongĂ©, qui contribue aux maladies mentales dans la communautĂ© trans et Ă  l’épuisement professionnel des autistes. L’histoire de la thĂ©rapie de conversion LGBTQ+ et celle de l’analyse comportementale appliquĂ©e Ă  l’autisme sont Ă©troitement liĂ©es, ce qui dĂ©montre l’interconnexion de ces communautĂ©s marginalisĂ©es. L’adoption du neuroqueering et du queering dans le monde social ouvre de nouvelles possibilitĂ©s de rĂ©sistance et d’imagination collective. Il est important d’ĂȘtre fiers de nos Ă©tranges potentiels et de nous accepter tels que nous sommes.

Résumé en six paragraphes

Les libĂ©rations queer et neurodivergentes sont liĂ©es. C’est comme voir un double arc-en-ciel.

Les membres du mouvement de la neurodiversitĂ© croient en la diversitĂ©, y compris en un Ă©ventail d’identitĂ©s qui se recoupent avec la communautĂ© homosexuelle. Les personnes LGBTQI+ qui sont Ă©galement autistes ont deux expĂ©riences distinctes du coming out. La mĂȘme impulsion visant Ă  empĂȘcher les transgenres d’exprimer leur vĂ©ritable personnalitĂ© existe Ă©galement lorsqu’il s’agit d’empĂȘcher les autistes d’adopter des comportements tels que les battements d’ailes. Les personnes autistes peuvent offrir des perspectives uniques sur le genre en tant que processus social. De nombreuses personnes autistes sont Ă©galement victimes de discrimination en raison de leur homosexualitĂ©, ce qui signifie qu’elles subissent une double dose de discrimination.

Le syndrome de stress d’adaptation prolongĂ© est ce qui se produit lorsque quelqu’un prĂ©tend ĂȘtre ce qu’il n’est pas tous les jours. Il est important de comprendre que le placard ne peut que cacher une personne, il ne peut pas la protĂ©ger de la honte.

Le “traitement” de l’autisme s’apparente Ă  une thĂ©rapie de conversion. La seule thĂ©rapie financĂ©e par le gouvernement pour les enfants autistes s’appelle l’analyse comportementale appliquĂ©e, qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e parallĂšlement Ă  des pratiques anti-LGBTQ2S+ discrĂ©ditĂ©es.

ConformĂ©ment Ă  l’approche de la justice pour les personnes handicapĂ©es, il existe un dĂ©veloppement positif appelĂ© neuroqueering. Il s’agit d’embrasser les potentiels uniques de l’espace neurocognitif de chacun et d’utiliser le comportement quotidien comme une forme de rĂ©sistance. En remettant en question la neuronormativitĂ© et en modifiant le monde social, nous pouvons imaginer un avenir diffĂ©rent.

Embrasser notre potentiel unique et ĂȘtre fiers de ce que nous sommes. Nous sommes bizarres, et il faut s’en rĂ©jouir. Être bizarre, c’est s’accepter soi-mĂȘme.

AI Disclosure : Les rĂ©sumĂ©s ci-dessus ont Ă©tĂ© créés avec l’aide de l’assistant AI Elephas.

Deux personnes posent devant un drapeau de la fierté arc-en-ciel, les bras enlacés.

À gauche: Lydia Santos (elle/ils), autiste, Ă©pileptique, lesbienne dĂ©miurge. 26 ans (s’ils s’en soucient)

A droite: Maxine Fields (elle/homme), adhĂ©rente, femme cis bisexuelle et petite amie de Lydia. 28 ans (encore une fois, s’ils s’en soucient)

Art : itsyagerg_zero

Ex Hex – Rainbow Shiner
Voici le soleil
Il brille Ă  travers vous
Sur tout le monde
Il frappe si fort avec toutes les couleurs qu'il y a
Vous avez frappé si fort avec toutes les couleurs qu'il y a

Rainbow Shiner par Ex Hex
Gif animé de deux femmes jouant de la guitare de part et d'autre d'une femme jouant de la batterie. Le batteur fait des zooms avant et arriÚre tandis qu'un visualiseur musical arc-en-ciel danse sur l'ensemble de la scÚne.

Vous avez frappĂ© trĂšs fort avec toutes les couleurs qu’il y a.

Embrace our weird potentials. Be proud of what we are. We’re weird, and we’re glad we are. Being weird is just embracing yourself.

Je pense qu’ĂȘtre bizarre, c’est s’accepter soi-mĂȘme.

Mychal Threets, J’ai eu beaucoup de plaisir à parler avec Weirdschooling de livres, de bibliothùques
 et de
 | TikTok
@mychal3ts

So much fun talking with Weirdschooling about books, libraries
 and the beauty of weird! â˜șïžđŸ’š âŹ‡ïž weirdschooling.com/2230136/13886867-episode-10-libraries-and-books-are-for-everyone-and-so-is-mychal-threets #BookTok #LibraryTikTok #Storytime

♬ original sound – mychal

Soyez fiers de ce que vous ĂȘtes.

Nous sommes bizarres, et nous sommes heureux de l’ĂȘtre.

Weird Pride Promo 2021

L’Autistic Pride est inconcevable sans la weird pride, et il est difficile d’ĂȘtre fier de n’importe quel type de neurodivergence sans elle. Beaucoup d’enfants neurodivergents apprennent trĂšs tĂŽt qu’ils sont “bizarres”. Les plus chanceux apprennent Ă  l’accepter avant d’ĂȘtre obligĂ©s d’intĂ©rioriser la honte qui en dĂ©coule.

@MxOolong

La crĂ©ativitĂ© est stimulĂ©e par des perspectives divergentes et Ă©crasĂ©e par des exigences de conformitĂ©. Cela n’empĂȘche pas les gens de malmener ceux qu’ils considĂšrent comme bizarres, en essayant de leur imposer quelque chose qui ressemble Ă  la normalitĂ©. Mais la bizarrerie est rarement un choix. Il peut ĂȘtre masquĂ©, mais pas supprimĂ©.

@MxOolong

Le concept de bizarrerie est souvent stigmatisĂ© et beaucoup d’efforts sont consacrĂ©s Ă  la recherche d’une certaine idĂ©e de la “normalitĂ©â€. Cette situation est prĂ©judiciable Ă  tous ceux qui sont perçus comme bizarres, ce qui inclut souvent les immigrĂ©s, les personnes handicapĂ©es, les homosexuels et les transgenres, ainsi que les personnes ayant des croyances religieuses et Ă©thiques minoritaires. Il inclut Ă©galement presque toutes les personnes neurodivergentes, qu’elles soient autistes, dyspraxiques, dyslexiques, atteintes d’un trouble dĂ©ficitaire de l’attention ou d’une autre forme de dĂ©ficience cĂ©rĂ©brale. La bizarrerie – la haine du bizarre – est l’ennemie de la diversitĂ©.

Je considĂšre la Weird Pride comme un contre-pied nĂ©cessaire Ă  la nĂ©gativitĂ© qui prĂ©vaut au sujet de la bizarrerie, et j’invite donc tous les bizarres et mĂȘme les non-bizarres* Ă  Ă©crire, parler, tweeter et faire de l’art sur la façon dont ils sont bizarres, et pourquoi c’est bien ainsi.

Journée des fiertés bizarres. La Journée des fiertés bizarres a lieu tous les 4 mars. | par Ferrous, alias Oolong | Moyen

đŸ—ïž Nous reconstruisons ce que vous dĂ©truisez

PARCE QUE nous sommes intĂ©ressĂ©s Ă  crĂ©er des façons non hiĂ©rarchiques d’ĂȘtre et de faire de la musique, des amis et des scĂšnes basĂ©es sur la communication et la comprĂ©hension, plutĂŽt que sur la compĂ©tition et les catĂ©gorisations bon/mauvais.

PARCE QUE le fait de faire, de lire, de voir ou d’entendre des choses intĂ©ressantes qui nous valident et nous remettent en question peut nous aider Ă  acquĂ©rir la force et le sens de la communautĂ© dont nous avons besoin pour comprendre comment des conneries comme le racisme, le capacitisme, l’ñgisme, le spĂ©cisme, le classisme, le thinisme, le sexisme, l’antisĂ©mitisme et l’hĂ©tĂ©rosexisme se manifestent dans nos propres vies.

MANIFESTE RIOT GRRRL
Qu'est-ce que le Riot Grrrl ?

PARCE QUE nous, les filles, avons besoin de disques, de livres et de fanzines qui nous parlent, dans lesquels nous nous sentons incluses et que nous pouvons comprendre Ă  notre maniĂšre.  

PARCE QUE nous voulons que les filles puissent plus facilement voir/entendre le travail des autres afin de partager des stratégies et de se critiquer/applaudir les unes les autres.  

PARCE QUE nous devons nous approprier les moyens de production afin de créer nos propres significations.  

PARCE QUE le fait de considérer notre travail comme étant lié à nos petites amies, à la politique et à notre vie réelle est essentiel si nous voulons comprendre l'impact, le reflet, la perpétuation ou le bouleversement du statu quo de notre travail.  

PARCE QUE nous reconnaissons que les fantasmes d'une rĂ©volution machiste instantanĂ©e sont des mensonges irrĂ©alisables destinĂ©s Ă  nous faire rĂȘver au lieu de rĂ©aliser nos rĂȘves ET QUE nous cherchons donc Ă  crĂ©er une rĂ©volution dans nos propres vies, chaque jour, en imaginant et en crĂ©ant des alternatives Ă  la connerie de la maniĂšre chrĂ©tienne capitaliste de faire les choses.  

PARCE QUE nous voulons et avons besoin d'encourager et d'ĂȘtre encouragĂ©s face Ă  nos propres insĂ©curitĂ©s, face au beergutboyrock qui nous dit que nous ne savons pas jouer de nos instruments, face aux "autoritĂ©s" qui disent que nos groupes/zines/etc. sont les pires des Etats-Unis et de l'Europe.  

PARCE QUE nous ne voulons pas nous assimiler aux normes de quelqu'un d'autre (un garçon) sur ce qui est ou n'est pas.  

PARCE QUE nous ne voulons pas cĂ©der aux affirmations selon lesquelles nous serions des "sexistes inversĂ©s" rĂ©actionnaires et non les TRUEPUNKROCKSOULCRUSADERS que nous savons ĂȘtre.  

PARCE QUE nous savons que la vie est bien plus que la survie physique et que nous sommes manifestement conscientes que l'idée punk rock "tu peux tout faire" est cruciale pour la révolution rock angry grrrl à venir, qui cherche à sauver la vie psychique et culturelle des filles et des femmes partout dans le monde, selon leurs propres termes, pas les nÎtres.  

PARCE QUE nous sommes intĂ©ressĂ©s par la crĂ©ation d'une maniĂšre non hiĂ©rarchique d'ĂȘtre et de faire de la musique, des amis et des scĂšnes basĂ©es sur la communication et la comprĂ©hension, plutĂŽt que sur la compĂ©tition et les catĂ©gorisations bon/mauvais.  

PARCE QUE le fait de faire, de lire, de voir ou d'entendre des choses cool qui nous valident et nous remettent en question peut nous aider à acquérir la force et le sens de la communauté dont nous avons besoin pour comprendre comment des conneries comme le racisme, le capacitisme, l'ùgisme, le spécisme, le classisme, le thinisme, le sexisme, l'antisémitisme et l'hétérosexisme se manifestent dans nos propres vies.  

PARCE QUE nous considérons que l'encouragement et le soutien des scÚnes féminines et des artistes féminines de toutes sortes font partie intégrante de ce processus.  

PARCE QUE nous dĂ©testons le capitalisme sous toutes ses formes et que nous considĂ©rons que notre principal objectif est de partager des informations et de rester en vie, plutĂŽt que de faire des profits ou d'ĂȘtre cool selon les normes traditionnelles.  

PARCE QUE nous sommes en colĂšre contre une sociĂ©tĂ© qui nous dit que fille = bĂȘte, fille = mauvaise, fille = faible.  

PARCE QUE nous ne sommes pas disposĂ©es Ă  laisser notre colĂšre rĂ©elle et valide ĂȘtre diffusĂ©e et/ou retournĂ©e contre nous par l'intĂ©riorisation du sexisme, comme en tĂ©moignent la jalousie entre filles et la jalousie entre filles et les comportements de filles qui se dĂ©font d'elles-mĂȘmes.  

PARCE QUE je crois de tout mon cƓur et de tout mon corps que les filles constituent une force d'Ăąme rĂ©volutionnaire qui peut changer le monde pour de vrai et qui le fera.
Le mouvement Riot Grrrl a Ă©tĂ© créé au dĂ©but des annĂ©es 1990 par des femmes de l’État de Washington.
Le groupe Bikini Kill et sa chanteuse Kathleen Hanna.
a été publié en 1991 dans le BIKINI KILL ZINE 2.
What is Riot Grrrl?

PARCE QUE nous, les filles, avons besoin de disques, de livres et de fanzines qui nous parlent, dans lesquels nous nous sentons incluses et que nous pouvons comprendre Ă  notre maniĂšre.

PARCE QUE nous voulons que les filles puissent plus facilement voir/entendre le travail des autres afin de partager des stratégies et de se critiquer/applaudir les unes les autres.

PARCE QUE nous devons nous approprier les moyens de production afin de créer nos propres significations.

PARCE QUE le fait de considĂ©rer notre travail comme Ă©tant liĂ© Ă  nos petites amies, Ă  la politique et Ă  notre vie rĂ©elle est essentiel si nous voulons comprendre l’impact, le reflet, la perpĂ©tuation ou le bouleversement du statu quo de notre travail.

PARCE QUE nous reconnaissons que les fantasmes d’une rĂ©volution machiste instantanĂ©e sont des mensonges irrĂ©alisables destinĂ©s Ă  nous faire rĂȘver au lieu de rĂ©aliser nos rĂȘves ET QUE nous cherchons donc Ă  crĂ©er une rĂ©volution dans nos propres vies, chaque jour, en imaginant et en crĂ©ant des alternatives Ă  la connerie de la maniĂšre chrĂ©tienne capitaliste de faire les choses.

PARCE QUE nous voulons et avons besoin d’encourager et d’ĂȘtre encouragĂ©s face Ă  nos propres insĂ©curitĂ©s, face au beergutboyrock qui nous dit que nous ne savons pas jouer de nos instruments, face aux “autoritĂ©s” qui disent que nos groupes/zines/etc. sont les pires des Etats-Unis et de l’Europe.

PARCE QUE nous ne voulons pas nous assimiler aux normes de quelqu’un d’autre (un garçon) sur ce qui est ou n’est pas.

PARCE QUE nous ne voulons pas cĂ©der aux affirmations selon lesquelles nous serions des “sexistes inversĂ©s” rĂ©actionnaires et non les TRUEPUNKROCKSOULCRUSADERS que nous savons ĂȘtre.

PARCE QUE nous savons que la vie est bien plus que la survie physique et que nous sommes manifestement conscientes que l’idĂ©e punk rock “tu peux tout faire” est cruciale pour la rĂ©volution rock angry grrrl Ă  venir, qui cherche Ă  sauver la vie psychique et culturelle des filles et des femmes partout dans le monde, selon leurs propres termes, pas les nĂŽtres.

PARCE QUE nous sommes intĂ©ressĂ©s par la crĂ©ation d’une maniĂšre non hiĂ©rarchique d’ĂȘtre et de faire de la musique, des amis et des scĂšnes basĂ©es sur la communication et la comprĂ©hension, plutĂŽt que sur la compĂ©tition et les catĂ©gorisations bon/mauvais.

PARCE QUE le fait de faire, de lire, de voir ou d’entendre des choses cool qui nous valident et nous remettent en question peut nous aider Ă  acquĂ©rir la force et le sens de la communautĂ© dont nous avons besoin pour comprendre comment des conneries comme le racisme, le capacitisme, l’ñgisme, le spĂ©cisme, le classisme, le thinisme, le sexisme, l’antisĂ©mitisme et l’hĂ©tĂ©rosexisme se manifestent dans nos propres vies.

PARCE QUE nous considĂ©rons que l’encouragement et le soutien des scĂšnes fĂ©minines et des artistes fĂ©minines de toutes sortes font partie intĂ©grante de ce processus.

PARCE QUE nous dĂ©testons le capitalisme sous toutes ses formes et que nous considĂ©rons que notre principal objectif est de partager des informations et de rester en vie, plutĂŽt que de faire des profits ou d’ĂȘtre cool selon les normes traditionnelles.

PARCE QUE nous sommes en colĂšre contre une sociĂ©tĂ© qui nous dit que fille = bĂȘte, fille = mauvaise, fille = faible.

PARCE QUE nous ne sommes pas disposĂ©es Ă  laisser notre colĂšre rĂ©elle et valide ĂȘtre diffusĂ©e et/ou retournĂ©e contre nous par l’intĂ©riorisation du sexisme, comme en tĂ©moignent la jalousie entre filles et la jalousie entre filles et les comportements de filles qui se dĂ©font d’elles-mĂȘmes.

PARCE QUE je crois de tout mon cƓur et de tout mon corps que les filles constituent une force d’ñme rĂ©volutionnaire qui peut changer le monde pour de vrai, et qui le fera.

Nous reconstruisons ce que vous détruisez
Nous reconstruisons ce que vous détruisez : Les Linda Lindas
Nous reconstruisons ce que vous détruisez : Les Linda Lindas
Nous pouvons prendre les rĂȘnes Ă  tour de rĂŽle
S'appuyer les uns sur les autres lorsque nous avons besoin d'une force supplémentaire
Nous ne céderons jamais et nous ne faiblirons jamais
Et nous deviendrons toujours plus courageux

Nous danserons comme si personne n'était là
Nous danserons sans souci
Nous parlerons des problĂšmes que nous partageons
Nous parlerons de choses injustes
Nous chanterons sur des choses que nous ne connaissons pas
Nous chanterons pour les gens et montrerons
Ce que signifie ĂȘtre jeune et grandir

--Grandir par les Linda Lindas

â€ïžâ€đŸ”„ Nous servons ceux que nous aimons pour pouvoir continuer Ă  vivre malgrĂ© les assauts.

J’aimerais rendre hommage à toutes les personnes autistes qui survivent d’une maniùre ou d’une autre au systùme de soins.

Tous ceux qui survivent Ă  une “thĂ©rapie” extrĂȘme.

Tous ceux qui sont mis Ă  genoux en lisant les descriptions infernales de leurs proches.

Et tous ceux qui n’ont pas survĂ©cu Ă  cet assaut.

Ann Memmott sur Twitter

Des bras ouverts avec des portes ouvertes
C’est pourquoi je suis ici pour ouvrir la vître

J’ai un moment dans le temps
La meilleure phrase d’introduction

Tu vas passer
Tu vas passer
Tu vas passer

Moment by Swamburger and Scarlet Monk of Mugs and Pockets
From our creed: I center the marginalized and the different. I center edge cases, because edge cases are stress cases and design is tested at the edges. I center neurodivergent and disabled experience in service to all bodyminds.

Je sais que

Je sais que le pluralisme est notre rĂ©alitĂ©. Je sais que la neurodiversitĂ© est l’une des idĂ©es les plus puissantes de notre gĂ©nĂ©ration et que les formes de collaboration adaptĂ©es Ă  la neurodiversitĂ© ont le potentiel de transformer les Ă©quipes et les cultures pathologiquement compĂ©titives et toxiques. Je sais que les formes de communication autistiques au sein d’une Ă©quipe neurodiverse et dans un environnement psychologiquement sĂ»r confĂšrent un avantage collaboratif Ă  l’ensemble de l’équipe. Je sais que La neurodiversitĂ©, le modĂšle social du handicap et l’intersectionnalitĂ© sont des recadrages urgents nĂ©cessaires Ă  l’équitĂ© et Ă  l’inclusion.

Je recadre

Je sors des limites du modĂšle mĂ©dical et du paradigme de la pathologie pour entrer dans l’étendue respectueusement connectĂ©e du modĂšle biopsychosocial et du paradigme de la neurodiversitĂ©. Je passe de l’idĂ©ologie du dĂ©ficit Ă  l’idĂ©ologie structurelle.

Centre I

J’accorde une place centrale aux marginaux et aux diffĂ©rents. Je centre les cas limites, parce que les cas limites sont des cas de stress et que la conception est testĂ©e sur les bords. Je centre l’expĂ©rience neurodivergente et handicapĂ©e au service de tous les esprits du corps.

Je vais

Je ne cesserai jamais d’apprendre. Je communiquerai autant que possible car la communication est l’oxygĂšne d’ une organisation. Je ne laisserai jamais passer une occasion d’aider un autre Stimpunk. Je veillerai Ă  la sĂ©curitĂ© de l’apprenant et me souviendrai de ce que c’est que d’ĂȘtre un nouveau collaborateur. Je ferai en sorte que les autres se sentent Ă©gaux et non pas seuls. Je construirai avec, et non pour. J’opterai par dĂ©faut pour l’ouverture. Je me dĂ©placerai avec prĂ©caution et je rĂ©parerai les choses. Je ferai des choses qui aident les gens et je ne ferai pas de choses qui leur nuisent. J’intĂ©grerai l’éthique dans tout ce que je fais. Je serai une menace pour l’inĂ©galitĂ© dans mes sphĂšres d’influence.

Les éléments dont nous avons besoin pour survivre sont dispersés parmi nous.

Tinu Abayomi-Paul

Keep on Livin’ Punk

Un bras désincarné à la peau bleue et au tatouage d'autosoins arbore le signe des cornes.
Rock N’ Roller par Kyle Duce

🔆 Nous sommes ici pour allumer la lumiùre.

Favoriser un pluralisme sain, comme l’exige la dĂ©mocratie, c’est faire face Ă  l’intolĂ©rance.

Chrissy Stroop
Un arc-en-ciel ne choisit pas d'ĂȘtre un arc-en-ciel
Il brille dans le ciel

À tous ceux qui sont dans l'obscuritĂ©
Nous sommes ici pour allumer la lumiĂšre


Maintenant, je me tiens à tes cÎtés pour que le monde entier puisse le voir
Mon amour, mes rĂȘves et moi
Mon amour, mes rĂȘves et moi

Connexions arc-en-ciel
Don’t be TRAAAAASH (transphobic, racist, ableist, abusive, anti-Black, anti-Indigenous, anti-Semitic, sexist, homophobic).

Ne soyez pas TRAAAASH (transphobe, raciste, capacitiste, abusif, anti-noir, anti-indigÚne, antisémite, sexiste, homophobe).

Ne soyez pas TRAAAAASH Transphobe, raciste, capacitiste, abusif, anti-noir, anti-indigÚne, antisémite, sexiste, homophobe
  • Nous nous engageons Ă  agir et Ă  interagir de maniĂšre Ă  contribuer Ă  une communautĂ© ouverte, accueillante, diverse, inclusive et saine.
  • Nous utilisons des principes prosociaux, des pratiques rĂ©paratrices, une justice transformatrice et un processus de conseil.
  • Ne soyez pas TRAAAAASH (transphobe, raciste, capacitiste, injurieux, anti-Noir, anti-IndigĂšne, antisĂ©mite, sexiste, homophobe).
  • Pas de prosĂ©lytisme.
  • En plus de parler des langues diffĂ©rentes, nous avons des neurotypes diffĂ©rents avec des styles de communication et des normes de socialitĂ© diffĂ©rents. En cas de malentendu, partez d’une bonne intention.
  • Dites votre vĂ©ritĂ© de maniĂšre Ă  permettre aux autres de dire aussi la leur.
  • Veillez Ă  la sĂ©curitĂ© de l’apprenant et rappelez-vous ce que c’est que d’ĂȘtre un nouveau collaborateur.
  • Il ne suffit pas d’ouvrir la porte, il faut aussi mettre en place un tapis de bienvenue.
  • Stimpunks est créé par chacun d’entre nous.
  • Vivez votre vĂ©ritĂ©.
  • Faites un peu de gnar.
Embracing pluralism is good citizenship.

Accepter le pluralisme, c’est faire preuve de civisme.

Une mise Ă  jour personnelle et quelques rĂ©flexions sur le pluralisme – Pas votre champ de mission
L'ADHÉSION AU PLURALISME EST UNE BONNE CITOYENNETÉ La dĂ©mocratie exige l'Ă©galitĂ© des chances
Par Chrissy Stroop

Le pluralisme est...

- Écouter sincĂšrement et sans arriĂšre-pensĂ©e lorsque les autres parlent de leurs croyances Traiter les valeurs communes comme plus importantes que les croyances communes
- S'abstenir de faire du prosélytisme, incl. pour l'athéisme
- Afficher des messages d'inclusion sur mon lieu de travail
- Faire des gĂąteaux pour tous ceux qui viennent dans ma pĂątisserie
- Laisser les décisions en matiÚre de soins de santé entre les patients et les médecins
- Reconnaßtre le droit de chacun de refuser de participer à toute activité religieuse
- Tempérer ma liberté d'expression en examinant si mon discours fera plus de mal que de bien
- Participer à des activités interconfessionnelles et aider les minorités religieuses en danger
- Tolérer ceux avec qui j'ai des divergences de fond Chercher le bien commun avant tout dans la vie publique

Adopter le pluralisme n'est pas...

- Demander à des inconnus à quelle église ils vont
- S'aliéner agressivement ceux qui ne partagent pas ma religion ou mon athéisme
- Considérer les autres comme des convertis potentiels
- Faire flotter le drapeau chrétien ou afficher un contenu religieux sur mon lieu de travail
- Agir pour le "droit" légal de ne pas faire de gùteaux pour les personnes que je n'aime pas
- Abuser des clauses de conscience ou de la propriété religieuse d'un hÎpital pour refuser des soins nécessaires
- Contraindre Ă  la participation Ă  la priĂšre ou exiger une pratique sectaire sur mon lieu de travail
- Dire des choses offensantes à l'égard de ceux qui ne partagent pas mes croyances "parce que je le peux".
- Offrir de l'aide à ceux qui ne partagent pas mes croyances, à mes conditions, sans se préoccuper de leurs besoins
- Tolérer l'intolérance
- Chercher Ă  dominer ceux qui partagent mes convictions dans la vie publique
Accepter le pluralisme, c’est faire preuve de civisme

Le pluralisme est


  • Écouter sincĂšrement et sans arriĂšre-pensĂ©e les personnes qui parlent de leurs croyances.
  • Traiter les valeurs partagĂ©es comme plus importantes que les croyances partagĂ©es
  • S’abstenir de faire du prosĂ©lytisme, incl. pour l’athĂ©isme
  • Afficher des messages d’inclusion sur mon lieu de travail
  • Faire des gĂąteaux pour tous ceux qui viennent dans ma pĂątisserie
  • Laisser les dĂ©cisions en matiĂšre de soins de santĂ© entre les patients et les mĂ©decins
  • ReconnaĂźtre le droit de chacun de refuser de participer Ă  toute activitĂ© religieuse
  • TempĂ©rer ma libertĂ© d’expression en examinant si mon discours fera plus de mal que de bien
  • Participer Ă  des activitĂ©s interconfessionnelles et aider les minoritĂ©s religieuses en danger
  • TolĂ©rer ceux avec qui j’ai des divergences de fond Chercher le bien commun avant tout dans la vie publique
Une mise Ă  jour personnelle et quelques rĂ©flexions sur le pluralisme – Pas votre champ de mission

Adopter le pluralisme n’est pas


  • Demander Ă  des inconnus Ă  quelle Ă©glise ils se rendent
  • S’aliĂ©ner agressivement ceux qui ne partagent pas ma religion ou mon athĂ©isme
  • ConsidĂ©rer les autres comme des convertis potentiels
  • Faire flotter le drapeau chrĂ©tien ou afficher un contenu religieux sur mon lieu de travail
  • Agir pour le “droit” lĂ©gal de ne pas faire de gĂąteaux pour les personnes que je n’aime pas
  • Abuser des clauses de conscience ou de la propriĂ©tĂ© religieuse d’un hĂŽpital pour refuser des soins nĂ©cessaires
  • Contraindre Ă  la participation Ă  la priĂšre ou exiger une pratique sectaire sur mon lieu de travail
  • Dire des choses offensantes Ă  l’égard de ceux qui ne partagent pas mes croyances “parce que je le peux”.
  • Offrir de l’aide Ă  ceux qui ne partagent pas mes croyances, Ă  mes conditions, sans se prĂ©occuper de leurs besoins
  • TolĂ©rer l’intolĂ©rance
  • Chercher Ă  dominer ceux qui partagent mes convictions dans la vie publique
Une mise Ă  jour personnelle et quelques rĂ©flexions sur le pluralisme – Pas votre champ de mission

Le pluralisme dĂ©signe la coexistence pacifique de personnes aux croyances diverses et contradictoires, liĂ©es par leur adhĂ©sion Ă  un contrat social commun qui engage les membres des diffĂ©rents groupes Ă  traiter les autres de maniĂšre Ă©quitable et Ă  les accueillir sur un pied d’égalitĂ© sur la place publique.

La seule façon de sauver la dĂ©mocratie de la droite chrĂ©tienne est de lutter pour le pluralisme – The Conversationalist

PremiĂšrement, le pluralisme n’est pas seulement la diversitĂ©, mais l’engagement Ă©nergique en faveur de la diversitĂ©.

DeuxiĂšmement, le pluralisme n’est pas seulement la tolĂ©rance, mais la recherche active de la comprĂ©hension au-delĂ  des diffĂ©rences.

Troisiùmement, le pluralisme n’est pas un relativisme, mais la rencontre d’engagements.

QuatriÚmement, le pluralisme est fondé sur le dialogue.

À propos du projet Pluralisme

J’ai rĂ©cemment appelĂ© les libĂ©raux et les non-croyants Ă  prendre au sĂ©rieux la navigation du pluralisme, Ă  adopter le pluralisme en tant que valeur libĂ©rale et Ă  s’engager dans des discussions sur la maniĂšre de parvenir Ă©quitablement et utilement Ă  des accommodements Ă©gaux sur la place publique. Pour ce faire, je pense qu’il faut comprendre, comme le soulignent les thĂ©oriciens du contrat social moderne tels que Karl Popper, que la tolĂ©rance de l’intolĂ©rance doit avoir des limites, de peur que les intolĂ©rants n’utilisent les mĂ©canismes d’une sociĂ©tĂ© tolĂ©rante pour prendre le pouvoir et mettre fin Ă  la tolĂ©rance


Le problÚme du pluralisme évangélique et ses facilitateurs médiatiques | Religion Dispatches

Rappelez-vous que ce sont les valeurs partagĂ©es, plutĂŽt que les croyances partagĂ©es, qui comptent lorsqu’il s’agit d’interagir avec les autres, et que rien ne remplace le dur travail d’amĂ©lioration de soi.

Chrissy Stroop

La musique punk est vivante parce qu’il y a un besoin d’appartenance et de ne pas ĂȘtre marginalisĂ©.

Jessica Schwartz, Chinatown Punk Wars | Artbound | Saison 14, Ă©pisode 1 | KCET – YouTube

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